Gagner aux courses . . .        MisterY 10/06/13

c’est ‘‘toucher’’ du doigt le paradis.   


C’est le rêve d’au moins 5.000.000 de français et probablement de 100 millions de turfistes de par le monde. Cela recèle à la fois l’idée de domination sur les autres par l’intelligence, la liberté, la puissance que procure l’argent et l’absence de taxes, celles-ci étant défalquées à la source. La belle vie, les femmes dépoitraillées, le champagne, les gros cigares, les voitures de luxe, les yachts, les jets privés, les villas pieds dans l’eau, la carte de crédit PMU, le bonus à 2,20€, les ... châteaux en Espagne.


Est-ce que on peut faire fortune aux courses ?

Non! non? peut-être, oui? ça dépend!

Ca dépend de quoi . . . bon Dieu de Dieu?

                                                                         (Je vais encore me faire excommunier)


Peut-on gagner aux courtines, est la question pivot de ce site. Quand on entre dans une église, on se demande si Dieu existe. Quand on entre dans un point-vente PMU, on se demande si gagner existe.


Cela dépend de ce que vous entendez par gagner aux courses. Tout gain comporte un côté perte. Perdre peut parfois vous faire gagner. Si vous perdez votre temps à me lire, vous allez perdre une occasion de perdre au PMU. Si vous jouez au PMU avant de me lire, vous allez perdre une occasion de moins perdre au PMU au travers de certains conseils qui traînent sur ce site.


En principe, un seul homme s’est enrichi aux courses. Monsieur X, Patrice des Moutis. Ce n’était pas n’importe qui. Mais le président du PMU de l’époque - années 60 - a tout fait pour le neutraliser, le faire emprisonner, voire plus . . . Monsieur X a fini par se suicider. - j’en parlerai dans «La Véritable Histoire du Tiercé».  


Aucun autre joueur ne s’est enrichi à millions. - sauf actuellement de fort rares parieurs qui ont décroché une tirelire, c’est à dire au tirage au sort, et non par l’étude des courses de chevaux - Ceux qui prétendent s’être enrichis aux courses se mentent d’abord, pour s’exercer à mieux mentir aux autres. Ils vivent en fiction leurs rêves et délires cachés. Nous en avons un exemple récent avec ce pauvre Christophe Donner, journaliste de son état, qui dans un bouquin publié chez Grasset, (A quoi jouent les hommes) prétend avoir gagné au courses tellement d’argent qu’il ne savait pas où ranger les liasses de 500€, au point que sa grand-mère s’en servait comme papier hygiénique. Délire total d’un illuminé! J’ai mis le livre de Donner aux toilette, sur une étagère, juste en double ca’s. ‘’Je vous ai lu ce matin d’un derrière distrait’’ (Henri Jeanson) - Je m’étonne que la vigilance du comité de lecture de la maison d’édition Grasset se soit relâchée à ce point. Il n’y a pas une page de ce livre qui tienne debout et colle à une quelconque réalité hippique ou tout simplement au cheminement mental humain.


M. Donner nous livre gratuitement sa méthode. Il prétend avoir retiré de son compte 500€ et les a misés au jeu simple placé, puis reporté la totalité de ses supposés gains, sans jamais se tromper, ne serait-ce qu’une seule petite fois, au point de gagner, en fin de compte plus de . . . 1 million d’euros. Donner défie les lois de Pascal sur les probabilités et pulvérise tous les records répétitifs du rouge ou du noir à la roulette des casinos. Pour atteindre pareil exploit, il faut remettre tout ce que l’on gagne en jeu, et en tenant compte du rapport moyen d’un placé, risquer de tout perdre environ . . . 147 fois, sans jamais se tromper. Ce nombre de reports est largement dépassé si on tient compte des dernières mises massives. Au delà de certains montants, vite atteints, on joue contre son propre argent. Donner est de loin le meilleur pronostiqueur depuis que cheval existe. Mégalomane de l’extrême, il n’a perdu que le sens des réalités !


«Donner de Dieu» ! que c’est mal écrit et piètrement imaginé. La réalité est plus triste. Comme bien d’autres, M. Donner s’est fait défoncer (le portefeuille) par le PMU et tente de se refaire une virginité avec son bouquin. Comment peut-on être assez con pour acheter pareil livre? Je l’ai acheté. J’ai  raqué . . . 22€. Il est à vous pour 2€. Détrompez-vous. Je ne vous demande pas d’argent. C’est moi qui vous donne 2€ pour m’en débarrasser. J’espère que chaque fois qu’il vend un livre à 22€, Donner gagne assez d’argent pour s’acheter un préservatif. Je ne tiens pas à ce que pareil livre fasse des petits. Donner m’a vendu du papier hygiénique relié. J’ai même eu droit en prime à sa photo sur le bandeau publicitaire. Ca vaut le détour. Donner aurait dû écrire son livre avant que sa grand-mère ne découvre les liasses de 500€, qu’il n’a gagné que dans son imagination. Ca lui aurait fait de sérieuses économies, et il n’aurait pas été dans la nécessité d’écrire pareil livre . . .  j’arrête ici avec Donner, je ne m’en sortirai pas . . .


La réalité est plus dure aux miséreux que nous sommes.

De mémoire de cheval, on n’a jamais vu un turfiste s’enrichir au PMU. Tous les matelassiers dorment sur la paille. - les ‘‘matelassiers’’ sont les joueurs qui parient sur les jeux simples, au gagnant/placé, et se présentaient autrefois aux guichets du PMU avec des «matelas d’argent». (épaisses liasses) Depuis, le jeu s’est appauvri, les matelassiers sont morts de faim et les rares gros joueurs qui restent, parient sur internet avant de se ruiner à leur tour.-


Il est à remarquer que les riches ne jouent pas. Il n’y a aucun café-tabac PMU à Neuilly-sur-Seine, sauf sur l’axe décrié Grande Armée. On n’a jamais vu Bernard Arnault, Madame de Bettencourt, François Pinault ou Serge Dassault, ni même Nicolas Sarkozy, ancien maire de la ville, faire la queue à un guichet de PMU ou se gratter un «morpion» de la FdJ.


En réalité, il faut d’abord essayer de comprendre pourquoi on joue aux courses. Ce n’est certainement pas pour jouer. Pour trouver des jeux gratuits, passionnants, captivants, il suffit d’aller sur Internet. Tout y est, de la marelle . . . aux jeux sexuels.


De nos jours, sans trop le réaliser, nous jouons pour racheter notre liberté. On appelle cela : changer de vie, messieurs les organisateurs de jeux d’argent de tout poil. Plutôt que de mettre à poil vos clients, il faut leur laisser une chance hors tirelire, de . . .  changer de vie! La nôtre, notre vie d'esclaves de cette société de merde, ne nous convient plus. Est-ce plus clair ainsi? C’est ce que le PMU n’a jamais compris. Je l’ai non seulement dit, mais écrit, notamment dans un rapport de 145 pages, il y a  8 ans, parvenu au PMU, et à tant d’autres, et prétendait :


Le PMU ratisse large dans la poche des turfistes

plutôt que de creuser profond dans leur motivation à jouer.



Non seulement le PMU ne l’a pas compris, mais il a fait exactement le contraire de qui était et reste souhaitable. Il a multiplié courses et jeux, ce qui aboutit à une dispersion des rapports, sans apporter une quelconque solution à la misère. Le plus gros gain aux courses, hors hautement improbable tirelire, ne dépasse jamais quelques centaines de milliers d’euros et cela une fois par semaine et pour un seul joueur. - (Quinté ordre en chute libre). La liberté d’une vie coûte 5 à 10 fois plus cher. Pour aller confortablement d’un bout à un autre d’une vie aisée, entre maison, jardin, éventuelle piscine, voitures, quelques maîtresses par-ci, par-là . . . - c’est la nature humaine -  il faut entre 2 et 3 millions d’euros! Nous sommes loin du compte. Pourtant le PMU brasse plus de 10 milliards par an, (moins de 9 milliards depuis les erreurs à répétition des présidents du PMU) sans jamais, je dis bien jamais, libérer qui que ce soit - hors tirelire, qui n’a rien d’hippique ni de chevaleresque - . Depuis un demi-siècle, pas un seul de ses 6.500.000 clients n’a pu se sortir du jeu et se dire : «Me voilà libre. J’ai de quoi aller jusqu’au bout de mes jours sans travailler» C’est peu. C’est trop peu. C’est nul. C’est trop nul. Messieurs du PMU, plutôt que de multiplier courses et jeux, vous feriez mieux de vous retourner. Vous avez un mur devant vous, et la vérité dans le dos.


Nous sommes tous les esclaves d’un monde dit ‘‘consumériste’’. Evidemment, nous n’avons pas de chaînes aux pieds, mais nous sommes tous sous surveillance rapprochée. Souriez, vous êtes filmés tous les cinquante mètres par une caméra espion. Grattez-vous, vous êtes tous sur carte à puce. On peut vous suivre à la trace que laisse votre portable, ou votre clé de voiture moderne. Nous vivons une ‘‘liberté conditionnée’’ dans une prison dorée. Interdit de traverser en dehors des clous, d’aller trop vite sur les routes ou trop lentement au travail. Nous avons tous un patron, même si nous sommes des commerçants ou travailleurs indépendants. Dans ce cas, ce sont les banques, les clients, les fournisseurs et le centre des impôts qui sont nos patrons. En finalité, c’est notre estomac qui nous oblige à obéir et nous manquons tous du courage élémentaire de nous évader de cette prison dorée. Rares sont les évades. Pour s’évader, il faut de l’audace. Le chanteur Antoine l’a eu ce courage. Il est parti en pleine gloire, sur un voilier, et vogue la galère. Adieu la galette. Pour vivre heureux on n’a pas absolument besoin de millions. Le soleil et les vents sont encore gratuits. Peut-être pas pour bien longtemps.


Bref, au travers du jeu, consciemment ou inconsciemment, nous essayons de nous racheter, de nous affranchir, de racheter notre liberté, de nous libérer du boulot-métro-dodo-bonus-à-deux-euros, sans jamais y parvenir.


La Française des Jeux l’a bien compris quand elle a proposé sa publicité  «Au revoir Président». On y voit un employé qui de toute apparence a gagné au Loto, s’est saoulé la gueule et vient dire à son Président qu’il part pour toujours. En réalité la FdJ s’est trompée et aurait dû faire dire à ce pochtron . . «Adieu Patron», l’adieu étant définitif alors que l’au-revoir contient le souhait de revoir. «Patron» plus populaire que «Président» était également plus adapté.  Mais nul n’est parfait.  (à part moi, une fois par an, et ce n’est pas aujourd’hui).


Or le commerce du jeu d’argent proposé comme recherche de liberté est la chose la plus terrible de notre société décomposée. Il est improductif et casse notre équilibre. Il est en partie, une composante de notre crise. Après les marchands d’esclaves, les marchands de sommeil et autres misérables marchands d’avenir éternel dans les cieux, nous avons maintenant les «marchands d’espoir de richesse», véritables charlatans qui vous vendent de la richesse à la portée de toutes les bourses - confiez nous 2 euros, et nous ne manquerons pas de faire de vous un millionnaire -


Au travers de journaux, de sites miracle sur internet, les Sociétés de jeu se multiplient et nous proposent des jeux mirifiques, l’un plus enrichissant que l’autre. Les slogans mensongers fusent de tous cotés, le plus inacceptable étant le très triste «Nous parions que vous allez gagner» du PMU. - Je vous raconterai ailleurs une petite histoire entre le président du PMU et la FdJ, qui a abouti à un appauvrissement du PMU et un enrichissement de la FdJ. - La pauvreté c’est comme un cancer. J’ai connu des malades en fin de vie, faisant confiance à n’importe quel rebouteux. Le jeu, découle de la même démarche. Faites-nous confiance, confiez nous votre dernier argent, nous allons vous guérir de votre pauvreté. - En fin d’espoir, en début de désespoir, nous sommes affaiblis et nous croyons en n’importe quoi ce qui fait de nous n’importe qui. Ces organisateurs de jeux d’argent profitent en permanence de l’état de faiblesse de leurs clients. C’est même un abus de faiblesse, d’autant plus misérable que les victimes en sont des miséreux et non de grandes dames fortunées de Neuilly.


Pour attirer le futur perdant dans la nasse, le PMU et les autres opérateurs, se font une guerre acharnée, à coup de ‘’cadeaux d’entrée‘’ dans le jeu. Faut croire que notre argent les intéresse. Au départ, ces cadeaux étaient de 30€, puis 50€, puis 100€. Nous avons atteint dernièrement des offres de 170€ de la part du PMU, si vous vous inscrivez sur un site Internet de jeux en ligne et que, bien entendu, vous créditez votre compte. Or cet argent ce n’est pas le président du PMU qui le paye de sa poche. Ce sont les autres joueurs qui paient pour avoir le plaisir d’accueillir d’autres perdants. Certains opérateurs offrent carrément 250€ J’ai même découvert qu’au poker, vous pouvez bénéficier de 500$ pour entrer dans le jeu. Attendez encore un peu. Bientôt ces sites, pour vous inviter à jouer aux courtines, vous feront cadeau d’un cheval.


Cela prend la forme d’une carotte pour les ânes que nous sommes. Pire que cela. C’est un piège. Une véritable tapette à Turfistes. On nous tape le portefeuille.


Inutile de vous dire que ces petits cadeaux sont vite perdus et qu’à partir de là, c’est votre portefeuille qui raque. Après avoir perdu cadeau et argent, il faut entretenir chez le joueur l’espoir que cette malchance n’est que passagère et l’inviter à recaver son compte. Alors on vous saupoudre de petits «bonus» généralement de 2,20 euros, guère plus, sauf exception, ce qui vous fait «palper» régulièrement du petit l’argent en attendant la fortune promise, et vous donne l’illusion que gagner gros est possible si vous persistez à perdre petit. C’est un cauchemar. C’est le début de l’addiction.


Très vite on se prend au jeu. Je jeu vous prend le portefeuille, puis l’envie de travailler, puis, puis, puis, et de puis en puis, vous tombez au fond du puits et vous ne pouvez plus vous en sortir. Vous mentez à votre femme sur les véritables sommes perdues. Vous perdez votre emploi. Vous jouez l’argent du ménage. Votre femme vous en fait tout une scène, avant de partir avec les gosses sous le bras. Un huissier de passage vous vend la maison pour payer vos dettes. Vous voilà tout un temps sur un hippodrome, ou le plus souvent dans un point vente, en train de scruter un écran d’Equidia, - une course toutes les 15 minutes, comme le misérable Rapido de la FdJ - en sifflant une bière avant de tomber dans la vôtre. Vous misez vos derniers deniers. Le PMU, pour entretenir votre passion, vous rend quelques cacahouètes. C’est la fin des haricots. Insensiblement, l’addition devient addiction. Vous ne pouvez plus arrêter de jouer. Le PMU, généreusement, vous tend une adresse téléphonique pour aller vous faire soigner, tout en sachant que le mal qu’il vous a inoculé est incurable et, sauf suicide, après vous être refait une santé provisoire du mental et du portefeuille, vous reviendrez jouer au PMU.Le jeu est une drogue dure, qui dure toute une vie


Ce qui peut arriver de plus triste à un joueur, c’est de  gagner! Le joueur se prend alors pour Dieu le Père. Il est le plus intelligent du monde et de ses alentours, et il va bientôt vivre une vie de rêve . . . Ayant «palpé», il perd la notion de danger. Il confond guichets de PMU et guichets de banque. Il est maintenant un professionnel, un grand «trader du jeu». Il «investit» dans le jeu. Il pense faire un placement «en PMU». Il ne peut plus perdre. Si le cheval n’est pas placé, ce qui arrive 8 fois sur 10, son argent se déplace vers une autre poche. Pour se «refaire», ses mises se font plus conséquentes et le processus de descente aux enfers du jeu plus rapide.


Et si Conti vous était conté?

Qui c’est encore celui-là? Pour les très rares de mes lecteurs qui ne se souviennent pas de Roger Conti, c’était le plus grand champion de billard ‘‘trois bandes’’ de tous les temps. - Le ‘trois bandes’ est un jeu de calculs, jeu intelligent qui n’a rien à voir avec ce vulgaire billard 6 trous américain -  Ne souriez pas trop vite. Je suis souvent allé voir jouer Roger Conti à son Académie de Billard, Place Clichy et malgré un âge avancé, il battait tous les grands champions de deux ou trois décades ses cadets. Quel était son secret? Il se levait à 6 heures du matin, faisait plusieurs heures de footing et de gymnastique. L’après-midi il se mettait autour de son billard et répétait des centaines de fois la même configuration, jusqu’à la perfection dans l’automatisme. Le soir il faisait des démonstrations Place Clichy. C’est le premier homme qui ait compris que quelle que soit notre activité, sans une parfaite condition à la fois physique et mentale, on ne peut pas gagner. Le grand Albert Einstein, après l’avoir vu jouer plusieurs fois, a dit à son intention  :


Avez-vous l’impression, avant de balancer votre bel argent au travers  d’un guichet de PMU, d’avoir une parfaite condition physique, le raisonnement logique d’un joueur d’échecs, le toucher d’un pianiste de concert, la réflexion et la préparation physique et mentale de Roger Conti ou de Raphaël Nadal avant de jouer? Je m’inquiète.


Je ne suis pas très $ûr que vous allez gagner. t vous?

                                                       MisterY 08/06/13














































Mais ne désespérez pas. Il est des exceptions! Vous!


Les grosses têtes, les informaticiens de premier rang, les super-intelligences, les visionnaires peuvent gagner aux courses. En faites vous vraiment partie? Vous n’en doutez pas? Je n’en doute pas non plus, du moins en ce qui vous concerne. Evidemment, si vous avez des nerfs d’acier, une forme olympique et la richesse intellectuelle, vous avez une bonne chance de gagner aux course. Mais pourquoi prendre ce risque? Les qualités que je viens d’énumérer font de vous un futur milliardaire, sans risque, dans le domaine boursier, commercial ou industriel. Alors, à quoi bon jouer . . .  votre vie?


Après tout, gagner aux courses, c’est très simple . . .

Il suffit d’avoir l’intelligence d’Albert Einstein, la science des probabilités de Blaise Pascal, l'intellect numérique et la mémoire de Daniel Tammet, l’esprit inventif de Steve Jobs, la condition physique et psychique de Raphaël Nadal ou de Roger Conti, la patience et l’acharnement du Facteur Cheval, (quel nom prédestiné - Il faudra que je vous en parle). et . . .  les connaissances hippiques et stratégiques de Mister.Y.


(il ne faut pas le sous-estimer celui-là. Redoutable! Il me surprend tous les jours! Il hante mon esprit. Il ne me quitte pas d’une semelle. C’est de la persécution! Je vous le présenterai. Vous le découvrirez au fur et à mesure du développement de ce site).


Puis il vous suffit d’écrire un logiciel personnel et vous voilà condamné à devenir millionnaire aux courses, mais, mais . . . avec les mêmes qualités, dans n’importe quel autre domaine, vous seriez  . . . milliardaire.


En ce qui me concerne, je n’ai que l’obstination du Facteur Cheval, des connaissances hippiques, la mémoire de Dumbo et un sens de l’analyse. En revanche je n’arrive pas à la cheville d’Albert, de Blaise, de Daniel, de Steve, de Raphaël et de Roger.


C’est insuffisant, Mister.Y, très insuffisant, hélas!  Il n’y a que ces six-là qui me séparent du bonheur absolu. Il faut que je me résigne à n’être que moi-même.


Ne rêvez pas trop. Vous allez vous faire du mal !

Essayez d’imaginer qu’il s’agit de chocolat, enveloppé de papier doré.

Vous ne voulez tout de même pas attraper une indigestion de chocolat?


Tout cela explique mes hésitations concernant le question ci-haut :

Est-ce qu’on peut faire fortune aux courses?

Non! non? peut-être, oui? ça dépend!

                                                                         Ca dépend de vous!


Avant de gagner aux courses, commencez par moins perdre !

Je ne peux que vous renvoyer, chapitre  «Mais comment jouer»

au tableau des jeux et courses qu’il faut absolument éviter! Il est absolument indispensable de regrouper les masses de nos enjeux, et pour vous, et pour les autres. C’est la condition essentielle. Les courses sont un jeu collectif. Si l’argent joué est dispersé, les rapports le sont aussi. Tant que le PMU n’aura pas compris cette notion pourtant élémentaire, nous serons les victimes d’un jeu auquel il y a tout à perdre et rien à gagner. Le PMU décline. Il faudra attendre qu’il soit au bord de la faillite pour qu’il comprenne qu’il a fait fausse route. Sera-t-il alors encore temps pour faire machine arrière toute? Je n’en suis pas très sûr.


Au fur et à mesure . . .

que j’avance dans la construction de ce site, une idée se fait jour dans mon esprit malade. Après tout, le PMU n’appartient ni à ses présidents et directeurs, ni à l’Etat. Le PMU nous appartient, figurez vous! Il appartient aux millions de turfistes, qui sont les uniques financiers de cette grande usine à gaz. Il serait peut-être temps que le PMU nous fasse jouer comme nous le souhaitons, plutôt que de nous faire perdre comme il le veut. Savez-vous par exemple qu’il n’y a aucun représentant de la population de 6,5 millions de turfistes, qui soit admis à une quelconque réunion, étude, prise de décision du PMU?


Je vais essayer de creuser cette idée folle, et je vous ferai part de mes réflexions et des possibilités d’actions qui sont à notre portée. Ce n’est pas simple, mais pas impossible non plus.


Après tout, nous rêvons tous. Vous rêvez de gagner de l’argent. Je rêve d’infléchir l’orientation suicidaire de ce PMU. Deux rêves suffiront-ils pour faire une réalité? L’avenir nous le dira.


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Encore un mot sur le poker . . .


On a vu des jeunes gens se prendre pour des Dieux du Poker, lunettes noires et casquette à grande visière, portée de travers, - très chic - partir à Las Vegas, - ’’A Végas’’, on dit aujourd’hui, c’est plus ‘‘tendance’’ - se faire plumer, puis se faire rapatrier pieds nus, par les ambassades.


Ci-haut un joueur de poker qui vient de perdre. Il lance son jeu à la face de son adversaire. C’est le «milieu» là que Germond nous a imposé, et on s’étonne que les grands propriétaires de chevaux désertent le PMU? On s’étonne que André Fabre ait dit : «Le PMU a perdu son âme» et soit ensuite entré dans un silence dédaigneux? Ce que le PMU a grignoté au Poker et au Foot sur Internet, il l’a perdu dix fois aux courses chevaux. Le PMU a perdu la course.


Je n’ai pas compris la démarche du chanteur Patrick Bruel, qui après s’être «cassé la voix», au propre comme au figuré, profitant de sa popularité et du fait qu’il avait gagné, par chance, un tournoi de poker tout à fait secondaire, s’est targué du titre de «Champion du Monde de Poker» pour se légitimiser présentateur sur Canal+ d’une émission pénible, pesante. Bruel prend la pose, sourire en coin. On le voit à une table de poker, trôner derrière une pile impressionnante de jetons, «lunettes noires et nuits blanches». (titre d’une émission de Thierry Ardisson).


Est-ce que Bruel, qui a fait

fortune avec ses chansonnettes pour minettes, avait besoin de pousser, quelques années après, une partie de ses fans, à se ruiner au poker? Il se trouve, par hasard bien sûr, que Bruel est actionnaire d’une société qui organise des tournois de poker, Winamax. Quelle coïncidence coïncidente ! Le hasard fait bien . . . mal les choses. L’homme est âpre au gain. Bruel est un homme. Bien entendu, Winamax a l’agrément de l’ARJIEL. Là, on a tout dit. Mais est-ce que cet agrément autorise la conscience de Bruel à ruiner les autres? Faut croire que oui. Est-ce que l’esthète Bruel avait vraiment besoin, pour son image de marque, d’un argent ainsi marqué? L’argent n’a pas d’odeur, mais un arrière goût amer. L’argent ne se gagne pas, ne se fabrique pas, ne se cultive pas. On le prend aux autres, généralement à plus faible. Donner à plus faible le plaisir, et maintenant la nostalgie d’une chanson, est admirable. Le ruiner en le faisant rêver d’un fallacieux enrichissement par le jeu, l’est un tantinet moins.


Winamax signifie «win a max» (gagnez un maximum) Il serait plus logique de l’appeler «LoseYourPants» (perdez votre culotte) ou «LoseYourShirt» (chemise). Ce site propose même des cours appelés pompeusement ‘‘Poker School Winamax’’,  Il faut prendre des cours pour apprendre à perdre. Cette école propose 4 stades préfigurés par un escalierà gravir. Tout en bas, la première marche, est symbolisée par un singe, et au fur et à mesure que l’on grimpe dans les connaissances du Poker Texas Hold’em, le singe se redresse. Au 4° stade on est enfin un vrai homme, tout comme Bruel.


Publicité du site WINAMAX au 10/06/13

J’ai toujours pensé que l’homme descendait du singe plutôt que de monter vers le poker. Cela me casse la voix et me troue le ... Je préfère Antoine. Il chante mal, mais ses chemises à fleur et sa barbe fleurie sentent bon le désintéressement, l’honnêteté, la liberté. Ses petits films nous invitent à l’évasion de notre monde à la fois désargenté et désenchanté.


Les jeux d’argent.


Au loto le hasard se promène en toute liberté, insaisissable. Il appartient à tout le monde, - pub de la FdJ - mais ne se laisse approcher par personne. Aucune calcul, aucune étude possible. Pour gagner, il suffit d’avoir du «C . L»  (je vous le donne en 3 lettres).


Aux courses de chevaux, il y avait une étude possible, mais le PMU, par le truchement de Bélinguier, en a fait un vil jeu de hasard. Il a copié le Loto de la FdJ et en a fait une tombola 500 fois moins probable que le Loto - voir les calculs de probabilité dans le chapitre Tirelire/Loto, y a pas photo -


Quant au poker, le site Winamax, représenté par Bruel, prétend que «Le plus important au poker, ce ne sont pas les cartes, c’est ce que vous en faites». Ce n’est qu’un slogan publicitaire bien torché. Le poker est un jeu de tapeurs de cartons. Il n’a jamais pu faire oublier son origine, les «saloons des vachers américains», (plus connus sous le nom
bien français de cowboys), argent et colt sur la table. Il nécessite à la fois de la chance et un certain art de la dissimulation, du mensonge, ce qui n’est pas particulièrement sympathique. (M. Cahuzac est probablement un grand joueur de poker).


D’ailleurs on peut admirer dans ces tournois, tous ces joueurs, sales, mal rasés, le cheveu gras, la mine défaite, avec de faux airs de conspirateurs. Pas très rassurant tout cela. Au poker, distribuer les cartes s’appelle une «donne». On vous donne, donne, donne . . . et à la fin on vous reprend tout. - (comme Hollande et Mélanchon) - Vous êtes décavé et vous rentrez chez vous cul-nu. Ces jeunes gens qui se prennent pour des aventuriers des temps modernes, ne sont pas autre chose que des desperados en fin de course. Bonne chance, Messieurs. Il vous en faudra.


Et d’ailleurs, le PMU, qui ne recule devant rien pour faire du fric, en ces temps de «mariage pour tous» a voulu, bien avant nos lois, marier les ‘‘chapeaux-claque’’ qu’étaient les grands turfistes d’antan, avec ‘’les têtes du même nom’’ de notre triste société. Cela lui a permis d’avilir l’hippisme, sans anoblir ni le foot ni le poker. Bravo, Monsieur Germond, ex Président du PMU ! Jean Gabin se retourne dans sa tombe. On est loin du Gentleman d’Epsom.


Je note ici, pour m’en souvenir, . . . - c’est le style de ce site - j’ai choisi de le construire et de l’alimenter sous vos yeux, en direct, tout en ignorant ce que je vais bien pouvoir vous écrire demain - j’en serai le premier lecteur, mais seulement quelques minutes avant vous - . .  de me souvenir donc, qu’il faudra que je vous parle des «grands perdants célébrés». De grands hommes ont perdu leur fortune au jeu. Rares, fort rares sont ceux qui ont «tiré leur épingle du jeu». Le PMU est généreux à ce sujet. Il garde les liasses de billets, et vous rend l’épingle, afin de vous permettre de reconstituer une nouvelle liasse et de vous faire épingler à nouveau.


Peut-on s’entraîner à jouer ?

Oui, bien sûr! C’est même indispensable. Les grands pianistes ont un Steinway & Sons ou un Pleyel chez eux, au grand dam des voisins. Roger Conti avait bien entendu un billard professionnel chez lui.

Pourquoi ne pas vous bricoler chez vous, avec quatre planches, un guichet de PMU? Empruntez la boîte à outils de Hollande. Apparemment il ne sait pas s’en servir. Il s’en débarrassera volontiers. Mettez votre femme à la caisse. Elle sera très contente. Vous serez le premier turfiste à inverser le mouvement. Elle deviendra la première femme à dépenser votre argent des courses . . . aux courses.



Conclusion. L’homme est imprévisible. De temps à autres l’un d’entre eux émerge et réussit ce qui était considéré comme impossible par les autres. Mais pour un qui émerge, combien coulent? Pratiquement tous les autres. Il est possible pour certains, fort rares, de devenir millionnaires aux courses. Mais avec de telles capacités mentales, et sans risque, ils pourraient plus sûrement devenir milliardaires dans n’importe quel autre domaine, cela d’autant plus que le PMU, «oeillères et courte vue», à disséminé les masses. Le peu d’exemples d’un enrichissement démotive tout le monde, et c’est tant mieux. En l’état actuel de la «philosophie» du PMU, ce qui peut lui arriver de mieux, dans l’intérêt de tous, c’est de faire faillite. Et s’ils ne font pas comme Hollande, un petit pas pour l’humanité en avant, et deux grand sauts en arrière, ils en prennent le chemin. Le PMU serait dès lors à reconstruire totalement, et bien entendu, pas par les mêmes «intelligents» (en quatre lettres ici, pour les cruciverbistes).


                                 



Tous gagnants . . .


vous avez tout perdu au jeu

vous vous efforcez de l’oublier

de faire croire aux autres

que vous êtes un grand joueur

vous tentez de vous en convaincre

vous pensez avoir gagné

vous n’avez perdu

         . . . que votre mémoire

fort heureusement je suis là

je suis votre Alzheimer

j’ai un petit avantage sur vous

je n’ai pas souvenir d’avoir gagné



  «Perturban», n’est-ce pas?  


(Jeu de mot à la con. J’ai honte, vraiment. Fut un temps, j’étais meilleur. Il y avait à cet emplacement un jeu de mots un peu moins tarte, qui s’est effacé. Je l’ai oublié. Ca me reviendra peut-être. En attendant il faudra vous contenter de celui-ci ).


La prudence aux courses, consiste à ne pas jouer aux courses. Perdre aux courses est très douloureux. Non seulement votre argent se détache de vous, mais également votre espoir de changer de vie. Double perte. Mais la nature humaine se défend de toute agression et vous vous consolez en prétendant  . . . j’ai failli gagner!

Persévérons à jouer. Continuons à perdre. Viendra vite le moment où nous n’aurons plus rien à perdre.


Perdre aux courses est plus que douloureux. «Plaie d’argent n’est pas mortelle», dit le proverbe, à condition qu’elle ne s’infecte pas et se referme. Mais les jeux d’argent, et notamment les courses sont une «drogue dure, qui dure toute une vie». Les problèmes d’argent se répercutent sur votre entourage, et notamment votre proche famille. Cela finit par provoquer divorces, perte de garde des enfants, perte d’emploi et de domicile et parfois même . . . la vie.

Pour terminer sur une note plus gaie, je vous invite à suivre attentivement les paroles de cette chanson, éditée juste avant l’invention du Quinté, elle parle du Tiercé et du Quarté. Elles résument avec une pointe d’humour, un début de désaccord dans un couple où le mari, l’homme, en un mot le «mâle», penche dangereusement côté PMU.


Savez-vous que la moitié des turfistes mentent à leur conjointe au sujet  de l’importance des sommes jouées au PMU? L’autre moitié a déjà divorcé.



Cliquer sur la jeune femme pour vous réveiller à certaines réalités de notre triste existence.


 

   
                                                            


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                    Gagner aux courses