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                           Objectivité Paris-Turf

 


messieurs de Paris-Turf

soit vous vous trompez

soit vous nous trompez


Voici un exemple parmi tant d’autres :


Le titre de première page.


Votre torchon du 10/12/15

est ce qu’on appelle

en matière de presse,

de la totale désinformation.


Vous avez cumulé toutes

les inexactitudes en un seul numéro. Un exploit !


Le titre d’abord. Il ne s’agit pas d’un tournant historique, mais d’un virage manqué par le

plus mauvais pilote du PMU, M. Bertrand Bélinguier.

Le PMU va dans le fossé.


Il y a 8 ans, par jalousie, Bélinguier a été chatouiller les sites Maltais qui lui faisaient petite concurrence, et leur a intenté un procès. Le Commissaire de l’Europe a rappelé au PMU que les monopoles étaient interdits. Le PMU a ainsi perdu le monopole des courses en France. Bravo Bélinguier! Cela, votre journal, par grand courage, mettant en avant votre «liberté de penser», ne l’a jamais évoqué.


Les petits sites Maltais se sont légalement installés sur le territoire français. L’un d’entre eux, par vengeance, à intenté un procès au  tentaculaire PMU, pour position dominante sur Internet. Le PMU a perdu également ce procès et à partir de ce 10/12/15, il ne peut plus enregistrer ses paris en masse commune à la fois sur internet et dans les points-vente. Le PMU est obligé de dédoubler ses jeux, ce qui va engendrer deux rapports. D’une part ce dédoublement va désorienter les turfistes, mais surtout, la comparaison entre les résultats sur Internet, et ceux issus des enjeux sur les points vente, très différents l’un de l’autre pour un même jeu, va encore enfoncer le PMU. En cela, c’est en effet un «tournant historique» et le PMU risque de se retrouver dans le fossé.


Le pire négociateur du PMU depuis un siècle, M. Bertrand Bélinguier, après sa perte du monopole et l’évidence de l’issue d’un procès en «position dominante», aurait mieux fait de mettre son mouchoir par dessus son stupide orgueil, et proposer aux sites indépendants de se joindre en masse commune avec le PMU en limitant cette fusion au jeu du Quinté. Cela aurait arrêté l'hémorragie. Cela n’a même pas traversé son esprit. (peut-on d'ailleurs appeler cela «esprit»?). Plutôt que d’entrer par la grande porte dans l’histoire du PMU, il va sortir en catimini par une petite porte dérobée. (C’est cela que j’aurai voulu voir écrit dans mon journal, ne serait-ce qu’à mi-mots, même truffés de fautes d’orthographe, entre un tournant historique et un virage manqué, messieurs les journaleux de Paris-Turf).


Le rôle d’un journaliste hippique ne peut pas se limiter à tendre un micro et masquer les fautes du principal annonceur, quoi qu’il fasse, pour préserver uniquement les intérêts du journal. Il faut aussi, et surtout préserver les intérêts du lecteur; pousser l'interviewé dans ses derniers retranchements; le contredire si nécessaire; émettre des idées, voire s’imposer. Encore faut-il ne pas dérailler, comme vous l’avez fait dans votre «petit libre rouge» (voir l’article s’y afférent).



L’informatique.

Dans ce même numéro, Sylvain Copier, dans sa rubrique «Coté Parieurs»titre: «On croise les doigts du côté de l’informatique».

Resplandy-Bernard nous a rassurés. La mobilisation de 135 informaticiens a permis d’aboutir à . . . un beau «plantage», (comme le dit si mal le bon Copier). Après la course du Quinté, les résultats ont tardé à venir, et quand ils sont arrivés, seuls les e-combinaisons étaient sur la «toile». Les résultats «points-vente» se sont essoufflés et ont abandonné la course. Bravo Monsieur Alain Resplandy-Bernard. C’est un résultat «resplandyssant». (c‘est facile ça. Il faudra que je pense à le sucrer).


En réalité, autant le PMU que Paris-Turf, ont soigneusement évité de publier les résultats des deux secteurs à la fois, pour essayer de «cacher» aux parieurs, les énormes différences entre «internet» et «points-vente», pourtant concernant les mêmes numéros de chevaux. Cela va sans doute désorienter les parieurs et les démotiver. Bélinguier, principal responsable de cette situation, et qui part dans quelques jours en riche retraite, laisse derrière lui un «Longchamp de ruine».



Les résultats flatteurs, trompeurs.

La e-Tirelire est tombée. Le PMU a annoncé 137.000 € de gains. (100.000 de tirelire + 37.000 de Quinté). Mais comme d’habitude, c’est un joueur de flexi’s à 0.25 qui a obtenu ce résultat et a gagné 35.000€. Demain matin, Paris-Turf prétendra dans ses résultats : 137.000 >> un gagnant. Petite erreur de 102.000€.



L’offensive.

L’éternel
Sylvain Copier, touche-à-tout, mais timidement, du bout du clavier, sans oublier flatteries et admiration pour ses interviewés, n’a pas osé critiquer, (en page 3), l’arrivée fracassante de Monsieur Samuel Loiseau, (Et je le comprends. Pas très souriant, pas très rassurant cet Loiseau-là. Un mauvais coup est vite arrivé). M. Loiseau prétend : «Nous serons bien plus offensifs en 2016 qu’en 2015». Il est là depuis 5 minutes et déjà il est en «PMU-conquis», alors qu’il n’a aucune notion de ce que PMU veut dire.


Ca promet! Et on y va dare-dare dans la plus pure langue de bois. Loiseau nous parle d’un «produit innovant, histoire de frapper un grand coup sur Internet» Tous les poncifs de ces nouvelles générations stéréotypées, de ces guerriers de la «vente forcée» y passent. Un peu plus loin on note : «changer de braquet, en adoptant une posture collaborative où l’intérêt général prévaut». Toutes formules préfabriquées, odieuses, apprises sur les bans du fond, près du radiateur, d’écoles de commerce, mal adaptées au PMU, et qui ne veulent strictement rien dire, sinon le mépris de ces nouvelles générations pour ce qui fut le roi des sports, le sport des rois. Mélange très subtil d’ignorance et de manque de tact. L’intérêt général étant bien entendu limité au  . . . tiroir caisse du PMU.


N’en croyant pas mes yeux, j’ai encore une fois tiré mon dictionnaire  du tiroir : «Offensif» signifie :


• Action stratégique d'une force armée, destinée à imposer à l'ennemi

            sa volonté, à le chasser de ses positions et à le détruire.

Attaque militaire de grande envergure sur le plan tactique.

• Ensemble d'actions entreprises contre un adversaire.

  1. Initiative, mouvement en avant visant à faire reculer un adversaire.


Comme vient de le déclarer aujourd’hui-même (11/12/15) notre premier ministre, nous sommes en guerre. Le beau Manuel, Valls avec les mots, et va même jusqu’à prétendre que si le FN passe, cela provoquera une «guerre civile» en France. Monsieur Loiseau, à son tour, vient de déclarer la guerre aux turfistes.


Monsieur Loiseau considère qu’il faut plumer le turfiste. Ha! voilà que je l’aperçois. Je ne l’avais pas
reconnu, après l’offensive de ce «drôle de Loiseau». (Dans le fond, c’est l’histoire d’un Loiseau qui en plume un autre). Pour adopter son langage, comment appeler ce «produit», issu de nos écoles commerciales modernes? «Un toréador, un matamore?». (Il mate à mort notre fric). Pour finir, Loiseau nous déclare : «Je trouve que le PMU dispose d’une belle mission, celle de se battre pour redistribuer de l’argent à une filière».  Battre qui? Battre le Turfiste bien sûr; le secouer vivement pour faire tomber de ses poches les derniers euros et entretenir l’usine à gaz PMU, improductive qui a pour but avoué de plumer 6.500.000 parieurs pour entretenir 70.000 socio-professionnels.


Encore une fois j’extrais mon dico du tiroir pour en tirer quelques extraits. C’est la dernière fois. Maintenant je vais le garder à portée de main, à côté de mon ordinateur. Il prétend le bougre que le terme «mission», dont s’est investi Loiseau, a une connotation religieuse. M. Loiseau est un missionnaire. Il part en croisade contre notre argent. Il va nous le prendre dans la «position du missionnaire». (Faut l’entendre pour le croire. Le voir vaut mieux que d’être sourd).


Monsieur Loiseau, posez-vous près de moi quelques minutes, et avant de picorer mon argent, laissez-moi à mon tour utiliser le mot «mission», dont vous vous sentez investi :


Le PMU n’a pas pour mission de diviser les masses, mais de les condenser. C’est ce qu’il nous a formellement promis depuis toujours.


Le PMU n’a pas pour mission de nous pousser au jeu avec votre violence, mais de nous proposer des jeux attractifs afin que nous choisissions librement d’aller vers le jeu. Vous avez inversé votre rôle. Après nous avoir promis de «gérer» les courses, vous vous ingérez dans notre vie.


Le PMU n’a pas pour mission d'organiser des chasse à courre en lâchant les chiens sur les turfistes, mais d’organiser des courses de chevaux de qualité, plutôt que de les multiplier à l’infini.


Le PMU n’a pas pour mission d'organiser un tir aux pigeons, en nous flattant grossièrement, en prétendant, triste mascarade, que nous sommes des VIP (Very Important Person), alors que nous ne sommes à ses yeux que des (Very Important Pigeons).


Il n’a pas pour mission de . . .

Il n’a pas pour mission de . . .

Il n’a pas pour mission de . . .

Il n’a pas pour mission de . . .

Il n’a pas pour mission de . . .


              (vous trouverez bientôt ici la longue liste des erreurs du PMU).


Monsieur Loiseau, nous ne sommes pas dans le contexte d’une guerre économique, mais dans un jeu d’argent. On rentre dans un jeu si le jeu nous plaît, et non pas sous votre contrainte, sous votre menace. Pour l’instant, les jeux proposés par le PMU ne nous conviennent pas. Le PMU ne produit rien. Il engendre seulement. Il engendre de la misère, et pour faire vivre 70.000 socio-professionnels, il appauvrit 6.500.000 joueurs. Cela donne une proportion de 1/100. Cent français perdent pour qu’un socio-professionnel gagne. C’est cela la vérité du PMU.


Avec votre «offensive» et votre «mission», vous m’avez déclaré la guerre. Ne m’en veuillez pas de me défendre avec des mots, là où vous m’attaquez avec des formules à l’emporte-pièces-de-monnaie. En attendant, permettez-moi de vous dire que vous avez une sacré chance! Vous êtes l’antidote de l’esprit, de l’éthique du PMU, et si le Prince de Condé était encore vivant, il vous ferait donner du bâton par ses laquais! Quand on est noble au point d’être Prince, on ne défouraille pas face au manant. (Le Prince de Condé est le véritable initiateur des courses de chevaux en France. Chantilly etc. Ne le cherchez pas dans votre tête, ce sont des notions qu’on n’apprend pas dans vos brutales écoles de commerce).



Les pronostics de Paris-Turf

Que dire des pronostics de Paris-Turf. Dans ce numéro on trouve les résultats de la veille. Sur 13 partants, l’expert-maison, après avoir déclaré que le Quinté était «facile»,  n’a pas été fichu de coller plus de 2 chevaux sur ses 5 premiers favoris et cela dans le plus grand désordre. «Shame on you!». Allez cacher votre pseudo talent d’expert au fond de votre honte. Tirez au sort vos favoris, de préférence dans le chapeau de Mme de Fo
ntenay, la belle Geneviève. Vos pronostics n’en seront que meilleur. En réalité je ne vous en veux pas trop. La multiplication des courses par le PMU a transformé votre métier, autrefois aléatoire, en une totale impossibilité. Révoltez vous contre le PMU, ou changez de métier. Essayez de pronostiquer les numéros de l’EuroMillions, c’est tout aussi difficile mais immensément plus rentable.



La lamentable profession de foi du PMU.

Dans ce numéro du 10/12/15, (et le suivant) le PMU, avec notre argent, se paye la dernière page de Paris-Turf pour nous assurer que «Un nouveau chapitre s’ouvre pour les parieurs du PMU» Il présente sa défaite (procès perdu contre un site internet) comme une victoire programmée de longue date. Puis, singeant la liste des


Moi, président,

Moi, président,

Moi, président,

Moi, président,

Moi, président,


. . . du très triste Hollande, (n’en déduisez pas pour autant que je verse coté du «primesautier» de droite), il prétend :


Pour vous, parieurs PMU, le PMU lance le e-Quinté . . . (il va retomber)

Pour vous, parieurs PMU, le PMU innove . . .

Pour vous, parieurs PMU, le PMU développe . . .

Pour vous, parieurs PMU, le PMU restera le seul acteur capable . . .

et pour finir, en lettres CAPITALES


POUR VOUS PARIEURS, LE PMU EST N°1 DES PARIS HIPPIQUES ET LE RESTE EN INNOVANT TOUJOURS PLUS.(???). 

                          (??? depuis un siècle, le PMU a tout pompé - ouaf-ouaf).


(Martèlement d’inexactitudes, d’une lourdeur insupportable. Envoyez-moi, via ma messagerie, la photo de celui qui a pondu ce texte. Ce monsieur vient de faire du roi des cons que j’étais encore hier,  . . . un vice-roi). Ce n’est pas avec ce genre de «bobards» que vous allez convaincre. C’est de l'esbroufe. Du pipeau mal joué. De la poutre aux yeux.


Si un jour le PMU, plutôt que de pomper jeux et formules publicitaires,  nous présente une bonne idée «innovante» (comme il le prétend stupidement), je vais me mettre à pleurer et vous ne m’arrêterez plus. Cela fait 67 ans que j’attends. Je commence à m’impatienter.


Ce PMU n’a pas eu le courage de la vérité pour déclarer :


«POUR VOUS, PARIEURS DU PMU, les inconséquences de Bertrand Bélinguier nous ont fait perdre le monopole des courses et maintenant nous obligent à scinder les rapports, ce qui risque de couler la passion des turfistes et l’avenir des socio-professionnels».


                                 

Les lendemains qui déchantent.


Je note que cette consternante profession de foi é été publié deux fois dans Paris-Turf. Elle est également dans de nombreux journaux hippiques, dont le seul journal «libre», Le Veinard qui résiste au monopole du «Groupe Paris-Turf» 


Malgré tout, ce même 11/12/15, on peut lire en première page du journal  Le veinard: «Effondrement des enjeux! La responsabilité des dirigeants est engagée!» Et Patrick Lanabère, dans sa rubrique «Libre opinion» constate:  «Cette séparation des masses est une véritable tombe pour le PMU, creusée par les dirigeants eux-mêmes . . .» Voilà un vrai courage journalistique. Je découvre que Lanabère regrette lui aussi que le PMU ait choisi la séparation des masses, plutôt qu’une ouverture de la concurrence, en permettant aux petits sites de jouer en «masse commune».


Aujourd’hui, cela me semble trop tard. Bélinguier, principal responsable, qui avait préparé le terrain pour sa réélection en augmentant le nombre de votants (de 50 à 56), a enfin pris conscience de sa désastreuse gestion, a tourné casaque, et après avoir fait le forcing pour rebâtir Longchamp, dont il s’attribuera plus tard les mérites, nous fait une fausse sortie pour raison d’âge avancé, et part en retraite.  Ceux qui restent semblent peu enclins à la fusion des petits sites en masse commune, qui serait à leurs yeux une déshonorante reculade, et comporte maintenant le risque de voir les petits sites, beaucoup mieux gérés que le «Géant Vert», prendre une réelle importance, face aux maladresses à répétition du PMU. Et en effet, le risque est là.



                                                Vous avez le bonjour de Mister.Y, ce 11/12/15


Les conséquences de la séparation des masses.



Suite tout de suite ou plus tard. Qui survivra verra.