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petite vidéo amusante en bas

Courses d’Obstacles ?

 
Au mieux, votre argent vient de se casser la gueule.

Au pire, le cheval que vous avez joué est mort.


Il y a maintenant plus de chevaux morts en course d’obstacles que de taureaux sacrifiés dans les arènes !


Les jockeys d’obstacles terminent leur carrière avec des dizaines de fractures et  . . . ne font pas de vieux os. Certains, pas souvent, mais trop souvent, se tuent en course. Il n’y a pas si longtemps, on considérait que les courses de Formule 1 étaient le sport le plus «mortifère». (Quel vilain mot. C’est la première et dernière fois que je  l’emploie. Il m’a des plus déplu)Aujourd’hui, ce sont les courses de chevaux d’obstacle qui détiennent ce triste record.


A vous de jouer . . .

Courez au guichet de PMU.

Faites attention à ne pas tomber.

Dites adieu à votre argent. Il va tomber . . . dans les caisses du PMU.


Conseil du jour(et de la nuit, avec toutes ces nocturnes) :

Les Courses d’Obstacles sont le plus beau spectacle que peut offrit le cheval. Mais le prix à payer est trop cher! Je le regrette mais mon conseil est :


Ne jouez que dans les Courses d’Obstacles où on a méthodiquement supprimé tous les obstacles et rebouché les trous des courses précédentes.

                                                                                Mister.Y 28/06/13




Arrêtons la boucherie.

Ce 15/07/13, au moment où je vous écris, à Dieppe, deux chevaux tombent et les jockeys ne se relèvent pas. On neutralise la course. On ne peut pas faire autrement. Au second tour il aurait fallu écraser les deux malheureux jockeys, déjà mal-en-point, ce qui aurait été très mal vu. J’attire l’attention sur le commentaires du crétin de présentateur d’Equidia . . . (désolé, il n’y a pas d’autre adjectif dans la langue française pour qualifier ce con-là) . . . s’exclame:  «Les deux jockeys ont provoqué l’arrêt de la course» (???) Non, cher crétin, ils ne l’ont pas provoqué. Ils ne l’ont pas fait exprès. Il aurait été plus juste, plus journalistique de dire: «La course a été neutralisée en raison de la chute de deux jockeys» Et évidemment il ajoute: «La course a été neutralisée, mais rassurez vous, elle sera recourue en fini de journée, après la 8° course, en 9° position». Là on retrouve l’esprit PMU et Equidia. Le journaliste ne s’inquiète pas de la santé des jockeys, mais nous «rassure» sur la reprise de cette course, plus tard. (salopard) Quelles qu’en soient les raisons, il n’est pas question d’annuler une course et de rembourser. Cela nuirait trop au chiffre d’affaires. Faisons d’abord du chiffre, après on verra.


Arrêtons la boucherie des chevaux et parfois des hommes. La vie est précieuse. Ne la risquons pas pour soutenir les recettes du PMU, ou pour gagner et plus souvent perdre à un jeu d’argent à ses guichets. Je confirme. Ne jouez jamais dans les courses à obstacle. Il y a tant de façons de perdre aux courses, sans de surcroît contribuer, par notre jeu, à faire perdre la vie aux chevaux (souvent) et celle des jockeys (parfois, mais trop souvent).


Il y a une trentaine d’années, sur un hippodrome de province, j’ai vu 4 chevaux tomber. Ils sont été achevés au révolver sous les yeux de la foule, puis trainés par un tracteur, façon taureaux, dans une corrida espagnole. De nos jours, c’est plus discret, mais le résultat est le même.


Les professionnels n’ont pas oublié certains accidents. Notamment celui du plus grand jockey d’obstacle de l’époque, Claude Deleuze, qui depuis un demi-siècle est contraint au fauteuil roulant.


Il y a quelques années, sur un champ de courses de province, un cheval très connu est tombé et a été abattu sous mes yeux. Le lendemain, constatant que Paris-Turf n’en parlait pas, je m’en suis étonné auprès du journaliste que j’ai eu au téléphone. Réponse: «On ne relate pas les chevaux morts en course . . . il y en a trop!». A l’époque, à Paris-Turf, il y avait une rubrique appelée «Les chevaux et les astres». Je me suis permis un petit jeu de mots à la con, dont j’avais et j’ai su conserver le secret et je lui ai fait remarquer: «Dans votre journal, les chevaux et les astres, oui! Les désastres des chevaux, non!». Décontenancé, il m’a raccroché au nez. Et en effet, si on peut exploiter la croyance populaire pour vendre du papier, il est difficile de parler des chevaux morts en course, ce n’est pas très «vendeur». Depuis, Paris-Turf a sucré la rubrique «Les chevaux et les astres», mais il n’évoque pas pour autant les chevaux morts pour l’amélioration de la race chevaline et celle du compte en banque du PMU.





Pas de trucage ici.

La photo est bien

dans le bon sens.

Les courses d’obstacle

n’ont pas de sens.


Les courses d’obstacle

je n’irai pas jusqu’à dire

que je les «haies»

Mais tout de même,

tous ces chevaux,

tous ces jockeys

cul par dessus tête . . .



Il faut toujours essayer de terminer sur une note plus gaie. Nous sommes si nombreux, que tout existe dans la nature humaine. Une petite fille de 10 ans, saute des obstacles à la manière d’un cheval. Vous ne me croyez pas? Vous avez raison. Plus menteur que moi, même moi je ne me croirais pas.    A tout hasard, cliquez ici


                                                                                  Mister.Y 09/11/13

Additif du 20/05/13


Monsieur Guillaume MACAIRE.

Bien que désapprouvant les paris sur les courses d’obstacle, cela ne m’empêche pas, dans les grandes occasions, de me rendre à Auteuil, ne serait-ce que pour alimenter ce foutu site. J’ai assisté à ce grand spectacle qu’a été le Grand Steeple-Chase, le dimanche 19/05/14. J’ai admiré le courage et la lutte de Storm of Saintly, entraîné par M. Macaire, qui finit par l’emporter sur l’intraitable Shannon Rock. Du grand spectacle. Mais Macaire n’est pas tout seul, tout en étant le seul Macaire.


Je ne retire rien de ce que je pense concernant les «paris» sur les courses d’obstacle, tout en reconnaissant la beauté de la chose. Je suggère toutefois à mes lecteurs de rester spectateurs. Tant pis pour le PMU. Ne vaut-il pas mieux gagner avec un monté au trot (vilain spectacle) que de perdre au Grand Steeple-Chase? Mon but est de défendre les intérêts des turfistes, et quoi qu’on en dise, dans cette discipline, la moyenne des favoris à l’arrivée, en raison des incidents de course, est défavorable.


Cela dit, je regrette que Monsieur Macaire n’ait pas continué ses rubriques dans Paris-Turf. Du grand art, soutenu par un français admirable. Moi qui lis tout Paris-Turf, j’ai découvert ses textes seulement à partir du 15°. Les 14 premiers étaient imprimés par Paris-Turf sur un fond gris soutenu, tuant à la fois le contraste et les yeux des lecteurs. A Paris-Turf, on écrit sans relire. On peinturlure dans la plus grande ignorance de l’art de la mise-en-page. Je me suis donc muni d’une grosse loupe, ce qui m’a permis de découvrir les rubriques précédentes.


«L’homme qui murmurait à l’oreille des
chevaux».


Quelle titre sublime. Quel film merveilleux. Quel Jean-Michel Bazire opportuniste!  Il a eu le culot, l’inconscience tout un temps, de se glisser à la place de Robert Redford, pour en faire son slogan à des fins mercantiles. On peut à la fois être un grand driver et un . . . (ne soyons pas désobligeants ici, ce ne sont pas les occasions qui manqueront).


En pensant à M. Macaire, j’ai envie de tenter  un petit . . .

                          «l’homme qui apprend au cheval à être cheval».

                                                                                 Mister.Y 20/05/14

                                          (quelques jours avant la fermeture de mon site).            

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A la réouverture de ipmu.fr, après une fermeture forcée de 15 mois, j’ai entrepris de mettre à jour les différents chapitres avant de les lancer en pâture à votre désapprobation. Ce chapitre concernant les courses d’obstacle a été remanié le 07/11/15, et c’est justement ce jour-là qu’à la dernière haie du Grand Prix d’Automne, le cheval «Saint-Firmin» a fait une chute mortelle, devant un public clairsemé.  

Coïncidence?  Non!  Fréquence!