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                                            Vocation

 


Vocation du site iPMU.fr


Le site ipmu.fr

ne vend rien

n'achète rien

ne reçoit aucune commission d’où

qu’elle vienne.


En revanche, il donne quelques conseils de jeu aux turfistes, afin qu’ils perdent moins

et moins vite.


Le panneau ci-dessus résume les 6 questions qui se posent aujourd’hui au PMU pour ne pas sombrer. Qui? Quoi? Quand? Pourquoi?? Comment?


Le PMU ne répond à aucune de ces questions de façon sérieuse et réaliste. Il tape de ses idées «sottes-grenues» tous azimuts. Il multiplie les courses, privant ses clients de sommeil et d’argent. Il ratisse large dans les poches des parieurs, plutôt que de creuser profond dans leur motivation à jouer.


Pire, les candidats qui se présentent à la présidence du Galop, (poste clé du PMU), ont des idées étriquées qui se limitent à l’intérêt de leur groupe, voire à leurs intérêts personnels, sans vision globale du désastre total d’un PMU en perdition. Aucun d’entre eux n’évoque  le «turfiste» (espèce menacée d'extinction), le parieur ou même le joueur de hasard (catégorie créée par le Grand Bélinguier). Dans leurs promesses électorales, ces candidats me font penser à un constructeur d’automobiles qui aurait oublié de réserver une petite place pour le moteur de sa voiture.


Quel que soit leur ego, leur soif d’argent et d’honneurs, ces candidats ne se présenteraient pas à la présidence du Galop s’ils avaient la moindre idée du terrain miné par Bélinguier qu’ils auront à assainir. Tache quasi impossible qui demandera des coupes sombres à tous les niveaux de l’organisation du PMU, les rendant ainsi impopulaires. Je pense qu’après cette élection, quel que soit le malheureux candidat qui aura été élu, il se croira obligé d’agir vite et mal et pêcher dans la «lacune» de son inexpérience quelques demi-mesures, ce qui ne fera qu’aggraver la situation.


Tout comme Attila, («Là où le cheval d’Attila passe, l’herbe trépasse» - nous apprend la légende), «Là où Bélinguier passe, l’avoine ne repousse plus. Le blé des turfistes non plus». A l’instar du bâtiment de Longchamp, le PMU, et notamment son département Galop a besoin d’une reconstruction totale. Un remaniement n’y suffit pas. On sait quel a été l’effet des rustines, pommades et bandages sur jambe de bois de Bélinguier pendant ces 15 dernières années.


Pour en revenir aux 6 questions posées par le panneau ci-haut, voici une ébauche de réponse hâtive et donc approximative de ce qui vous attend, Monsieur le Président du Galop:


Qui? - J’ai épluché dans Paris-Turf vos longues listes de promesses intenables. Je vous trouve tous suffisants dans votre insuffisance. Totalement décrochés des réalités commerciales. Il faudrait faire appel à un Grand Patron, si toutefois il s’en trouve un qui soit disposé à se commettre à la présidence d’une entreprise qui a pour vocation de ruiner tout le monde, plutôt que de «produire» de la richesse. Un homme de cette qualité n’existe pas dans le milieu des courses. Le dernier en date fut le regretté Jean-Luc Lagardère, patron de Matra.  Les honoraires d’un Grand Patron gravitent autour de 10 millions par an, chiffre à comparer avec les honoraires du dernier président du PMU, Philippe Germond, qui fut «acheté en solde quatrième démarque >20%, >40%, >60%, >80%» par Bélinguier et De Bellaigue, avec un rabais de 80% sur son salaire précédent, soit 35.000 € par mois, avec le résultat qu’on connait. On a tapé en contrebas là où le meilleur n’aurait pas suffi.


Après tout, si un homme providentiel devait être en mesure de sauver un PMU qui brasse 10 milliards d’euros, (plus maintenant), la proportion semble acceptable. Il est préférable de payer 10 millions à un président qui vous fait gagner 1 milliard de recette, que de donner un pourboire à un incapable qui fait perdre 1 milliard. Cela d’autant plus qu’un Grand Patron payé à ce niveau reverse près des 3/4° de ses honoraires à l’Etat sous forme d’impôts. C’est d’ailleurs à peu près dans ce style de configuration que s’est trouvé le PMU après le passage de l’ouragan dévastateur Germond. Non seulement les recettes ont beaucoup baissé (il est vrai en raison des erreurs à répétition de Bélinguier), mais le PMU a surtout perdu on âme, son éthique, avec ces sombres histoires de foot et de poker. Les propriétaires, gens aisés, grand bourgeois, capitaines d’industrie, souvent réminiscences de la noblesse, veulent bien évoluer dans un panier de crabes, mais pas dans des eaux interlopes.


Quoi? - Ce Grand Patron vous demandera de rebâtir le PMU sur une base pyramidale dynamique, comme toutes les entreprises de ce bas monde, avec à la tête un seul président plénipotentiaire, secondé par quelques conseillers. Votre présidence tricéphale n’a ni queue ni tête, (ni tête surtout).  Un président fantoche, surveillé, souvent grondé par ses deux «société mères» font que le PMU tangue et a le mal de mer. Il faut demander à Hollande, grand spécialiste de la chose, d’aller à Versailles pour changer les statuts du PMU. Il faudra par la même occasion changer de nom, comme l’a fait Sarkozy (Les Républicains). Le PMU a maintenant très mauvaise réputation. UMP/PMU, même combat perdu.


Quand? - Avant-hier! Hier il était déjà trop tard!


Pourquoi? - Parce que le PMU, sous la haute incompétence de Bélinguier, s’est tout simplement trompé de direction. Totalement  incapable de pondre une idée pour améliorer la qualité, Bélinguier, conforté dans l’erreur par de Bellaigue, s’est lancé dans une course effrénée à la quantité. Cela a abouti à une véritable «pyramide de Ponzi». On multiplie les courses et les jeux à l’infini, afin de multiplier les recettes en espérant que ces dernières dépasseront un tantinet les dépenses. Cela découle d’un raisonnement primaire, muri dans des têtes secondaires. C’est évidemment le contraire qui n’a pas manqué de se produire. Supercherie élémentaire que personne n’a remarquée, tous aveuglés par les résultats momentanés, dont les conséquences néfastes ont été reportées d’année en année, jusqu’au moment ou le quota des nouveaux parieurs n’a pu être atteint et le système s’est écroulé sur lui-même, dévoilant la faiblesse de la constructions.


Pour multiplier les courses, le PMU a fait appel à un complément de professionnels moins aguerris, présentant des chevaux de médiocre qualité, courant en nombre restreint. Les courses sont devenues à la fois trop nombreuses, moins intéressantes et inpronosticables. Et tout comme les pyramides de Ponzi (1930) et la plus célèbre d’entre elles, la pyramide de Madoff (2008), la petite pyramide de Bélinguier s’est écroulée.


A la différence près que Ponzi, ainsi que Madoff, savaient que cette progression artificielle avait ses limites, alors que Bélinguier ne s’est même pas aperçu qu’il entrait dans un système pyramidal (ce qui est à la fois le comble de l’honnêteté et de l’incompétence) et continue à mettre le déclin du PMU sur le dos de la crise. Bélinguier ignore qu’en doublant le nombre des courses, on double aussi les dépenses alors que les recettes n’augmentent pas dans la même proportion. Ce «porte-à-faux» peut être compensé d’abord, puis masqué pendant quelques années, mais vient le moment où l’édifice s’écroule, et ce moment est venu! Philippe Germond, plus clairvoyant, s’en est aperçu (probablement un peu aidé par la lecture de mon site), et a précipitamment quitté le navire en perdition. Bélinguier, trop occupé a se faire photographier et prononcer des discours insipides qui se terminent tous par «nous allons faire au mieux», a vu bien plus tard le désastre se pointer, et ne voulant pas calquer sur le départ précipité de Germond, nous a fait une fausse sortie prétextant son grand âge. (Voir le chapitre consacré à cette mascarade).


? - Pour ce qui concerne les chevaux, il faudra se cantonner en France principalement, avec tout au plus quelques extensions dans certains pays européens, Angleterre, Suède, Hollande, Norvège, Belgique, Danemark, Allemagne, et (peut-être) nord de l’Italie. Toutes les autres courses lointaines, apportent un petit plus au PMU, et lui font perdre un grand moins sur les courses françaises. La moyenne est catastrophique. A trop vouloir courir, on finit par boiter. Rien de plus ridicule qu’un commentateur qui rame sur Equidia, ne serait-ce que pour prononcer le nom des chevaux d’une course à Valparaiso ou au Chili. Pronostics impossibles. Lutte inégale. Perte garantie. Seuls les locaux connaissent leurs chevaux, et encore . . . (aller voir le chapitre «courses à l’étranger»).


Comment? - ll y faut un grand nettoyage d’automne, sans attendre le printemps. Supprimer les jeux de cartons des garçons-vachers,
(cow-boys), le colt sur la table. Le poker menteur est inconciliable avec l’image que le PMU a perdu et devrait essayer de reconquérir.


A court-terme, le PMU doit également se séparer du Sport, et notamment du foot-ball, prétexte à 22 joueurs de se briser le chevilles à coups
de pieds, dans un climat irrespirable de pétards, lancement d’objets et bastonnades à la batte, pillages à la sortie des stades.


Que dire des perpétuels scandales de la Fifa. Curieux, très curieux, coïncidence des coïncidences, au moment même où je retape cette page mal fagotée, au journal-télé ce 24/11/15, on nous  annonce que le Platini Michel a été exclu par le comité directeur de la Fifa. Quelle trouille! Savez-vous comment on dit «quelle trouille» en italien? Ne cherchez pas. Quelle trouille se dit «Che fifa». Quand la coïncidence coïncide!



Tout cela est inconciliable avec l’élégance des courses de chevaux, et est en train de démobiliser les propriétaires et ceux qu’on appelait autrefois les «sportmen». Ouvrez les yeux! Ils sont en train de prendre la fuite! Le PMU, pour compenser, est obligé de pousser les turfistes à devenir propriétaires de chevaux vendus par «steak» à 50 euros la tranche. (steak est le mot juste. Il signifie à la fois tranche et steak . . . de cheval). Or, sauf très rares exceptions, les propriétaires perdent la moitié de leurs investissements. Les Turfistes perdent au jeu, et maintenant sont invités à perdre également sur les chevaux. Pauvre PMU, tu as perdu toute décence!


Nous les turfistes . . .


Du foot n’avons rien à faire.

Du poker n’avons rien à foot.


Mais la deuxième partie de ce «Comment ?» est beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre. Bélinguier a été beaucoup trop loin dans son oeuvre de destruction et pendant des années, aucun conseiller, aucun journaliste, aucun socio-professionnel, pour garder sa petite place ou sa recette publicitaire, n’a osé s’opposer à lui. Ce n’est que depuis quelques mois, devant le désastre imminent, que quelques journalistes ont haussé le ton. Par exemple, dans Paris-Turf, ma drogue préférée, le journaliste Christophe Ugnon-Fleury, relégué à l’Agence Tip (c’est quoi l’Agence Tip? Personne ne sait, probablement  Ugnon-Fleury non plus) a pris courageusement deux ou trois fois position contre le PMU dans la rubrique «Le point de vue de . . . ». En revanche Sylvain Copier est resté dans sa contemplation lèche-bottes. Côté Equidia, le présentateur Pierre-Joseph Goetz s’est insurgé avec courage et a perdu sa place de présentateur.


Il est grand temps de faire «Bélinguier arrière-toutes». Il faut détricoter le bélinguier jour-avant-jour, pour en revenir au PMU tel qu’il était il y a 15 ans, puis repartir dans la bonne direction. Quand on s’est gouré de chemin, il faut revenir au croisement précédent.


Mais les choses ne sont pas si simples. Un des grands faits d’arme dont se prévaut le destructeur Bélinguier, consiste à dire que sous ses différentes présidences, il a doublé le nombre de socio-professionnels. Si on l’en croit, il faut en déduire que d’environ 35.000 personnes à son avénement, le PMU comporte aujourd’hui 70.000 socio-professionnels pour assurer plus de 50 courses par jour. (une folie). Et c’est justement ce que je lui reproche. Evidemment, en ces temps de crise, les politiques ont vu d’un bon oeil cet apport d’emplois, mais aujourd’hui, sous la mandature de François Hollande, qui a fait de la courbe du chômage sa fixation, le PMU peut facilement peser sur les politiques brandissant la menace de la mise à pieds de 70.000 personnes, à quelques mois de nouvelles élections. Quand Hürstel, lors de son émission sur Equidia, petit sourire en coin de lèvres, n’arrive pas à masquer sa satisfaction d’avoir été choisi par Hollande pour le voyage en Chine (octobre 2015), il ne réalise pas qu’il est de cette expédition non pas en raison de ses mérites de «grand condottiere» d’une entreprise française florissante, mais tout au contraire pour tenter de trouver une solution et éviter la faillite du PMU. (voir chapitre consacré à l’émission de Xavier Hürstel).


Faire machine arrière-toutes, pour revenir à un équilibre «offre/demande du marché français du jeu d’argent, sans pour autant pousser tout le monde à la ruine, comporte des sacrifices que j’estime aujourd’hui insurmontables. Cela passe par des . . .



Coupes sombres dans tous les compartiments.


Suppression de la moitié des jeux et des courses. Suppression du hasard et de la dispersion des mises. (bonus, flexi’s, tirelires - toutes grandes erreurs de Bélinguier). Calcul des rapports strictement dans le respect du mutualisme. (les jeux du 2/3, les bonus 4/5 et le Quinté ordre/désordre bafouent cette règle fondamentale du PMU).


Diminution progressive des socio-professionnels. Beaucoup d’entre eux ne répondent pas aux critères de «grands professionnels» et ne sont là que pour alimenter des milliers de courses sans aucun intérêt, qui n’existent que pour remplir le calendrier dément imposé par la «fuite en avant». Tout ou tard, et plus tôt que tard, il faudrait dès immédiatement en diminuer le nombre. La sélection va se faire naturellement, douloureusement.


Diminution progressive des employés du PMU. Cela me semble indispensable, mais quand on constate le traitement que le PMU a réservé aux employés du PMH, il faut s’attendre à des luttes sociales, des grèves à répétition qui risquent de bloquer toute l’institution et l’appauvrir un peu plus. En France on ne met pas dehors un employé, sans le recaser, sans se préoccuper de son avenir, sauf pour fautes graves. Or jusqu’à présent, ce sont les présidents du PMU qui ont fait des fautes graves, et qui partent avec un «avenir assuré».


Qualification beaucoup plus sélective des chevaux, (trop de mules, de percherons, d’ânes courent sur nos pistes). Les mauvais chevaux sont imprévisibles. Tout pronostic est impossible. C’est l’intérêt même de ce jeu qui s’écroule. Or il n’existe pas assez de bon chevaux pour répondre à l’accroissement furieux des courses du PMU tel que Bélinguier l’a conçu C’est une erreur de conception grave, qui ne peut conduire qu’à l’abandon des courses. Elles ne répondent ni à l’intérêt de l’étude, ni aux résultats fabuleux du Loto de la FdJ.


Fermeture d’au moins la moitié de hippodromes en France. (Je sais, je vais me faire incendier, insulter même, et je le mérite). Mais les lois du marché, l’appauvrissement du PMU (conséquence des inconséquences de Bélinguier), font que 260 hippodromes, dont la moitié sont de vagues pistes disséminées dans de petits patelins où courent des chevaux de qualité secondaire, imprévisibles, ne font que disperser la masse d’enjeux journalière, sans aucune rentabilité pour le PMU ni gros gains pour les parieurs. Si tous ces parieurs de province, au lieu de jouer localement, devaient participer à de meilleures courses sur les grands hippodromes français, à partir de points-vente ou tout autre lien informatique, cela permettrait de consolider d’autant les enjeux du PMU, sans dispersion des frais. Si la FdJ, au lieu de procéder à 1 tirage par jour du Lot diffusé à une heure de grande écoute sur une grande chaine télé, en faisait 260 dans 260 bouliers répartis dans toutes les provinces françaises, cela s’apparenterait à des tombolas locales. Elle ferait faillite en quelques mois.


Toutes ces mesures sont impopulaires mais incontournables si on veut maintenir en vie ce lupanar qu’est devenu le PMU/Bélinguier. L’homme n’aime pas changer ses habitudes, que dire son métier et renoncer à ce qu’il considère comme un acquit. Donnez un bras à un homme, jamais il ne consentira à vous restituer un  doigt. C’est ce qui nous distingue du marché de l’emploi anglo-saxon. Outre-manche ou aux Amériques, un employé peut être «lourdé» en 5 minutes. Mais s’il répond à un minimum de critères, il trouve un autre emploi dans les 5 minutes qui suivent, son nouvel employeur ne craignant pas d’être traîné aux «prudhommes» s’il ne devait pas faire l’affaire. Les patrons français vivent dans la crainte et embauchent timidement quand ils sont certains que les carnets de commande sont pleins. Les patrons anglo-saxons vivent dans l’insouciance. Et jusqu’à preuve du contraire, c’est l’économie anglo-saxonne qui l’emporte sur la nôtre.



En conclusion . . .


Au PMU, ce ne sont pas seulement les pistes qui sont en sable fibré. Le PMU lui-même est construit sur des sables mouvants. Curieusement, le Qatar, a su construire des hippodromes en plein désert, alors que le PMU a su désertifier ses hippodromes. «Trop fort!» ce PMU. Chaque époque a le PMU qu’elle mérite.


Il faut réinventer un PMU, qui soit dans l’esprit de ce qu’il a été lors du succès du Tiercé, mais adapté aux motivations des turfistes actuels et non en singeant les manies éphémères de concurrents qui réussissent dans d’autres domaines. Tout un art qui impose des connaissances du passé et une clairvoyance de l’avenir. Ce n’est pas à la portée de tout le monde. On peut dire que ce n’est à la portée d’aucun des dirigeants actuels du PMU. Leurs tentatives ne sont que des copiés/collés de ce qu’il y a de plus vulgaire dans notre société. Mêmes les singes ne rient pas de ces singeries.


Là encore on se trouve devant une difficulté majeure. Ce n’est pas parce que vous reviendrez en arrière que la réussite est assurée. Les turfistes ont été exterminés par Bélinguier (et par la désastreuse maquette Hallopé de Paris-Turf, qui en a gardé l’esprit), et les joueurs qui restent on évolué, et certainement pas dans le sens que vous pensez, comme en témoigne votre offre actuelle. Une des plus grandes phrases prétend: «Pour savoir où aller, il faut d’abord comprendre d’où on vient».


Personne au PMU ne sait avec précision ce qui s’est passé avant-hier, et aucun dirigeant n’est capable de se projeter à après-demain. Le PMU tire à vue sur les Turfistes et se préoccupe de boucher les trous de caisse immédiats. Même dans le cas d’événements terribles, tels que le massacre de 130 jeunes gens du 13/11/15, après quelques mots maladroits de compassion, le PMU nous fait immédiatement part, dans la même phrase, de son souci de reporter les courses annulées par ces événements dans un proche avenir, de crainte d’en perdre la recette. (Aller voir chapitre «opportunisme»).



En attendant les élections

            de nouveaux maladroits,

                    le PMU vit d’expédients et

                             rebouche ses trous de caisse.



Le PMU se mord la queue de cheval.

Il a tué la poule aux oeufs d’or dans l’oeuf.

C’est le cercle vicieux de Möbius.

Le revers de cette médaille c’est que . . .

. . . on ne lui voit jamais le côté face.

Aucune solution en vue. Aucune.



Passons néanmoins à la distribution des médailles.


Le site iPMU dénonce l’incompétence des présidents du PMU et de leurs principaux conseillers, qui en quelques années (depuis l’élection de Bélinguier), on disloqué le PMU et ont fait du seul jeu d’intelligence, d’étude et de réflexion, un vil jeu de hasard où tout le monde se ruine, y compris et surtout le PMU lui-même. Les Turfistes ont perdu leur argent. Les présidents du PMU ont perdu le PMU.


Nous sommes dans un désastre absolu, et iPMU va le prouver et en informer les principaux lésés, les turfistes bien entendu, mais également les propriétaires, les entraineurs, les éleveurs, les jockeys et drivers, les journalistes, ainsi que toute personne dépendant du PMU. Il y va de la passion des uns et de l’avenir des autres.



Le site iPMU accuse nommément . . .


iPMU tient à mettre l’accent sur les erreurs à répétition et l’incompétence totale des différents dirigeants du PMU. Il désigne nommément une belle brochette d’incapables-en-chef . . .

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  1. M.Bertrand Bélinguier, principal responsable de la situation actuelle
    du PMU. La liste est longue, évidente, incontournable, écrasante.

Bélinguier est le

champion tous terrains de la destruction du jeu d’argent populaire issu du Tiercé.


Nous lui devons : Tirelire, SpOt, Flexi, limitation à 120 fois du rapport Ordre/désordre Quinté, bonus 4/5, jeu du 2/4, et 20 autres erreurs majeures ne tenant aucun compte du mutualisme. Les parieurs ne sont pas tous égaux devant l’achat de tickets et dans la distribution des résultats. (ces injustices patentes seront dénoncées ailleurs) Mais l’erreur Majuscule de Bélinguier, son titre de gloire, son cheval de bataille perdue, reste incontestablement la négociation du Prix de l’Arc de Triomphe, bradé au Qatar. Ce désastre absolu sera traité dans l’article dont image ci-haut. Bélinguier est un incapable professionnel, sourire photogénique et langue de bois sans le moindre accent de sincérité. Dans la liste des destructeurs du PMU, il est définitivement «hors compétition».

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  1. M.Dominique de Bellaigue, qui a été à l’origine de la folle multiplication des courses. Ses crises de jalousie envers la FdJ et de son jeu «Le Rapido» l’ont amené à l’imiter et proposer des courses tous les quarts d’heure. M. de Bellaigue a réussi à imiter ce qu’il détestait le plus chez les autres. Il a lancé la «Journée de l’Extrême à Vincennes, courses entre 10 h à 20 h. Cet «extrême» est passé dans la pratique journalière. Ce fut le début de la fin du PMU qui généralisa les courses tous les quarts d’heure.

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  1. M.Philippe Germond, a dénaturé le PMU en le transformant en un vulgaire débit de paris sportifs (foot-ball surtout) et Poker. Il a développé les courses à l’étranger, inpronosticables et sans aucune garantie de leur régularité comptable et surtout sans aucune maitrise des problèmes liés à la drogue qui sévit dans ces contrées lointaines.

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  1. M.Xavier Hürstel, homme issu du sérail PMU, promus par défaut après le départ précipité (la fuite serait plus juste) de Philippe Germond, dont la seule ligne de conduite consiste à perpétrer les erreurs de M. Bélinguier. Il nous en a fait la démonstration lors de sa récente intervention sur Equidia. (un chapitre lui est consacré).

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Paris-Turf, encore récemment seul journal qui permettait de jouer intelligemment aux courses, et qui sous la direction de M. François Hallopé (il y  a environ 10 ans) s’est lancé dans une course effrénée à l’économie, liquidation des meilleures plumes (le journal s’en est trouvé tout déplumé), puis dans une maquette démente, le tout ayant transformé le journal en une salissure de papier, une pauvre tache. Paris-Turf est aujourd’hui impraticable. Un vilain canard. Le manque de combattivité de ce journal à l’encontre du PMU, (dans le seul but de préserver son annonceur principal), est une véritable trahison vis-à-vis de ses clients, les turfistes. Ces derniers le lui font bien payer. En quelques années, de 200 à 250.000 exemplaires, Paris-Turf en est réduit à 30 à 35.000 ventes par jour. (il y a quatre ans, il prétendait être lu par 285.000 turfistes - mensonge mégalo-publicitaire).


Paris-turf est tombé dans la même erreur que le PMU. Il a privilégié la quantité à la qualité. Plutôt que de soigner le journal Paris-Turf, son Groupe a racheté pratiquement tous les  c hippiques, et constitue ainsi un «monopole de fait». Par ailleurs, après la constitution de son site d’enjeux LeTurf.fr, et le rachat de  Genybet.fr, ce Groupe qui fait payer des pronostics via la vente de journaux, et perçoit des mises sur ses deux sites de paris en ligne, se trouve dans la position idéale, incontestable de conflit d'intérêts. Il est indiscutablement juge et partie. Tout cela est d’une fragilité extrême. Si le PMU devait faire faillite, ce ne serait pas le Groupe Paris-Turf qui rachèterait les chevaux pour les faire courir. Alors, après avoir été combattu par le PMU qui faisait cadeau de Gény-Courses, dans le seul but de couler Paris-Turf, pourquoi avoir renversé la vapeur et maintenant constater que le principal journal essaye d’affaiblir le PMU? Ce sont ces luttes intestines qui ruinent tout le monde.


iPMU reproche au PMU et à Paris-Turf conjointement, de ne pas avoir compris une phrase anodine qui figure dans ce site depuis son origine (2ans) ainsi que dans un rapport de 145 pages (10 ans).


Sans le PMU, les chevaux ne peuvent pas courir.

Sans Paris-Turf, les turfistes ne peuvent pas jouer.


PMU et Paris-Turf n’ont pas tenu compte d’un des plus justes adages du monde . . .  «Il vaut mieux être à deux sur une bonne affaire, que tout seul sur une mauvaise». Ils n’ont pas assez de mémoire pour se conformer aux réussites du passé, et ne sont pas assez imaginatifs pour créer un nouveau monde des courses qui soit viable.

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ARJEL,  Police des Jeux  et  Ministères de tutelle . . .


Enfin, le PMU étant, comme tous les jeux d’argent, sous la surveillance de l’Arjel (Autorité et Régulation des Jeux en Ligne) et de la Police des Jeux et sous la tutelle de l’Etat (Ministère des Finances et de l’Agriculture), iPMU prétend que ces différents organismes et ministères, tels que structurés ou mal informés actuellement, sont parfaitement inadaptés à la surveillance et gouverne d’un PMU, qui brasse maladroitement 10 milliards de recettes par an, (chiffre en forte baisse), et appauvrit (sans exception sauf rares tirelires), 6.500.000 français en âge de jouer, soit environ 20% de la population active. (chiffres avancés par le PMU lui-même).


Les Ministres des Finances et de l’Agriculture actuels (2015), ont  légitimement une seule préoccupation, celle qui consiste à reconduire la gauche au pouvoir (2017) et se maintenir au gouvernement. Pour ce faire, en ce qui concerne le PMU, deux préoccupations: le maintien des 70.000 socio-professionnels au PMU et une entrée annuelle d’un petit milliard d’euros par an dans les caisses de l’Etat. (petit en raison de la baisse des recettes du PMU, et des aides diverses que l’Etat doit rétrocéder pour soutenir un PMU en perte de vitesse).


Ces deux Ministres, malgré leur bonne volonté, ignorent totalement ce qu’est la réalité du PMU. Ce dernier ne produit rien, rien d’autre que de la misère. Dans 13.000 points de vente traînent des traîne-savate sans emploi, qui tentent de gagner quelques euros pour boucler leur «faim de journée». Entre démotivation, perte d’emploi, chômage, addiction, ruine des foyers, nécessité de tenter de les guérir de leur addiction, sans compter les petits larcins, les petites délinquances qu'entraînaient leur condition de vie, quelques blanchiments d’argent, l’alcoolisme contracté dans ces établissements, où on passe le plus clair de son temps à regarder 50 courses par jour sur Equidia, accoudé à un comptoir, en sirotant un bière, lEtat perd dix fois ce qu’il croit gagner avec le PMU. Ouvrez les yeux, messieurs les politiques. A la Française des Jeux, «on a tout à gagner» alors qu’au Pari Mutuel Urbain on a la certitude de tout perdre.



Déclin, décadence, déchéance ?

                           comment appeler cela?


Le PMU n’est pas en déclin, mais en décadence. Un déclin se décline en hauts et bas, et avec un peu de bon sens, (qui de toutes façons manque totalement aux dirigeants actuels), on peut en inverser l’orientation. Mais la décadence est une dégradation des valeurs éthiques, intellectuelles et morales, et généralement s’installe, s’aggrave et devient vite irréversible. Aujourd’hui le PMU a dépassé ces basfonds et s’oriente carrément vers les tréfonds de la déchéance.


Après la déferlante Bélinguier, qui avec ses jeux de hasard a massacré les rapports et démotivé les véritables turfistes, pour les remplacer par des joueurs occasionnels, qui aujourd’hui ne suffisent plus à soutenir les murs croulants du PMU, nous avons assisté non pas à une marche arrière, mais à une transformation de l’offre hippodrome, qui est devenu un mauvais parc d’attractions. On est chez Mickey, à la fête à Neu-Neu. Mis à part le côté «nuisance» de ses manifestations bruyantes plutôt que musicales, où les chevaux ont peur, et les parieurs n’ont ni le temps, ni la tranquillité nécessaire pour «faire le papier», on assiste à la pêche au clientélisme par ses deux bouts extrêmes.


D’une part le PMU ayant constaté (bien trop tard), plutôt que compris
le désastre de la fuite des «turfistes», essaye de les reconstituer. On a vu fleurir sur le hippodromes ces stands où on vous assure en lettres de feu : «Jouer est super facile»  (super c’est parler jeune - il n’y a rien de plus ridicule et odieux que de vieux cons qui empruntent le vocabulaire des nouvelles générations pour leur piquer du fric). Et en effet, «Jouer c‘est facile». C’est gagner qui est difficile. Pratiquement impossible et dans certains cas, carrément interdit.


A ce stand vide, dont tout le monde se contre-fiche, malgré parfois, comme ci-haut, une certaine affluence dans le grand hall, due aux cadeaux d’appel que l’on fait maintenant à tout le monde, se tient généralement une jeune femme désoeuvrée, comme c’est le cas sur cette photo. Le PMU tient absolument à «féminiser les courses» afin d’intéresser les mères de famille au jeu, et leur faire perdre l’argent des courses aux courses. Bien entendu je me suis approché de plusieurs démonstratrices de ces stands et malgré une petite différence d’âge d’environ 60 ans, ces employées de fraîche date entreprennent de m’initier au grand art du pronostic. Elles me récitent une leçon sommaire, souvent mal apprise, toujours mal récitée, censée m’expliquer ce que la cote d’un cheval gagnant ou placé veut bien dire, puis, pour les jeux combinés, on saute directement au . . . au super . . . au super facile . . . au SpOt.

C’est cela la méthode PMU pour retrouver une clientèle, sans tenir compte  que pour faire un bon turfiste, il faut 20 ans.


Par ailleurs, et c’est infiniment plus grave, ce qui confirme et dépasse mon appréciation de «déchéance» du PMU pour verser carrément vers la dépravation, le PMU a ouvert la chasse aux gosses. Les adultes ne suffisent plus pour relever le PMU. Tout en nous assurant éloigner les mineurs du jeu comme l’y oblige la loi, le PMU invite les parents à venir en famille, et fréquenter le milieu du jeu. Pour les attirer, de petits cadeaux, des cahiers à colorier, des crêpes gratuites, mais surtout de nombreux stands, érigés à grands frais, sont consacrés uniquement aux enfants. Pour les flatter, les séduire, les impressionner, ils les maquillent en «véritables professionnels», avec casque de jockey sur la tête et numéro de cheval sur l’âne. Un enfant est une éponge qui s’imbibe de souvenirs de façon indélébile. Cette démarche n’a rien d’humain, rien de gratuit. C’est une véritable conditionnement, une préparation à la relève des joueurs adultes. Le PMU voit loin: il les prend «au berceau» et «les marque au fer à cheval rouge». Il tente ainsi d’assurer son avenir en détruisant le leur. J’y consacrerai un chapitre truffé de photos qui vous fera toucher du doigts cette infamie. En attendant, messieurs les présidents ou futurs présidents du PMU, j’ai une petite question à vous poser. Est-ce que vous souhaiteriez que vos fils, vos petits-fils en bas âge fréquentent les hippodromes, et deviennent plus tard des présidents incapables comme vous, ou des addicts au jeu comme moi? N’y a-t-il pas mieux à faire dans la vie, que d’appauvrir, de gâcher la vie les enfants?






            L’avenir du PMU n’est pas très ensoleillé.


Il ressemble plutôt aux «fogs» de Chine.






C’est donc à vous,

sans vous connaitre,

puisque non encore élu,

que je m’adresse,

ô Président de cette

grande nébuleuse

qu’est le PMU,

dirigée par

trois têtes embuées.


On ne peut pas commencer par insulter quelqu’un sans même le connaitre. Les insultes c’est comme tout, ça se mérite, et je suis sûr que vous mériterez les vôtres. Aujourd’hui je vais me contenter de vous dire :


Quand on regarde quelqu’un,

on n’en voit que la moitié.

Côté face, vous nous promettez

un feu d’artifice.

Pourvu que côté fesse

ce ne soit pas un artifice sans feu,

un pétard mouillé.


Nous sommes tous composés de 80% d’eau. J’espère que les 20% qui vous restent, Monsieur le Président, permettront au PMU de surnager quelques temps encore, ce dont je doute, je vous l’avoue et je sais de quoi je parle.


Les courses, c’est mon histoire, c’est ma vie depuis 67 ans. Le PMU c’est votre échec. Depuis le Tiercé, porté aux nues par l’invention de mon père, puis détruit par les différents présidents du PMU, à commencer par André Carrus, pour finir par Bertrand Bélinguier, le PMU n’a jamais eu la chance qu’on lui donne une chance. Rendez-vous au chapitre «La véritable histoire du Tiercé». Je vous y réserve quelques surprises. (en préparation)




Passation de Pouvoir.



Désolé de la qualité et de l’esthétisme de la photo ci-contre.

Un bien piètre montage issu de Paris-Turf du 21/11/15 démontre bien le «bon goût» de ce canard boiteux. Quelle horreur! C’est le plus mauvais emploi qu’on puisse faire de  photoshop.


Ci-contre on est supposés voir Bélinguier affichant un demi-sourire, en attendant derrière son fauteuil rococo son remplaçant.


Depuis que j’ai vu ce fauteuil, je ne m’étonne plus que Bélinguier sourie seulement  quand il est debout.


Au soir du 15 Décembre 2015,

le président du Galop sera élu. Bélinguier, va se glisser au centre de la photo pour la dernière fois de sa vie, tout «beau sourire» dehors, pour féliciter le nouveau président,  serrer longuement sa paluche, puis va s’éclipser. On ne le reverra plus jamais. Plus tard, le nouveau président prétextera les nombreuses erreurs de son prédécesseur, pour masquer sa propre incapacité à gérer le PMU. Bélinguier va énormément me manquer. J’ai gardé toutes ses photos, tous ses articles, une grande partie de ses discours langue de bois. Le prochain président du Galop ne peut être que meilleur, mais en ces temps de «records», rien n’est impossible.


En attendant ces mauvais jours, le nouveau président va faire son premier petit discours langue d’ébène mal assurée. (Il faut 15 ans pour acquérir la maitrise d’un Bélinguier). Il va y aller de sa larmichette. Entre deux sanglots on l’entendra dire: «Je suis «troPMU» pour parler». Ensuite, passé ce moment d’émotion intense, il va faire un long éloge du président sortant. On va applaudir Bélinguier à tout casser, y compris le PMU. L’argent rentrant et les présidents sortants sont toujours applaudis! Puis on va faire sauter à grand bruit les bouchons des bouteilles de champagne «grand millésime», payées bien entendu avec le fric des turfistes alors qu’aucun d’entre eux n’a été cité par les convives, ne serait-ce qu’une seule petite fois, en trois mois de campagne. C’est pourtant le turfiste qui «régale» On va se jeter sur les petits fours, lever les verres au nouveau président et aux socio-professionnels du Galop. Peut-être même qu’un grand repas est prévu, afin d’entamer une période d’économies par des dépenses somptuaires. Et la vie continue, mais peut-être pas celle du PMU.


Depuis 80 ans, le PMU ne s’est jamais soucié de son client, le turfiste. Il part du point de vue que c’est un addict, un malade du jeu, et que, quoi qu’il arrive, il se présentera contraint et forcé à guichets pour vider ses poches. Depuis, dans toutes les réunions du PMU, les convoitises en présence se partagent l’argent des turfistes bien avant qu’il ne soit passé à la caisse. Plus maintenant, messieurs du PMU. Plus maintenant! Les turfistes qui ne sont pas morts de vieillesse ou de faim, sont devenus des joueurs de hasard et se sont aperçu que les gains étaient bien plus fréquents et moins coûteux à la FdJ.


Stupidement, on peut même dire très stupidement, le PMU a fermé ses guichets pour les remplacer par d’horribles machines, d’une couleur qu’il appelle, pour sacrifier à la mode, «flashy» (En réalité, elles sont vert acide, l’une des nuances qui vous fait mal aux dents et froid dans le dos - Je vous parlerai ailleurs de la calorimétrie des couleurs, de l’harmonie des nuances, et de leur impact sur l’intellect humain. - Pendant que les grands casinos soignent une ambiance chaude, feutrée dans un lieu où seul le hasard est maître, le PMU affiche des couleurs vomitives dans un lieu qui devrait permettre étude et concentration). On peut dire qu’au PMU on joue «à guichets fermés», comme dans les grands théâtres à succès. Seule différence : le succès n’est pas là.


Depuis quelques années, depuis que Bélinguier à remplacé l’étude des courses par le hasard, avec la bénédiction de Paris-Turf d’ailleurs, les choses, très graduellement, insensiblement, ont évolué, et le PMU «n’a pas vu venir les turfistes qui s’en vont à pas feutrés».


Prenez un turfiste, ôtez lui l’espoir de gagner, le temps de jouer, le journal sérieux pour étudier et le guichet pour défenestrer son argent, il ne reste de ce turfiste qu’un coureur à pieds, qui part au pas de course remplir une grille de Loto.


En ce qui me concerne, vous m’avez presque guéri du jeu, et je vous en remercie. Je ne joue plus aux courses qu’une fois par mois. Je suis superstitieux. Je joue seulement les Samedis 14 pour essayer de gagner ce que les autres joueurs ont perdu le Vendredi 13. Les autres jours, je remplis ma petite grille de Loto avec les numéros arrivés la veille au Quinté. Méthode infaillible. Et je suis heureux. Je ne gagne pas plus qu’avant, mais je perds beaucoup moins de temps. C’est tout «bénéf», le temps c’est de l’argent!.


Mis à part ces quelques peccadilles, messieurs les turfistes, les propriétaires, les entraîneurs, les jockeys, les drivers, les journalistes et autres socio-professionnels, tout va très bien dans le meilleur des mondes hippiques. Ne vous donnez pas la peine de vous ruiner. Le PMU va le faire à votre place.



Qu’est donc devenu le PMU?



Le PMU, après avoir

ponctionné les turfistes

d’environ 30 milliards

d’euros depuis le début du siècle pour frais et taxes d’Etat,

est aujourd’hui

une Caverne

d’Ali-Baba vide.



Ca va plaire
en haut lieu !




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après la chute du PMU,
un monde meilleur.



Une Tour de Babel.

voix discordantes,

plus aucune unité,

plus aucune direction,

plus aucun programme,

plus de courses.

moins de rapports.

plus rien de concret.



Bonne nuit. Bonne traversée de l’obscurantisme.

                                                                     Mister.Y, ce 20/11/15