En 2015, à ce jour, deux attentats

ont profondément marqué les français.


Un premier attentat en début d’année a massacré les dessinateurs d’un hebdomadaire satyrique. Quatre millions de français ont défilé et confirmé le droit à la liberté d’expression. J’en ai longuement parlé dans le chapitre «Je suis CHARLIE» en soulignant le comportement légèrement opportuniste de Paris-Turf et surtout du PMU, dont la «douleur sincère» se traduit entre autres par cette photo . . .


C’est cela le PMU/PMH. Ci-haut on voit le podium d’arrivée du Prix de Belgique 2015 à Vincennes, champagne et grands sourires, tout en présentant le petit panneau, «Je suis Charlie» dans la plus grande nonchalance. De Bellaigue (au centre) être d’une sensibilité émotionnelle inégalable, est le seul homme qui fête la défaite de «Charlie» . . . au champagne! J’imagine que dans les vestiaires, les fêtards vont sabrer le champagne à la santé des disparus.


Et puis, le 13/11/15, nouvel attentat, d’une tout autre ampleur. Environ 130 morts et des centaines de blessés dont certains resterons marqués à vie, (la plupart très jeunes, ils assistaient à un concert de musique moderne).


Bien entendu, le lendemain, les courses de chevaux ont été interdites pour des raisons de sécurité. Je suis certain que le PMU ne les aurait pas supprimée de lui-même. J’en veux pour preuve qu’en première page d’un Paris-Turf endeuillé (sali par un excès d’encre noire serait plus juste), le PMU ne manque pas de faire savoir que les courses importantes, et notamment le Quinté, seront reportées. On aurait pu s’attendre qu’elles soient simplement annulées, mais quelles que soient les circonstances, le tiroir-caisse du PMU est prioritaire. Le PMU ne lâche jamais sa proie.


Mis à part le côté choquant de cette attitude, je ne vois pas très bien où est le réel intérêt du PMU. Les courses à reporter doivent venir s’insérer dans les courses des jours suivants, dont les départs sont programmés tous les quarts d’heure, à raison d’une moyenne de plus de 50 courses par jour! Par ailleurs, le portefeuille des parieurs (oublions le terme turfistes, il n’y en a plus), n’est pas extensible, et l’ajout de ces courses va étaler la confiture. Le PMU est dans la configuration du «ramasse miettes», du pousse-mégots.


Le lendemain, les courses sont autorisées mais à «huis clos». Le PMU, toujours via Paris-Turf, ne manque pas de nous faire savoir qu’une minute de silence sera observée avant le départ des opérations. Voilà un geste symbolique qui, s’agissant de courses à «huis clos» prend toute sa signification et son ampleur. Les gradins vides sont restés absolument silencieux pendant toute l’après-midi! C’est la plus longue minute de silence de toute l’histoire de l’humanité. Mais ce qui m’a choqué reste à venir.


Le lundi 16 novembre 2015, Sylvain Copier (toujours lui), se colle devant son clavier et dans la rubrique «Côté Parieurs» écrit :


«Un turfiste de Gif-sur Yvette (Essonne), a eu la chance de disposer à la fois des cinq premiers dans l’ordre et du Numéro Plus 1731. A l’heure où les effroyables attentats frappaient la capitale, il empochait quant à lui très exactement un peu plus de 2,5 millions d’euros . . . etc.


Mis à part l’expression «très exactement un peu plus» que je n’ai pas eu l’occasion d’entendre ou de lire depuis 83 ans, (on en apprend tous les jours, il suffit d’attendre huit décades). je me demande ce qui a bien pu se passer dans la tête du journaliste (?) Copier.


En perpétuelle quête de sensationnel, Copier s’est permis de faire le rapprochement entre la «malchance» de 130 victimes des attentats, avec la «chance» de 1 joueur de hasard qui a «empoché» deux millions et demi. Amalgame gauche et odieux!


Or Copier ne sait compter que jusqu’à 100.000€, barre symbolique au delà de laquelle, selon lui, un pauvre joueur de hasard est automatiquement transformé en grand turfiste gagnant. Au delà de ces 100.000€, Copier perd tout contrôle et son clavier s’égare dans les méandres de la grosse nébuleuse qui lui tient lieu de cerveau. A hauteur de 2.500.000 €, soit 25 fois plus que sa barre des richesses, c’est la syncope qui le guette.


Et puis il y a la vulgarité du terme «empocher». 2.500.000 €, en  coupures de 100(la plus courante, les billets de 200 et 500€ ayant disparu de la circulation), font un tas de papier qui pèse environ 100 kilos. Il y faut de grandes poches solides.


Décidément, Monsieur Copier, vous aurez des poches sous les yeux avant que vous ayez la moindre idée de ce qu’est une proportion mathématique et surtout un minimum de pudeur en matière de comparaison de deux situations, ici pourtant diamétralement opposées, l’une étant la mort de 130 innocents et l’autre la richesse d’un innocent les mains pleines. Il vous faudra plus qu’une vie pour rattraper votre retard sur les réalités de notre existence.



Curieus
ement, en cette 3° page de Paris-Turf du 16/11/15,  dans un article qui jouxte les élucubrations de Sylvain Copier,  dont le titre est  «La moins mauvaise des solutions», M. Ludovic Hellier évoque les choix du PMU et termine son article en déclarant :


«L’institution (le PMU), est-elle dans une situation si dramatique qu’il faille, coûte que coûte, quelles que soient les circonstances, assurer la recette? Je vous remercie, M. Hellier de votre clairvoyance et de votre courage. Oui, il faut un certain courage pour venir à l’encontre des «présidents du PMU et de la presse hippique.


Comme le prétend cette première page, le monde hippique est  peut-être solidaire, mais sûrement pas très solide. Il est surtout opportuniste. De gaffes en bêtises, d’âneries en maladresses, de bévues en extravagances, d’imprévisions en aveuglement, d’aberrations en erreurs MAJUSCULES, le PMU en est là. Il racle ses fonds de tiroir et ratisse nos fonds de poche.


A mon âge, on travaille la nuit et on veille le jour. Ce mercredi 18/11/15, vers 5 heures, pendant que je corrige les 100 erreurs de ce texte et en peaufine les images, la télé m’informe d’une nouvelle confrontation police/kamikazes aux portes de Paris, à Saint-Denis. Il y aura deux morts (2 kamikazes , dont une femme, se font sauter - quelle époque - Autrefois les jeunes filles, plutôt que de se faire sauter, se laissaient sauter - nuance - c’est la première fois en France qu’une femme se fait sauter), et six blessés parmi les policiers. Il est 5 heures, Paris s’éveille. Je n’ai pas sommeil. (paroles de Jacques Lanzmann pour Jacques Dutronc).


Vous qui passez par là, ouvrez cette fenêtre pour dissiper la fumée de poudre, de brûlé et de cigare. Il suffit de cliquer sur Jacques Dutronc, ci-haut.  (Pour revenir à ce site, arrêter la vidéo et cliquer sur le «<« en haut gauche de votre ordinateur ou smartphone).







Quel dommage que la tirelire de Vincennes n’ait pas été également décrochée ce 18/11/15. Cela prive l’excellent Copier de faire dans son «Côté Parieurs» un nouveau parallèle entre la chance des uns de gagner quelques millions, et la malchance des autres de perdre la vie.


Sacré PMU, sacré Paris-Turf, sacré Copier, sacré Opportunisme.

Je compatis . . .

                                                                              Mister.Y le 18/11/15

                                                                      


Emotion et instrumentalisation.


Ne pas confondre compassion sincère et instrumentalisation de l’émotion des autres pour faire du fric.


La vie est un immense théâtre. Tout comme au PMU, qui joue mieux, gagne mieux. Si vous saviez, messieurs du PMU, messieurs de Paris-Turf, ce que votre jeu est piètre, misérable, vous iriez vous cacher, vous iriez vous coucher.


Cette première page du 16/11/15 de votre journal, (voir en haut) chargée à «mort» d’encre noire, est une photo propre, sortie de votre ordinateur. La réalité est tout-autre. Quant on tient votre journal en main, on est agressés par un sentiment de salissure, plutôt que de deuil. On a les mains souillées. On a envie d’aller prendre une douche. Votre totale ignorance des règles fondamentales de la mise en page, de la sélection des couleurs, de l’équilibre entre les aplats et les réserves. Votre «goût de chiottes» vient contrecarrer toute notion d’esthétisme moderne, dont vous vous prévalez pourtant. Votre inobservation des phénomènes de contagion et de transparence dus à la piètre qualité de votre papier, torchonnent le torchon. Apparemment vous ne sortez pas de l’Ecole Estienne, mais de chez Roblot. Ces derniers sont beaucoup plus sobres dans l’emploi de cette salissure extrême qu’est le noir par rapport à la pureté du blanc. Vous détenez le privilège d’être le vilain canard noir de la presse française.


Soyez en deuil, sans nous parler des courses perdues. (Tant que vous y êtes, Monsieur Copier, vous êtes vous lancé dans un savant calcul pour savoir qu’elles étaient les probabilité que l’une des victimes soit un turfistes, perdu à jamais?). Parlez-nous avec sincérité de votre peine, sans évoquer votre probable compensation de recette, en différant telle ou telle course. Ou alors, ignorez tout cela et continuez, à nous ensemencer de vos pronostics et nous vendre du vent pendant que nous récoltons la tempête.


Monsieur Copier, profitez de toutes ces minutes de silence que nous impose ce drame national pour réfléchir. Il serait de bon aloi de ne pas mélanger «caisse en sapin» et «tiroir-caisse». A mieux y regarder, PMU et Paris-Turf qu’est-ce? Des tiroirs-caisses!


C’était un . . .

petit ajout qui baise, un petit baiser sur la joue, (respectueusement).                                                                                     

                           

                                                                                                Mister.Y, ce 19/11/15`


-----------


Ajout du 22/11/15


Et ça continue. L’exploitation commerciale de la détresse des autres est à mon sens ce qu’il y a de plus odieux. Nous avons vu plus haut comment De Bellaigue affiche sa commisération entre sourire et champagne.


Ce 21/11/15, je me rends à Vincennes pour assister au Prix de Bretagne. A l’entrée on me tend un drapeau français, rapidement bri-collé sur un petit tube en plastic blanc. C’est le «geste» du PMU, de son département Trot, pour s’associer à la douleur des victimes des attentats. Que la population française, spontanément, affiche des drapeaux aux fenêtres, ou sur certaines usines ou magasins ou édifices publics, cela me semble légitime et sincère. Mais que le PMU, organisme qui ne produit rien qu’une certaine misère, dans le contexte d’un jeu d’argent, commande des stocks de drapeaux (avec l’argent des turfistes) et mette en main des visiteurs cet  emblème en conseillant de le déployer sur les gradins, est une démarche fortement teintée d’opportunisme commercial.


Je me remémore les grands Prix de Bretagne des anciennes années, et d’une foule énorme criant à tue-oreilles sur les gradins. Si c’était encore le cas, je me demande comment on pourrait tous et en même temps déployer ces drapeaux sur les gradins. Cela masquerait les chevaux. Fort heureusement, je suis tout seul sur ces gradins-là. Situation ridicule, d’autant plus qu’en rentrant, en même temps que le drapeau, on m’a tendu un grand gant en carton (main droite), de 50 centimètres de long, faisant l’éloge de ••••opodo-races (un article est consacré à cette organisation tentaculaire), et qu’on ne peut absolument pas plier pour tenir le fameux drapeau. «J’ai pas l’air d’un con» tout seul avec mon petit drapeau et mon gant ••••opodo, entrain de crier pendant la course «opodo! au poteau! opodo! au poteau!». (au poteau d’arrivée, bien entendu).



Je vous présente

les gradins

de Vincennes,

ce 21/11/15

quelques minutes  avant le départ du

Prix de Bretagne.


Joli résultat,

M. de Bellaigue.

Mes félicitations!


Il doit vous rester

un sacré stock de

drapeaux et de gants!


Oui, M. de Bellaigue. Il y a chez vous toute une science de l’échec. Il faut toute une vie de travail et d’observation, pour arriver à de degré d’incompétence.


Côté chevaux  - figures-vous que bêtement, je suis venu surtout pour voir les chevaux, et non pour être agressé par ces publicités après fouille à l’entrée. Ce piètre Prix de Bretagne ne comporte que 14 chevaux. Malgré ce petit nombre de partants, Paris-Turf, «comme d’hab», s’est planté. Avant Hallopé, l’art du pronostic était aléatoire. Depuis que Paris-Turf prétend être La Bible, il est devenu trompeur. Résultat des courses : seulement 5 gagnants au Quinté, 85.000 euros à la clé. Pauvre Copier, sa fameuse barre des 100.000 euros n’a pas été atteinte. Dans son «Côté parieurs» de demain, il n’aura rien à dire, et nous pondra la première connerie qui lui passera à l’esprit, ce qui m’obligera à travailler la nuit pour le «corriger».


Quelle époque! On est tombés dans un suc qui sent étrangement le caca. Je me trompe peut-être. Je l’espère en tous cas. Par  précaution, je quitte une minute ce clavier pour aller chercher un «spray» déodorant.

                                                               Mister.Y, ce 22/11/15`



Regardez comme c’est mignon.

D’une élégance folle! (ce gant en carton ne fait que 50 cm de long) tout à fait assorti au coté chevaleresque des courses de chevaux.


Après le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, nous avons maintenant les ••••opodoraces,

(les courses de chevaux ••••opodo).

Un chapitre sera consacré à cette nouvelle invasion, cette nouvelle dégradation de l’image des courses. Bravo De Bellaigue!


< Oui, j’y étais!

J’étais même le seul con à me trimballer ce truc d’une main et le drapeau de l’autre.

(J’ai honte.vraiment).



Messieurs les présidents de tout poil, y compris les chauves, qu’avez-vous fait du PMU? Qu’avez-vous fait de la passion de millions de français? Il y a dix ans, dans mon premier rapport, puis il y a deux ans, dans ce site, j’avais promis . . .


Je veux bien que ma passion pour les courses me tue.

Je ne permettrai à personne de tuer ma passion.


Avant de partir pour un monde qui ne peut être que meilleur, je vous promets de vous faire toucher du doigts les profondeurs de votre médiocrité. C’est pourtant difficile. C’est abyssal même.


Ne doutez pas de la qualité mon dédain.


                                                                                                Mister.Y, ce 22/11/15`










 

    Cliquer sur le Volcan

       pour atteindre la liste

       des chapitres disponibles

                                    Opportunisme

 
Cliquez sur le Copier
pour revenir dans un monde
plus réaliste,  plus respirable
Cliquez sur le cigare de
Jacques Dutronc
pour vous réveiller
à 5 heures du matin.