Au PMU,

les lumières

se sont éteintes.



Si tant est qu’elles aient été allumées par le passé.

Rien de moins sûr.


Non, M. Bélinguier !

Le PMU, ce n’est pas . . .


Une usine à gaz, fut-il d’origine Qatari,

Une course ennuyeuse tous les quarts d’heure,

Des propriétaires qui se ruinent,

Des entraîneurs qui ruinent leur santé,

Des jockeys surmenés,

Des journaux hippiques qui s’éteignent,

Des présentateurs télé qui s'essoufflent,

Des pronostiqueurs désorientés,

Une course des turfistes aux guichets du PMU,

Des enfants dans le milieu malsain de joueurs d’argent,

Une braderie d’hippodromes,

Un terrain de foot et ses braillards,

Un tripot à poker,

Une tirelire, carotte à turfiste, qui ne tombe qu’au trot,

Un SpOt, qui appauvrit les résultats des turfistes studieux

Un Flexi, qui disperse les rapports,

Des bonus miséreux,

Des publicités scandaleuses,

Des slogans mensongers,

La fête à Neu-Neu sur les hippodromes,

Un copier/coller systématique des idées des autres,

La multiplication des jeux,

La dispersion des masses d’enjeu,

La défenestration de l’argent des turfistes à l’étranger,

De mesquines cachotteries comptables de certains jeux,

De petites courses de mauvais chevaux,

Une désertification des hippodromes,

Les retenues au niveau du centime,

La suppression du pénétromètre (galop),

Les cartes de crédit, incitation à un jeu excessif,

La publication d’un torchon, vendu au dessous de son

        prix de revient, ou carrément offert,

        qui détruit la presse hippique sérieuse.

Etc, Etc, Etc.   (scandaleux, ruineux Gény-Courses, revendu depuis)


Je ne comprends pas votre retour «aux affaires», Monsieur Bélinguier. Après 12 ans de mauvais et loyaux services, vous avez été contraint de quitter votre poste de Président du PMU. Vous êtes sorti par la grande porte et rentré par un vasistas, à un poste subalterne. Etrange.


Chassez le Bélinguier, il revient au Galop. 

Pour faire quoi? Serrer quelques paluches à gauche, quelques pognes à droite, quelques discours sirupeux, toute langue de bois dehors, face à un micro d’Equidia, en présentant votre meilleur profil?

Tout cela est inconsistant, sans aucune projection sur l’avenir.


Monsieur Bélinguier,

Vous avez fait du paraître votre raison d’être.


Avant vous les courses étaient aléatoires.

Aujourd’hui elles sont hasardeuses.

Avant vous nous avions un espoir de gagner.

Aujourd’hui, nous avons la certitude de perdre.


Monsieur Bélinguier, en 12 ans, vous avez su dénaturer les courses de chevaux. Le PMU y a perdu son âme. Vous avez su mécontenter tout le monde. Si vous étiez conscient de votre action, à votre tour vous seriez, comme nous, très mécontent de Monsieur Bélinguier.


Ne venez surtout pas prétendre que pendant 12 ans, le PMU, grâce à votre action, à progressé tous les ans pour dépasser les 10 MM€. Cela est la logique résultante d’une politique suicidaire, multiplication à outrance des jeux, multiplication à désespérance des réunions que l’on appelle aujourd’hui «la fuite en avant» ayant pour conséquence l’augmentation des recettes, certes, mais également une exponentielle incontrôlable des dépenses qui détruisent la marge. Vouloir faire de l’argent, coûte que coûte a un coût. Mais ce coût ne peut pas dépasser les bénéfices qu’on en espère, faute de quoi vous coulez «la boîte PMU». Et dans cette boîte, il y a la passion de 6.500.000 turfistes, dont la mienne, et ça m’emmerde, voyez vous! Demain le PMU va se casser la gueule. Je l’ai dit hier.


Actuellement, pour des raisons politiques, le mot à la mode en France est : démission. Tout le monde demande la démission de Hollande. Pourquoi pas la vôtre dans la foulée. Et si on intervertissait? Hollande au PMU et Bélinguier à l’Elysée. Par mauvais temps, il faut essayer tous les parapluies.


Démissionnez et venez nous rejoindre sur les gradins d’un hippodrome, plutôt que de parader au milieu d’un rond de présentation et vous glisser au milieu de toutes ces mièvres photos. Vous pourrez ainsi contempler, pour la première fois de votre vie, le triste spectacle des courses à la française, telles que vous les avez dessinées, et telles qu’elles sont perçues aujourd’hui, côté turfistes.

                                                                                   Mister.Y  12/11/13

On est mal barrés.

Quand Bélinguier se sera barré, on va mettre qui à la tête du PMU? Son héritage est désastreux. On est mal barrés. Messieurs les candidats à la présidence du «Galop»,

Il faut absolument que je vous parle de Carlo Ponzi.



Le «système Bélinguier ne peut absolument pas marcher.


Parler de «système» Bélinguier est légèrement flatteur. M. Bélinguier rafistole plutôt que de construire, d’innover. Michel Audiard, dialoguiste du film «Le Pacha», fait dire à Jean Gabin : «Il ne faut pas parler aux cons, ça les instruit.» J’estime, Monsieur le Président, que vous ne faites absolument pas partie de cette catégorie privilégiée, bien heureuse. Je vais donc vous parler de choses qui fâchent.


Les Pharaons d’Egypte, pour voyager après leur mort, se sont fait construire des tombeaux inviolables
et indestructibles, les Pyramides. Ils s’y faisaient embaumer et ensevelir avec victuailles, femmes et serviteurs (vivants) ainsi que leurs trésors. Ces monuments, comme chacun le sait, comportent un carré de base, qui va en se rétrécissant à 45°, au fur et à mesure qu’on s’élève, pour se terminer par une pointe. Le centre de gravité est très bas. L’érosion est minime. Aucun danger de renversement. Tout ce qui est construit sur Terre finira par s’écrouler, sauf les pyramides qui résisteront tant que la Terre ne subira pas un chamboulement grave.


Utilisation du système pyramidal à des fins d’escroquerie.

Je vous présente M. Carlo Ponzi, le «bel italo-américain gominé», qui dans les années 1920, inventa à New-York un système pyramidal de revenus financiers. Il promettait à ses investisseurs jusqu’à 50% de revenu de leur capital, et . . . tenait parole. Les premiers bénéficiaires, s’en ouvrirent aux autres, et tout le monde voulut investir dans ces affaires miraculeuses. Les anciens créditeurs recevaient leur intérêts régulièrement, payés par les nouveaux investisseurs, de plus en plus nombreux. Mais très vite Ponzi ne trouva plus assez d’investisseurs pour payer les investisseurs précédents, et la pyramide s’écroula. Après de nombreuses années de prison, Ponzi termina sa vie dans la misère la plus noire.


De nombreux petits imitateurs tentèrent de faire fortune avec ce machin-là, sans jamais y parvenir, jusqu’au jour où l’explosion du bloc communiste ouvrit la porte au capitalisme et de nombreux escrocs, profitant de l’ignorance du monde financier de ces populations, montèrent des affaires similaires. La plus importante est la pyramide financière Albanaise. Elle ruina des milliers de porteurs, créa une émeute et se termina dans un bain de sang. Des milliers de morts!


Et puis vint le très rassurant . . . Madoff.

Et nous voilà confronté avec un homme organisé, le financier qui rassure.
Bernard Madoff a eu la patience de préparer son escroquerie pendant des décades. Toute affaire pyramidale est basée sur la confiance. Madoff crée à New-York, une société de courtage dans les années 60, s’intéresse aux marchés électroniques et finit par devenir le président du conseil des directeurs du Nasdaq. Rien que ça. Son affaire ne reste pas privée. Elle devient un fond de courtage public, «Madoff Investment Securities» et ce n’est que dans les années 90, trente ans plus tard, alors que son «fond» a acquis une notoriété internationale, qu’il se lance dans une Pyramide de Ponzi infernale. Il engage une légion de prospecteurs de haut niveau, qui sillonnent le monde et proposent des taux de rendement élevés, mais crédibles, autour de 10 à 12%, et finit par convaincre de nombreuses banques. Tous les investisseurs sont rémunérés en temps et en heure. Une banque en entraînant une autre, Madoff finit par récolter des sommes d’un total estimé à plus de 50 milliards de $, dont une grande partie a été reversée aux premiers investisseurs sous forme d’intérêts. En finalité, la perte sèche des investisseurs, non encore définitivement calculée, devrait se situer autour de 10 milliards d’euros, les derniers entrés dans le système étant les plus lésés. Son «affaire» aurait pu survivre encore longtemps, si la crise des «surprimes» de 2008 n’avait pas entrainé la chute de la banque Lehman Brothers, et la découverte d’énormes actifs liés à son fond. Madoff a été arrêté et purge actuellement une peine de prison de 150 ans. Emprisonné depuis 7 ans, il ne lui reste à tirer que 143 ans. S’il se conduit bien, il bénéficiera sans doute d’une remise de peine et dans un siècle tout au plus, vers l’année 2115, il sera libre de recommencer. En France, de nombreuses banques ont été «plombées» par Madoff. On estime que les sommes perdues voisinent les 2 milliards. A elles seules, les banques Natixis et Paribas ont perdu 800 millions d’euros.


Cette sacrée Pyramide de Ponzi, prend des aspects et des responsabilités morales et pénales différents, suivant qui l’utilise. Tant que l’utilisateur est un «privé» et monte sa pyramide à son profit, il est coupable et termine en prison. Mais dès que cette pyramide est utilisée par un Etat ou une organisation sous tutelle, on lui découvre des qualités vertueuses . . .


Les dettes de l’Etat Français.

Mais que font les Etats, et notamment l’Etat Français, sinon que d’utiliser, consciemment ou inconsciemment, (ce qui serait encore plus grave), la Pyramide de Ponzi? Depuis de nombreuses décades, les politiques, pour se faire élire, promettent. Une fois élus, il faut tenir les promesses, au moins en partie, et ça coûte bonbon. Les impôts n’y suffisent pas. On emprunte des sommes colossales. Survient une nouvelle élection, on promet à nouveau, on tient en partie, on emprunte à nouveau, et dans cette France à la politique décousue, de fil en aiguille, la dette publique française (vous et moi) dépasse les 2.000 milliards d’euros. Deux mille milliards s’écrit : 2.000.000.000.000 avec 12 zéros. Hélas, devant ces zéros, il y a le chiffre 2. Ce montant épouvantable divisé par le nombre de français représente environ 31,000€ par personne, y compris les bébés nés il y a 5 minutes et les vieux séniles dont je suis. Il faut ajouter à ces chiffres les endettements des communes, ce qui porte votre dette, oui, la vôtre, cher lecteur, entre 35.000 et 40.000 euros par personne, suivant l’endroit où vous habitez. Situation inextricable. La dette publique ne sera jamais payée.


Aujourd’hui, entre les riches qui partent, les pauvres qui restent, les temps qui se font mauvais, la récolte de l’impôt arrive à peine à courir les intérêts de la dette publique sur ces 2.000 milliards et très bientôt, il faudra emprunter pour payer les intérêts. Une fois ces intérêts payés, les caisses sont vides. il faut emprunter à nouveau pour faire «vivre» la France. (retraites, écoles, sécurité sociale, retraites, infrastructures, défense, police, gendarmerie, etc.). A mes yeux nous vivons l’explosion d’une véritable Pyramide de Ponzi, tout à fait légale, mise en place tout de suite après le gouvernement Giscard (quand Giscard d’Estaing est parti, il a laissé un solde positif, mais a été imprévoyant avec ses rentes indexées sur l’or), où on ne trouve plus assez de contribuables pour couvrir les dépenses de la France. D’où cette avalanche de taxes, très mal perçues, toujours contestées, payées en partie. De plus en plus de français descendent dans la rue, et pas seulement pour s’y promener.


Le mouvement des départs pour l’étranger s’accélère. Il n’y a pas que les capitaux qui partent, il y a surtout les cerveaux. Aujourd'hui, les meilleurs élèves, sortis de nos grandes écoles, s’expatrient pour New-York,Londres, ou Silicon-Valley. Bientôt ils feront payer cher à la France les brevets d’invention ou les produits qu’ils fabriqueront ailleurs, après avoir été formés dans nos écoles, à grands frais. A cela il faut ajouter que pratiquement aucun entrepreneur étranger ne désire s’installer en France. Cette France qui maintenant colporte l’image d’un des pays les plus taxés du monde, qui s’enfonce lentement mais sûrement dans un marasme irréversible, d’un climat d’insécurité. (L’épisode de la chemise arrachée à un haut responsable de Air-France, vue par le monde entier, ayant fait la «une» des plus grands journaux télévisés ou «papier» n’est pas pour rassurer des investisseurs étrangers). C’est la spirale de la mort. C’est définitivement une Pyramide de Ponzi.


Pendant ce temps là, à Droite on se divise, on se bouffe le nez. A Gauche on fait une politique incohérente, un pas en avant, deux pas en arrière et l’impopularité du Président a atteint 79%, record absolu (10/11/13). Et un peu plus loin, sur la droite, on promet la sortie de l’Europe et le retour au Franc, ce qui serait un désastre sans précédent. Voyez-vous une solution à tout cela? Pas moi. Et pendant ce temps . . .



La petite Pyramide de Ponzi du PMU !

Pendant ce temps, Bélinguier, l’air de ne pas en avoir l’air, tricote à son tour . . . sa petite Pyramide de Ponzi, bien particulière, inconsciemment, innocemment, sans même s’en apercevoir.


Bélinguier ne tient aucun compte du passé. Je pense même qu’il l’ignore totalement. Dans les années 60, quatre génies sont tombés dans l’escarcelle du chanceux André Carrus. (celui que j’ai appelé dans mon rapport de 2005 «l’orifice le mieux garni de nouilles» Ne le répétez pas, j’ai honte) les a dépouillés de leur talent et s’est proclamé le plus grand inventeur de jeux d’argent de l’humanité. André Carrus est aux PMU ce que sera plus tard Jean-Marie Messier à Vivendi. Le «Roi du Monde» (j’en parlerai dans l’histoire du Tiercé. Le pauvre Carrus n’a jamais inventé le Tiercé, ni les pinces et tickets à encocher, ni le fil à couper le beurre. Tout cela le dépassait).


La réussite du Tiercé est due non seulement à l’équilibre parfait de ce jeu, mais également à un incident de course. Lors d’un Tiercé de 25 partants, après une hésitation de choix de piste, un tassement se produisit à l’avant de la course, et les trois tocards qui traînassaient à l’arrière, contournèrent le peloton et vinrent prendre les 3 premières places. Pour la première et dernière fois de son histoire, le Tiercé n’a pas été trouvé dans l’ordre. Quatre jours après, lorsque les résultats tombèrent, on put lire en première page sur 8 colonnes de tous les journaux de l’époque, dont France Soir, tiré à plus de 1.000.000 d’exemplaires :


On peut gagner 8.000.000 au Tiercé.



La publicité du Tiercé était faite une fois pour toutes. Le bouche à oreille fit le reste. A son apogée, le Tiercé avait 12 millions de joueurs dans une France moins peuplée qu’aujourd’hui, et détrôna la Loterie Nationale. Le PMU de l’époque, mis à part quelques slogans radiophoniques du style «La France en pince pour le Tiercé», (slogan évoquant les pinces à encocher les tickets, inventé par un génie que j’ai bien connu) n’avait pas de dépenses de publicité. D’ailleurs il n’y avait qu’une seule chaîne de télévision en noir et blanc et la 1ère publicité date de fin 1968, soit bien après les premiers succès du Tiercé. (Publicité Régilait pour son lait en poudre : «La vache dans le placard» Toute une nostalgie!)


De votre coté, qu’avez vous fait, M. Bélinguier? Il y avait à votre arrivée au PMU un jeu appelé le Quinté, qui marchait bien. Que vous a donc fait ce pauvre jeu, pour le massacrer de la sorte? Il fallait le remanier certes, le simplifier et il fallait surtout l’augmenter. Dans les années 50, le Tiercé coûtait 300 francs anciens, soit l’équivalent de 8€ actuels. Quand un jeu de combinaisons est trop bon marché, il engendre des combinaisons élargies qui tuent les gros rapports et désaffectent le public. Vous avez badigeonné le Quinté de votre incompétence et de votre imprévoyance. Vous avez augmenté votre «Nouveau Quinté+», passé de 1,50 à 2€, (ce qui est insuffisant, le minimum aurait dû être de 3€) mais vous l’avez surtout massacré, vous l’avez truffé comme une dinde de Noël de bonus inutiles.Vous lui avez rongé les entrailles et vous l’avez bridé à 120 fois le désordre. Erreur funeste! Pire, vous l’avez bradé à 50 centimes du bout de gras (Flexi à 25%), pensant aller ainsi piquer quelques piécettes dans l’escarcelle des clochards. Ça ne vous a pas suffi. Il a fallu aussi lui coller Tirelire et SpOt. Ce n’est plus un jeu, c’est un arbre de Noël. Il est décoré comme un Général Russe. Est-ce que vous pensez vraiment qu’un jour les journaux tels que Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, l’Equipe, vont vous faire la surprise de titrer à la UNE, sur 8 colonnes :


On peut gagner 2,20 au bonus Quinté!


C’est beau une Ferrari, et ça se vend comme des petits pains. Malgré la crise, il y a un délai d’attente de 18 à 24 mois. Est-ce que vous pensez, M. Bélinguier, que si le compteur qui marque 360km, était  bridé à 50km, la Ferrari continuerait à se vendre? C’est exactement ce que vous avez fait avec le Quinté, en limitant l’ordre à 120 fois le désordre.



Pour vendre ce machin-là, le Quinté, il vous a fallu nous ruiner en publicité. (c’est ki ki paye? C’est nous qui «paye»!). Il vous a fallu nous mentir («nous parions que vous allez gagner» est parfaitement dégueulasse). De nos jours, on ne sait plus quel menteur croire. Nous sommes loin du «chevaleresque« On est tombés du «Cadre de Saumur» dans l’eau saumâtre, dans la saumure.


Vos fautes de stratégie, de négociations, de goût, de choix, ne se comptent plus sur les doigt d’une main, ou des deux mains. Il y faut un millepattes !  (c’est joli ça. Je pense le sucrer et le garder pour moi. Je suis maladroit également, mais moi, contrairement à vous,  . . . je le sais). Je ne manquerai pas de souligner vos bourdes en rouge. En préparation un chapitre : «Les 20 fautes Majuscules de M. Bélinguier». (et certaines sont plus MAJUSCULES que d’autres. (Ne perdons pas de vue, que vous avez raté la négociation hippique du millénaire. Je dis bien du millénaire. J’espère qu’au moins vous savez à quoi je fais allusion. Ça viendra en son temps. Je procède à quelques vérifications).



Revenons à la Pyramide de Ponzi de Bélinguier.


Ne faisant rien comme tout le monde, j’ai renversé la Pyramide Egyptienne, le monument le plus solide du monde. D’un seul coup d’oeil, on comprend qu’il devient le monument le plus fragile du monde. Du même coup, la Pyramide PMU semble beaucoup moins stable et ne traversera pas les millénaires.


Le petit triangle du bas, en vert pisseux, représente le PMU, avec ses trois présidents, les hippodromes, les propriétaires, les entraîneurs, les jockeys, les chevaux, les 70.000 socio-professionnels. C’est un système très lourd. Si on compare tout cela à la FdJ, que vous jalousez tant, à en devenir verdâtres (mais cela ne se voit pas trop. Ça se confond dans le vert PMU), Il lui suffit de quelques centaines d’employés, d’un boulier, de 50 boules, d’un huissier et d’une belle en cuisses pour faire joli. Et «roule ma poule, vogue la galette». Certains EuroLoto ont dépassé les 150 millions d’Euros avec infiniment plus de probabilités de gagner contre cette incongrue, stupide et misérable Tirelire PMU.  (Allez vous taper mon chapitre «Tirelire/Loto, y a pas photo», et vous comprendrez la démence de l’échelonnement de la Tirelire PMU).


Le deuxième étage de cette pyramide renversée, en bleu clair, représente à mes yeux les turfistes addicts, qui continuent à joueur quoi qu’il leur en coûte. Quelques centaines de milliers de turfistes. Mais cet étage s’effrite, se fissure. Le plus anciens meurent de vieillesse. Beaucoup se ruinent, ou comprennent à temps qu’il n’y a plus rien à gagner au PMU, et après avoir tenté le SpOt, remplissent des grilles de FdJ. Ces turfistes que vous avez décimés, ne sont pas remplacés. Il faut deux générations pour recréer ce maillage et aujourd’hui même ceux qui se prétendent de grands professionnels, les pronostiqueurs, sont paralysés par le nombre de courses et les mauvais chevaux qui se promènent sur les 250 pistes françaises. Monsieur Bélinguier, vous avez cassé l’infrastructure du PMU.


Puis viennent les couches supérieures. Au fur et à mesure des années,   trouver de nouveaux joueurs sporadiques et les convaincre de venir perdre leur argent pour soutenir cet édifice instable, est de plus en plus difficile. Entre les frais de publicité et la multiplication des courses et jeux, vous vous rapprochez d’une rentabilité nulle, sinon négative. Pour remonter dans cette pyramide, les escaliers se font de plus en plus raides. Le poids des frais est écrasant. C’est le principe même de la Pyramide de Ponzi, à la différence près que Ponzi et Madoff étaient avides d’argent, alors que Bélinguier ne fait cela que pour assouvir un ego, un besoin de paraître, de sourire sur les photos . . . démesuré.


La situation dans laquelle Bélinguier s’est engagé, sans même s’en apercevoir, est absolument intenable. L’imagination du PMU, que je qualifierai de très limitée, pour ne pas dire atrophiée, l’a conduit, après avoir tout copié à la FdJ, à lui pomper aussi la cadence infernale du «Rapido», soit 4 courses par heure. Il ne lui est pas venu à l’esprit qu’en multipliant les courses, cela multiplierait aussi les «allocations», les déplacement de personnel de tout genre. Il vous faut probablement payer également des primes de déplacement aux propriétaires, entraîneurs, jockeys . . . En volant soutenir les recettes à hauteur de la FdJ, (10 milliards), Bélinguier a tout simplement confondu chiffre d’affaires et bénéfices. Puis, en 2013, ce fut le déclin. La FdJ s’envole. Le PMU se crashe.


Parallèlement Bélinguier a muselé le Quinté, multiplié les jeux stupides, disséminés des infâmes SpOts et Flexis un peu partout. Hors tirelire, ridicule par rapport aux Lotos et Euromillions,  il n’y a plus rien à gagner au PMU. Ce mardi 12/11/13,  au moment où je vous écris, l’incontournable Sylvain Copier, dans sa rubrique «Coté parieurs» de Paris-Turf titre : «Pas grand chose à se mettre sous la dent cette semaine» Le plus gros gagnant de la semaine a touché 23.500€. Je rappelle que le PMU, recette annuelle de 10 MM€, (beaucoup moins maintenant) perçoit 200.000.000(200 millions) de paris par semaine.  C’est à dire qu’après avoir brassé et réparti cette énorme masse d’argent, vous n’avez pas été foutus de récompenser le plus gros gagnant de la semaine de plus de 1/8500ème des entrées (un/huit mille cinq cent !). Turfistes mes frères, arrêtons de jouer. Le PMU nous prend pour des clochards.


Dès lors, votre publicité intensive, à la fois mensongère et de très mauvais goût, ne peut plus suffire à convaincre de nouvelles couches de joueurs de venir risquer leur argent à un jeu où il y a tout à perdre et a rien à gagner.




L’étude ci contre, faite par les Etats Unis, donne le schéma de la progression folle des nouveaux clients à trouver pour soutenir une Pyramide de Ponzi, et payer les plus anciens actionnaires. A la 10ème année, pour la soutenir, il faut y intéresser toute la population des Etants Unis. A la 12°année,  le chiffre de 13 milliards d’actionnaire, représente deux fois la population mondiale.  Aucun Etat ne peut y résister. Que dire du petit PMU.



Là on entre dans les trois phases qui régissent la nature.









Explosion








Consumation









Implosion



Monsieur Bélinguier, votre Pyramide de Ponzi a explosé, se consume, puis va imploser sur elle-même. Il n’y a plus qu’une seule chose qui puisse maintenir et faire progresser les enjeux : La passion des turfistes et l’espoir de gagner . . . .     De gagner leur liberté. De s’affranchir de cette société, et de son métro-boulot-dodo-bonus-à-deux-euros. Pour la liberté, les peuples sont prêts à mettre leur vie en jeu. S’arracher mains et pieds pour franchir pieds nus des barbelés qui les séparent de l’Europe; risquer de se noyer pour traverser la mer sur des rafiots. Plutôt que de traînasser sur les ronds de présentation de Saint-Cloud, de Longchamp, de Chantilly, vous devriez aller faire un tour à Lampedusa, à Calais. C’est la plus grande leçon que puisse prendre un président d’une société de jeux d’argent. Vous y découvririez la véritable motivation des joueurs du PMU. L’argent n’est qu’un véhicule.  Ils veulent s’affranchir de cette société de merde que les dernieres générations ont mis en place. Vos clients ne veulent pas jouer, mais s’évader des contraintes de ce monde moderne, assimilable à un esclavage.  Avec vos Bonus à 2,20 €, vous n’êtes pas un homme du passé, mais un homme des cavernes.


Je ne sais pas de quoi le PMU sera fait demain. En tous cas, aujourd’hui, vous l’avez défait.


Dans cette débâcle générale, il y a tout de même une bonne nouvelle : Je ne joue plus aux courses. Je joue au loto les 5 numéros du Quinté de la veille. Infaillible !





Quel est mon avenir?





 
Quel est mon avenir?
Je suis un petit cheval, qui ne veut pas mourir dans les bras du PMU !

                                                                                          Mister.Y  13/11/13




Rendez vous ici demain.

J’ai encore quelques agaceries à vous soumettre, notamment au sujet de l’intervention de Bélinguier sur Equidia le 11/11/13.



Un Bélinguier «Low profile»


M.Bertrand Bélinguier s’est invité sur Equidia le 11/11/13 pour s’expliquer sur les récentes manifestations d’employés du PMH qui ont bloqué l’hippodrome de Maisons-Laffitte deux jours avant et interdit toute course, cela en protestation des menaces de fermeture de cet hippodrome.


Pour la première fois depuis pratiquement 10 ans, j’ai vu un Bélinguier profil bas, décomposé, livide, maquillé à outrance, fatigué, mal assuré. Bélinguier s’est présenté à une présidence une fois de trop. Je n’ai pas compris ce besoin de se mettre en avant. En politique, l’alternance de la Droite et de la Gauche, permet de reporter sur le gouvernement précédent la responsabilité des fautes et de la crise. Ce n’est pas nous, c’est les autres . . . Bélinguier se succédant à lui-même, il me confirme qu’il pensait que les longues années de progression du chiffre étaient dues à sa gestion allaient se prolonger, alors qu’il s’agissait d’une progression factice due à la brutale augmentation de l’offre, et cela ne pouvait vraiment pas durer. Bélinguier hérite de ses propres erreurs et ce 11/11/13, évoque une amélioration à l’horizon 2020. Ce n’est pas demain l’avant veille. C’est dans 7 ans. (maintenant, ce 20/10/15, dans 5 ans!). Il faut tenir 5 ans! Peut on faire hiberner pendant 5 ans, 40.000 chevaux et 6.500.000 turfistes?


Cela dit le verbe est là. Les phrases rassurantes. Langue de bois professionnelle, qualité ébène, sans aucun accent . . . de sincérité. On explique la situation, sans pour autant se remettre en cause et avouer qu’elle est la conséquence de ses propres inconséquences. Bélinguier assure qu’il va faire au mieux. (il faut donc craindre le pire). Malheureusement aujourd’hui, il faut faire mieux que mieux. Il faut faire différent.  «Think different» a préconisé un certain Steve Jobs.


Là où je m’énerve un peu dans mon fauteuil devant mon téléviseur, c’est quand Bélinguier met sur le dos de la crise les mauvais résultats du PMU. Or, comme on l’a vu plus haut, si Bélinguier n’avait pas multiplié courses et jeux, s’il n’avait pas muselé le Quinté, s’il n’avait pas fait du Quinté un jeu de tirage au sort, s’il avait prouvé qu’avec le Quinté on peut devenir millionnaire par sa propre étude, (et cela est possible), et non par hasard, la foule des turfistes l’aurait suivi et d’autres strates de joueurs se seraient intéressées spontanément aux courses, sans aller les pêcher à grand renfort de publicité mensongère et ruineuse. Il n’y a pas d’offre de jeux intelligent en France. La FdJ ne peut enrichir que par un tirage au sort. Aucun autre jeu ne permet de s’enrichir vraiment, et de devenir un homme libre, par un jeu d'observation, d’étude, de calculs, d’intuition . . . d’intelligence. Le mot est lâché. INTELLIGENCE. Tout le monde se croit intelligent, à commencer par moi d’ailleurs. Je crois même que je suis . . . enfin . . .  je commence à avoir de sérieux doutes. Mais combien de personnes doutent de leur intelligence? Editez un jeu qui fait appel à l’intelligence, et tout le monde répondra présent à l’appel. Seules les courses de chevaux le peuvent, et Bélinguier nous a privé de cette toute dernière opportunité dans notre société.


Aujourd’hui, ce qui pourrait arriver de pire au PMU, c’est une sortie de crise. Mais avec nos gouvernants actuels, cela ne risque rien.


La crise du PMU, M. Bélinguier c’est . . .



Bélinguier aborde ensuite le chapitre de la concurrence des sites devenus légaux et qui maintenant imposent au PMU une double comptabilité, un double jeu, ce qui va encore disperser les masses. Il oublie de dire que s’il n’avait pas été chatouiller certains sites, pour défendre son monopole, ces derniers seraient encore situés dans les «îles» plutôt que de venir le concurrencer sur son propre terrain. Avidité et jalousie, quand tu nous tiens.


Autre sujet abordé, les travaux de rénovation de Longchamp, obligatoires en raison du fait que les bâtiments vétustes risquent de devenir dangereux. En matière de sport, il y a toujours un bâtiment considéré comme le «vaisseau amiral». Pour le tennis, c’est Rolland Garros. Pour le football c’est le Stade de France. Pour le Trot, c’est  l’hippodrome de Vincennes, (complètement raté - zones de canter lointaines et oubli de rond de présentation). Pour le Galop, c’est Longchamp qui s’écroule. La rénovation de ce dernier semble tourner autour de 130 M€. Les devis de construction étant toujours dépassés, souvent doublés, il faut tabler sur un montant de 200 M€ avec les finitions, éclairages et connectiques modernes. On regrette toujours des travaux entrepris en période de crise, et donc d’une qualité moindre en raison des restrictions de budget, mais dans le cas présent on est tenus par des délais. Je vais aborder ce sujet dans un autre chapitre, qui risque de déplaire fort à M. Bélinguier.


Autre petite réflexion concernant le PMU. Je ne comprends pas pourquoi le PMU est présidé par un homme qui n’a jamais vu un cheval de près ou de loin (Germond, qui depuis cet article a démissionné en courant), et France Galop par un homme qui n’a jamais joué le moindre sou aux courses. Curieux, non?


suite de suite 13/11/13


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Ce chapitre a été écrit fin 2013. Puis mon site a été fermé sous la menace de Germond, qui depuis a compris que le PMU se cassait la gueule, a démissionné sans prévenir quiconque, après avoir accorde une interview à Sylvain Copier, dans laquelle il assurait qu’il était heureux d’être le président du PMU, et s’y voyait très bien en l’an 2020. Il est parti en courant. Puis ma santé s’est dégradée. La situation décrite ci-haut est à peu près restée la même. Mis à part quelques peinturlurages couleurs «flashy», quelques anglicismes, quelques slogans inconsistants, rien de changé, si ce n’est que le journal Gény-Courses, qui nous a coûté un maximum (en finalité ce sont toujours les turfistes qui paiement la note) a fait faillite et a été racheté par le groupe Paris-Turf.  Bélinguier, à son tour, a compris que le mauvais temps menaçait le PMU, et pour ne pas avoir l’air de fuir comme Germond, nous a fait ce que j’appelle une «fausse sortie» Un prochain chapitre expliquera cette mascarade.



 

     

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