Le Président du PMU de l’époque, André Carrus, en a développé une jalousie maladive. Il a très maladroitement changé les règlements du Tiercé, seulement à son intention, ce qui est unique dans toute l’histoire du PMU. Il a fait emprisonner Patrice des Moutis et en finalité, par un acharnement judiciaire sans précédent, financé par le PMU, c’est à dire avec l’argent des parieurs, il a acculé au suicide le seul joueur qui gagnait et faisait l’admiration des autres turfistes. Le PMU a ainsi perdu sa locomotive et son honneur. (Monsieur X était le «Zorro» des arrières salles des café-tabac-PMU. Tout le monde en parlait avec admiration. Il était la preuve vivante qu’on pouvait s’enrichir aux courses, via le PMU).
Il est interdit à l’intelligence de gagner aux courses, non seulement au PMU, mais également chez tous les autres opérateurs. Je vous en ferai ressentir tout le poids et je vous ouvrirai les yeux sur leur façon de se protéger d’un joueur plus fort que les autres.
Tout en reconnaissant que Patrice des Moutis, dans la deuxième partie de sa vie de joueur, s’est mis «hors jeu» par la multiplicité de ses mises, il n’a jamais organisé de courses truquées comme le prétend le PMU et il ne méritait pas le sort qui lui a été fait. Je tiens à le réhabiliter. Je vous raconterai plus tard la véritable Histoire du Tiercé, preuves à l’appui.
Dans cette société qui s’encombre d’anglicismes, le parallèle, la continuité entre Monsieur.X et Mister.Y s’inscrit logiquement, le X et l’Y symbolique de l’homme et de la femme, ayant décidé de se suivre et se poursuivre même dans l’alphabet, j’y ai vu tout à la fois un signe, une mission, une apparition, une vue de l’esprit, un appel du pied, les voix de Jeanne d’Arc, un passage obligé, sans pour autant faire de moi un Patrice des Moutis-bis, (j’en ai pourtant les moyens) et surtout en évitant de l’imiter. Au PMU ‘‘Jouer est permis. Gagner est interdit’’. On peut en mourir. A 83 ans il faut que je fasse attention. Je ne voudrais pas disparaître en bas âge.
Très rapidement ici, en attendant de m’étaler lamentablement plus tard, je tiens à rappeler que dans les années 50/60, l’invention du Tiercé a sauvé le PMU de la ruine. Le pauvre André Carrus, Président du PMU de l’époque, a prétendu être l’inventeur de ce truc-là et a été statufié. Or Carrus n’est pour rien dans cette histoire. Absolument rien ! Comment aurait-il fait, le pauvre chéri, avec son esprit rikiki? Quatre personnes sont à l’origine de l’invention et de la réussite de ce jeu fantastique. Mon père a été l’un de ces quatre-là. Je lui dédie ce site . . . .
La véritable histoire du Tiercé
Le Tiercé a été un véritable phénomène de société qui a duré près de 30 ans. Depuis, par la maladresse des différents présidents du PMU, il est aujourd’hui réduit à sa plus lamentable expression. (à noter que depuis la chute spectaculaire du «Nouveau Quinté+» de Bélinguier, le Tiercé, seul jeu équilibré, reprend du poil de la bébête qui monte, qui monte. . .) Vaste et passionnante histoire, surtout quand on s’attache à la vérité historique . . . . suit . . . .
Ne vous laissez pas raconter n’importe quoi concernant le Tiercé. On en a fait un film, dix livres, cent histoires différentes, souvent lamentables. Tous des menteurs. Je mens aussi, plus souvent et bien mieux que les autres, mais pas quand il s’agit du Tiercé. Surtout pas ! Mon père a été dépossédé d’une invention capitale, ce qui a attristé et abrégé la fin de sa vie.