Il y a quelques années, M. Bertrand Bélinguier, alors président du PMU,
endossa sa tenue de pirate, mit un bandeau noir sur un oeil pour ne pas être reconnu et se lança à l’abordage du porte-avions Française des Jeux. (les proportions sont à peu près justes).


Parmi les trésors de cette véritable caverne d’Ali Baba, il tomba en arrêt devant un truc appelé «Loto-Flash». Il s’en empara, le rapporta au PMU
et un ensemble de grands experts, de «petits-esprits-n’êtes-vous-pas-là» le disséquèrent pour en soustraire la substantive moelle et voir comment adapter ce truc-là aux courses de chevaux. C’est ainsi que le SpOt est né dans ces esprits mort-nés, donc sans projection sur l’avenir. Ayant voulu adapter le fruit de leur rapine au vert-PMU, ils ont fait tout à l’envers et mis le ver dans le fruit.


Que l’idée de copier le «loto-flash» soit issue de l’une des «vigies» de la goélette pirate PMU, ou du président du PMU en personne, n’a aucune importance. Ce qui compte est le fait que le Président du PMU de l’époque, Monsieur Bertrand Bélinguier, l’ait homologuée, adoptée. Dès lors, il en devient pleinement le responsable.


Oui, le ver est dans le PMU. Ces imprévoyants du PMU auraient pu limiter
la casse, le casse», le «double casse» même, serait plus correct. C’est un vol à la Française des Jeux qui sert à voler les turfistes - nous verrons cela plus bas).

Le PMU aurait pu choisir de tirer au sort 5 numéros du Quinté et vendre aux ignorants ou aux fainéants cette petite saloperie, ce petit ticket de tombola à deux balles, à deux euros. C’eût été un moindre mal.


Mais certains esprits tordus (il s’en trouve partout, regardez à quel point l’est le mien), ont imaginé tromper le sort et les turfistes studieux à la fois. Le tirage du SpOt est confié au hasard pour 3 numéros et pour les 2 autres, volé aux turfistes ayant fait le «papier». Cela donne un cocktail hasardeux de probabilités improbables. Le résultat est explosif. La grande, très grande majorité des SpOt’s est perdante, mais quand un SpOt gagne, il transporte l’argent de tous les turfistes studieux dans la poche d’un fainéant chanceux. Les plus grands Quintés sont gagnés à l’aide d’un SpOt. C’est une injustice patente.


Exemple de gros gain au SpOt : J’irai rechercher dans mes archives la date et le montant du plus grand gain au SpOt. En attendant, en voici les grandes lignes. Un turfiste se rend dans son point de vente préféré pour jouer son Quinté. Sur le chemin de retour, il se rappelle avoir oublié d’acheter un SpOt pour sa femme. Il fait voiture arrière et balance 2 euros sur le comptoir. Un SpOt, patron! Il rentre chez lui, donne le SpOt à son épouse. Ils regardent Equidia. Elle gagne le Quinté assorti du «numéro plus» . . . autour de 5 millions d’euros. Extrapolation: si ce turfiste n’avait pas eu un trou de mémoire, cela aurait fait un drôle de trou dans les finances de sa femme. En effet, il se joue des milliers de SpOt’s toutes les minutes, et le numéro attribué plus tôt ou plus tard aurait été tout autre. Voilà à quoi tient la fortune au PMU. Voilà ce que Bélinguier a fait des courses de chevaux. Ce ne sont plus des courses de chevaux, mais un jeu de hasard tiré par les cheveux. (très mauvais jeu de mots. Il faudra penser à le sucrer). Bravo, Bélinguier!


Dès que j’ai eu vent de cet acte de piraterie, pâle copie que le PMU appelle invention, je me suis rendu à Vincennes. En fait je voulais interroger les guichetiers du PMH et viser les plus avisés afin d’avoir leurs avis avisés. Puis, chemin faisant, j’ai changé d’avis, et plutôt que de leur demander leur avis sur le SpOt, j’ai décidé de les mettre face à une situation inhabituelle, surprenante. Surprenez dans la vie ! . . . et vous serez surpris par l’attitude des autres face à la surprise.


Me voilà donc dans le grand hall du temple du trot, et je décide de faire la queue à une douzaine de guichets différents, après avoir soigneusement choisi la personne qui était devant moi. Quand mon tour est arrivé, j’ai demandé au guichetier de composer et de me vendre le même jeu que la personne qui me précédait !


Dans tous les cas, les préposés ont marqué un temps de surprise. Ils ont tous levé les yeux pour considérer ce nouveau style de joueur, ce candidat au suicide. Après ce petit temps d’hésitation, les guichetiers réagirent comme je me l’attendais. La plupart d’entre eux me répondirent que la chose n’était pas possible. Qu’il fallait énoncer les  numéros des chevaux que l’on voulait jouer, donner le type de jeu et le montant de l’enjeu.


Je veux bien croire que certains le firent par paresse, ne sachant pas trop comment interroger la machine et aller voir ce que le joueur précédent avait joué. Quatre ou cinq m'expliquèrent avec leurs mots que le jeu était une chose confidentielle, et qu’ils étaient tenus au «petit secret». Un guichetier plus ancien n’hésita pas à lever le ton et me reprocher ouvertement ce procédé inacceptable. «On ne peut pas copier sur les autres joueurs. C’est une tromperie» m’assura-t-il, «un vol». Et il se lança dans une très maladroite, mais juste explication sur l’affaiblissement des rapports en pillant l’étude, le secret des autres. Puis enfin, (il faut de tout pour faire un monde), sur ces douze guichetiers, un jeune crétin se décida, sans état d’âme, à rechercher sur «la bande comptable» de sa machine de l’époque, le jeu précédent, afin de le reproduire. Je l’ai évidemment arrêté, en prétextant que j’avais changé d’avis.


Et en effet, il est inacceptable de vouloir ouvertement jouer les mêmes numéros chipés à quelqu’un d’autre. Les turfistes (plus maintenant), sont des studieux. Certains passent de longues heures (plus maintenant) a dénicher le gagnant d’une course. Les copier, c’est voler leur temps, leur expérience, et leur espoir de gain. En fait, les courses n’étant pas à «cote fixe» mais «mutualiste», plus on mise sur un cheval, moins il rapporte en cas de victoire. Consciemment ou inconsciemment, un joueur qui se rend à un guichet, au moment d’énoncer son jeu, s’approche du guichetier et le fait à voix basse. Certains vont même jusqu’à passer un numéro écrit sur un bout de papier. D’autres engagent carrément leur tête dans le guichet pour s’approcher de l’oreille du pauvre préposé. J’ai toujours pensé (et probablement le PMU également) qu’un guichet dit «hygiaphone» n’était pas possible sur les hippodromes, justement en raison du fait que les Turfistes veulent garder la confidentialité de leur jeu et non le gueuler dans toutes les oreilles. Plus on est nombreux à jouer la même combinaison, moins elle rapporte, et très vite, ce qui était un achat de risque acceptable, par l’affaiblissement du rapport, devient en moyenne, une certitude de perdre.


Or c’est quoi un SpOt?  Plusieurs fois par semaine, Sylvain Copier, dans sa rubrique «Côté Parieurs» appelle cela «la technologie SpOt» (Comme c’est savamment dit!) Je vous en foutrais de la  «technologie», mon bon Copier. Le SpOt est un larcin, une rapine à grande échelle, une escroquerie, une trahison, un «vol au dessus d’un nid de cocus», qui se traduit par un massacre, celui de votre propre journal, de votre avenir, mon Cher Copier, et vous êtes là à en faire éloge et publicité, pratiquement toutes les semaines. Un vrai kamikaze, ce Copier.


Ces journalistes tombés de fraîche date ne se sont même pas aperçus que pour acheter un SpOt, il n’est nul besoin d’acheter leur canard boiteux. Je me souviens des articles de François Hallopé, directeur de Paris-Turf, qui toute les fois où le PMU annonçait adopter le «SpOt» à tel ou tel jeu, s’exclamait «Ah! La bonne nouvelle!». De nos jours, en achetant Paris-Turf, on est assuré de perdre (pronostics impossibles). En achetant un SpOt, il y a une infime chance de gagner gros. Le PMU encaisse l’argent des turfistes qui ont fait «le papier», puis se sert de ces études pour les trahir et vendre leurs secrets aux fainéants, pour 2€. Lamentable tromperie. Pendant ce temps, dans toutes les activités commerciales ou intellectuelles, sur le Net, tout le monde s’acharne à défendre la confidentialité des clients.


Le Spot aboutit ainsi à une injustice. Grosse sommes gagnées par des non-turfistes, des non-studieux, le tout exploité publicitairement par le PMU, contre ses propres intérêts. Ayant perdu ses clients pour mille raisons décrites ailleurs, il tente de reconstituer son «cheptel de moutons à tondre» et conseille de parier . . . SpOt.


Y a il une limite au manque de conscience civique du PMU? Relâchement des meurs, tromperie, incivilité à l’échelle d’une nation, cela sous l’égide de l’Etat Français, qui ne réagit pas, ne le sachant pas, n’en prenant pas conscience. Et tout ce beau monde se tient par la barbichette. Les présentateurs d’Equidia ne bronchent pas; ils perdraient leur poste. Les journalistes de Paris-Turf craignent la perte de leur plus important client publicitaire. Nous sommes tous cocus, à la différence près que les cocus ont de la chance aux jeu. Les cocus du PMU perdent à la fois femme . . . et argent.


Nous venons de traverser une période de gestation de ce SpOt, qui après avoir pris quelques pourcentages, en est aujourd’hui à 30% des enjeux et va bientôt faire basculer le sport des rois vers une totale loterie. Le mal est fait. Il est irréversible. Le PMU est piégé à son propre piège. Pour les turfistes, tolérer le SpOt est intolérable. Le supprimer serait un coup fatal pour le PMU.


Le SpOt n’est pas une erreur mais une faute. Ce n’est plus une faute, mais une catastrophe. Ce n’est plus une catastrophe, c’est une destruction. Ce n’est plus une destruction, c’est un massacre. Ce n’est plus un massacre, c’est un suicide. Ce n’est plus un suicide, c’est l’assasinat du PMU. A mieux y regarder, (mais qui regarde mieux au PMU? Personne!), les plus gros Quinté sont souvent gagnés dans des contrées françaises lointaines, (ex colonies), tout simplement parce que les «locaux» n’ont pas les facultés et les moyens de «faire le papier» et le SpOt leur donne accès à des combinaisons lointaines rares, et . . .  explosives.


Comment se débarrasser du SpOt de Bélinguier? Quand on a un ennemi invincible, le choix est restreint. Ou on se fait tuer, ou en s’en fait un ami. J’ai bien entendu une solution, mais à mon âge j’ai décidé de laisser mariner le PMU dans son jus. Regarder les présidents en découdre avec leurs contradictions est pour moi plus amusant que de constater avoir été trahi dans mes principes et conseils s’ils devaient être mal compris ou appliqués en partie. Pour le PMU, ma famille et moi-même avons déjà donné.


Et pendant ce temps là, le temps passe, ou du moins, il nous regarde passer dans la plus grande indifférence. Notre chandelle s’use. Elle va s’éteindre. Il nous faut nous préparer au grand saut dans l’inconnu.




Personnellement, après y avoir longuement réfléchi, j’ai choisi le texte de mon épitaphe.

«J’y gis, j’y reste»


(allusion au «J’y suis, j’y reste» de Mac Mahon).




Et vous, M. Bélinguier, qu’avez-vous prévu?


Prêtez-moi attention, M. Bélinguier! Je ne voudrais pas que mes propos soient mal interprétés. Je ne souhaite la disparition de personne, et encore moins la vôtre. C’est même son contraire. Je tiens absolument à «disparaître» avant vous. Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers. Puisque il faut y aller, n’y allons pas par 36 chemins. Le plus sincèrement du monde, je vous souhaite de battre le record de Mathusalem, qui traîna sa carcasse 863 ans. Mais 864 ans, ça passe vite savez-vous? Il est toujours plus tard qu’on ne pense. Autant vous y préparer dès à présent. Vous sachant à court d’imagination, je peux vous aider gratuitement à trouver votre épitaphe, afin de graver à jamais dans le marbre la plus belle invention de l’humanité, le «Spot», et vous donner ainsi toutes les chances de passer à la postérité, au même titre que Descartes, Pascal, Einstein, Pasteur, Moreno, Jobs, Gutenberg, Archimède, Fleming, sans oublier le russe Kalachnikov.  Je vous suggère donc . . .



Bigre l’épitaphe !



Ca vous a une de ces gueules !

Je ne me suis vraiment pas fichu de la vôtre.


Comme chacun sait ou ne sait pas encore,

«Spot», en anglais, signifie «endroit»

Traduction :  «Voici mon dernier endroit».

Vous avez compris l’astuce? Désopilante, non ???


Monsieur Bélinguier, vous avez le bonjour de qui vous ne savez pas.

                                                                               Mister.Y ce 31/10/15


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Ce monde est merveilleux, Monsieur Bélinguier. Nous sommes entrés dans la fulgurance des idées, dans la vivacité du progrès. Rien ne va assez vite pour les esprits lestes. Tout va trop vite pour les esprits éteints. Le fossé entre ces deux mondes n’est plus un gouffre, mais un abysse. Le Quinté planétaire des Cinq Continents de notre planète est en train de se scinder en deux mondes, tout comme le Quinté du PMU de cette fin d’année 2015.


Au PMU vous avez fait l’exact contraire des préceptes de l’un des plus grands proverbes du monde, ce qui nous amène à constater que «la désunion fait la faiblesse».


J’ai longtemps pensé que le meilleur mot de la langue française était . . . maman, ou amour, femme, maitresse. Puis avec l’âge j’ai changé d’avis et tout un temps j’ai proclamé que le plus beau vocable était . . .  remboursez! Depuis que je vous pratique, je change encore et je proclame, sans risque de me tromper cette fois, le plus beau mot de la langue française, autant pour le chef de l’état actuel que pour vous, Monsieur Bélinguier, c’est . . . . démissionnez !


Faites quelques chose pour nous.  Démissionnez demain matin, sans nous laisser attendre votre ultime sourire au centre d’une photo d’adieu dans un rond de présentation. Je dirai de vous que vous avez été un immense . . . président. Que nous vous regrettons tous. Que vous me manquez cruellement. Que je m’ennuie de vous. J’irai même jusqu’à crier mollement, comme certains le font avec Sarkozy. «Reviens nous sauver !» Oui, mais mollement, sans trop de conviction.


Démissionnez vite ! On vous attend ailleurs. Vous rendez-vous compte du nombre de choses qu’il vous reste à détruire dans d’autres domaines? Pour les courses de chevaux . . . . c’est fait. Laissez-nous une chance de perdre intelligemment notre argent, plutôt que de risquer de le gagner avec votre vil SpOt.


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Le «loto» de la FdJ, étant un jeu de pur hasard, incalculable, imprévisible, il est tout à fait acceptable que des joueurs pressés, à court d’idée, peu superstitieux sur les numéros de leur date de naissance, ou la date de mort de leur belle-mère,  pour se simplifier la vie, utilisent le «loto-flash». Cela n’a aucune incidence sur les autres  joueurs. Mais sa copie de Bélinguier, le SpOt, comme on l’a vu plus haut, est pour le moins une «indélicatesse» à l’encontre de sa clientèle, les turfistes, et une aberration en ce qui concerne l’esprit, l'éthique des courses de chevaux.


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M. Bélinguier, je vais vous apprendre une petite chose.

Quand vous avez osé mettre en place votre monstrueux «Nouveau Quinté+» et sa tirelirette, pompée «comme d’hab» sur la Française des Jeux, j’ai voulu vous mettre en garde contre les effets «boomerang» d’une telle ineptie.


J’ai donc téléphoné au PMU pour solliciter un «rendez-vous». Je me suis présenté sous mon nom, et après avoir «sauté» une bonne dizaine d’obstacles, où il a fallu expliquer à chaque fois que j’étais les «fils de», et que mon père, quand il voulait rendre visite à André Carrus, prenait son petit train de banlieue, se rendait rue de Penthièvre à Paris, au siège du PMU de l’époque, poussait la porte et était immédiatement reçu par le président du PMU (André Carrus) . . . sans rendez-vous! Après avoir bataillé au téléphone pendant une bonne heure, me voilà dans votre «antichambre». La porte est bien gardée. Une voix féminine, ferme, me prend au téléphone et se présente comme votre secrétaire de direction. Elle m’écoute et me répond «Je regrette mais le Président du PMU ne reçoit pas les Turfistes» Fin de la conversation. Eh oui!. Un président de votre trempe de doit pas se commettre avec un Turfiste. C’est déchoir.


C’est à cette secrétaire que vous devez mon rapport de 145 pages et mon invitation permanente, à toutes les pages de ce site. Prenez place. Vous y êtes chez vous.


Après avoir prétendu que tous
les matins vous lisez avec intérêt

Paris-Turf, totalement entré

dans vos gènes,

prenez également

le temps de jeter un petit coup d’oeil à mon site, même s’il vous gêne.

Ce site, en prenant

votre petit café va aller en >



Cliquer sur les croissant, s’il en reste,

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Mon prochain chapitre tentera de comprendre

le grand amour de B. Bélinguier pour le Qatar.





 

  Qui n’a pas son
   SpOtounet?

M. Bélinguier, avez-vous acheté
votre SpOt ?

Qui n’a pas
le SpOt de
M. Bélinguier?

Au voleur !
On m’a volé
mon SpOt !
J’échange 
deux 
PARIS-TURF
contre un Spot

Mais c’est quoi,
ce SpOt?
Demandez le SpOT !
Qui n’a pas son SpOt ?
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