Un géant couché est moins grand

                                  qu’un nain debout.


Courant Octobre 2015, à grand renfort de publicité, Paris-Turf nous a annoncé la naissance d’un Géant sur son site LeTurf.fr. Depuis, tous les jours, à toutes les pages, recto, verso, et dans les articles de Copier (Côté Parieurs), nous avons eu droit aux éloges et auto-congratulation pour cette invention qui devait s’avérer comme le plus grand, que dis-je, le plus Géant jeu de courses de chevaux du monde et des alentours.


Géante invention avez-vous dit? Non, pâle copie d’un jeu retiré par Bélinguier à son accession à la présidence du PMU. Ce jeu s’appelait le Grand7, et demandait aux turfistes de désigner le gagnant des 7 courses d’une réunion. C’était un jeu «vertical» comme on le dit de nos jours, et qu’on appelait à l’époque un report gagnant.  Il est évident qu’un tel jeu ne trouvait pas son gagnant tous les jours. Il est déjà difficile de trouver un gagnant. Parfois vos pronostiqueurs n’en trouvent pas un seul de toute la journée, alors . . . 7 gagnants, cela tient du miracle. Le règlement stipulait que si le Grand7 n’était pas trouvé, les sommes engagées seraient reportées sur le Grand7 suivant. Ce report des sommes promettait des rapports «Géants» à l’heureux gagnant final.


Pourtant les rapports restèrent modestes. Ce jeu fit faillite en raison de
la gourmandise, du PMU. Ce dernier, au moment de la remise en jeu des sommes non redistribuées les semaines précédentes, les fondait dans la masse des enjeux récents, et prélevait sur l’ensemble, les taxes et les frais. On avait ainsi, un cumul de taxations qui paupérisait l’ensemble des enjeux. Goulu comme un piranha affamé, le PMU a tout bouffé. Par cette basse manoeuvre comptable, le PMU paupérisait les rapports. Ceux-ci étant décevants, les turfistes fermèrent leur portefeuille à double tour, et adieu Berthe. Le PMU fut puni. La gourmandise est un très vilain défaut.


Pour mieux comprendre, quand le Grand7 était trouvé à la 10ème semaine, - (il y a eu une série de 14 semaines sans gagnants) - la première mise des turfistes, que nous représenterons ici comme étant de 100, après prélèvement de 25%, était réduite à 75, puis à la deuxième 56,25, puis 42,18, puis 31,64, puis 32,39, puis 24,29, puis 18,21, puis 13,66, puis 10,24 et enfin 7,68. Conclusion : le PMU ayant encaissé 100 de la première tranche, en redistribuait seulement 7,68 au gagnant final. Il avait ainsi retenu plus de 92% de la masse jouée. Et pour les mises suivantes, avec un décalage de 1 semaine, même punition pour le turfiste. Une véritable tonte. Merci, Grand Ami PMU, de nous avoir volé tout cet argent.


A son avénement, Bélinguier sortit des «cartons» un jeu «vertical» volé à l’un de mes amis (longue histoire sur laquelle je reviendrai en détail, et qui n’honore pas le très triste PMU). Ce jeu fut appelé le Quadrio. Malgré une énorme publicité de très mauvais goût, qui comme d’habitude nous coûta bonbon à nous les turfistes (c’est toujours le mouton de turfiste qui se fait plumer par le PMU), le Quadrio se cassa la gueule. La honte au visage, Bélinguier se trouva dans l’obligation de le supprimer. Ce fut, à mon avis, la seule chose intelligente que fit Bélinguier. (non pas d’installer le Quadrio, mais bien de le supprimer).


Apparemment, les turfistes n’aiment pas les jeux «verticaux» et «voilà-t-y-pas» que le très maladroit LeTurf.fr vient prétendre à la plus Géante invention depuis que cheval existe, et nous présente un jeu basé sur les «placés», infiniment plus facile que le Grand7, qui exigeait de trouver les 7 «gagnants». De surcroit les parieurs peuvent entrer dans ce jeu avec 10 centimes? (n’avez-vous pas un jeu à 1 centime? Ce serait infiniment plus amusant). Il faut ajouter à cela que ce jeu doit être enregistré au plus tard à 13 heures, ce qui suppose que le joueur doit se lever de bon matin, étudier et jouer. C’est une course avant la course. Qu'espérez-vous, messieurs de Paris-Turf? La faillite de ce jeu est inscrite dans les gênes des «looser’s» que vous êtes.


Comment arrivez-vous à concilier le terme Géant, et ces piécettes de 10 centimes? Cela fait un peu ramasse-miettes, rapiat, pousse-mégots. Entre autres, c’est du «Flexi» (autre invention à contre-courant de Bélinguier) que le PMU est en train de mourir. Pendant que j’écris ce chapitre, j’ai un oeil qui traîne sur Equidia et j’apprends que la tirelire de 4,500.000 est tombée à Toulouse, . . . au Trot, comme d’habitude. Vérification faite, je constate que c’est un «Flexi» à 0,25 qui ayant brassé des combinaisons lointaines a remporté 1.100.000 euros. Cela tue l’effet «gros rapports» et vient donc à contre-courant de la notion de tirelire, elle même étant une hérésie dans le milieu des courses. Bien entendu, j’en mettrai ma main au feu, votre journal de demain prétendra qu’il y a 1 gagnant à 4,500.000 millions. Est-ce une maladresse constante, ou bien intentionnelle pour tromper le lecteur et laisser à penser qu’au PMU on peut s’enrichir à millions? Probablement les deux, «mes capitaines». Tout cela démontre une «circulation» intellectuelle un peu bouchonnée, opaque, souvent un peu obtuse, parfois glauque.



N’est pas forcément géant qui se croit géant.


Un géant peut enfiler des perles. Une perle ne peut pas enfiler un géant. (Ne laissez pas ici galoper votre imagination - restons dans les convenances). J’ai simplement voulu dire, (maladroitement je vous l’accorde), que dans un jeu, il faut une confrontation savamment équilibrée entre gain et perte qui permette, loupe en main, façon Sherlock Homes, de trouver le cheminement
menant à la victoire, et donnant l’impression au gagnant qu’il est l’homme le plus intelligent de la planète. Il ne faut pas que cette victoire soit trop facile, (les jeux se morcelleraient et perdraient tout intérêt) ni trop difficile. (tout le monde serait découragé et irait «gratter des Jeux à la Française»).


< Ci-contre la rencontre entre le plus grand homme du monde, 2,52 mètres, et le plus petit, 54 cm. Le plus petit se console en prétendant qu’on n’est grand que par l’esprit.


Proposer un jeu «placé» (en principe, et en principe seulement, 3 fois plus simple que le jeu «gagnant») que l’on peut jouer avec une mise de 10 centimes, cela multiplie par 30 les probabilités de gagner par rapport au Grand7, et met à genoux votre pauvre Géant. Qui à LeTurf.fr a inventé pareil truc? Est-ce une réflexion collective? Il y a comme un relâchement d’une partie de votre intellect. (Une partie seulement, rassurez-vous, le reste semblant encore intact. Mais méfiez-vous. La connerie est contagieuse. Regardez dans quel état vous m’avez mis).


D’ailleurs, les résultats sont là. Ou du moins, ne sont pas là.

A ce jour, votre jeu, a rapporté des clopinettes. Mis a part un «accident de parcours», où le petit Géant a atteint environ 80.000 euros de hauteur, conjoncture d’une difficulté extrême et de l’extrême chance de l’un de vos parieurs, qui de plus n’a pas cédé à la tentation de jouer 10 centimes, mais une mise entière. Voila un concours de circonstances qui ne se reproduira pas de si tôt. Derniers rapports (j’écris cet article le 10/11/15), lors du week-end spécial d’Auteuil, le 07/11/15 le Géant s’est affaissé à 88 et le lendemain 08/11/15, il a tenté de se soulever, mai
s a calé à 112. Et il a fallu associer les mises sur deux sites, pour atteindre ces sommets.


Il n’y a pas de quoi téléphoner aux amis et les inviter à la Tour d’Argent. Le Géant va vous jouer un vilain tour. Il va vous mettre à l’abri de l’argent.


Un peu de réflexion aurait dû vous éviter les

trois grandes erreurs de votre site.

1° le paiement du 4° placé.

2° le Groupé Gagnant.

3° le Géant.


Un échec se rattrape. Trois échecs et c’est la fin des haricots.

On insiste quelques temps.

Si on insiste trop longtemps on se ruine.

On rembourse tout le monde.

On ferme boutique.

On prend une année sabbatique.

On se fait oublier,

Un an après on revient sous un autre nom.

Avec un peu de mémoire, on évite de refaire les mêmes conneries.

C’était le conseil gratuit de ce crétin de Mister.Y




Vous souvenez-

vous de la photo ci-bas, parue dans Paris-Turf ?


Comme ils 
font bien
Cheeze !


Dans une vie déjà trop longue, j’ai eu ma période photographe de mode. Il y était question de maintient, d’élégance, et de sourires . . . naturels.


Peu importe l'élégance ici. mais je me vois à la place de ce photographe de presse en train de prononcer le mot «cheeze» qui synchronise les beaux sourires de l’ensemble de l’audience et leur confère ces têtes de fromages. Quel naturel ! Le seul qui échappe en partie à ces simagrées est le journaliste dans le fond, mon grand ami Sylvain Copier. Il semble agacé, pressé. Il a tellement de choses inutiles, souvent à contresens, à écrire dans toutes les pages de Paris-Turf.

En fait, depuis la très triste maquette Hallopé, Paris-Turf comporte des espaces à remplir. Ainsi ce n’est pas l’événement qui fait l’article, mais l’emplacement réservé qui cherche un non-événement pour l’y loger. C’est une forme de journalisme à l’envers, mais tellement . . . moderne.


La photo plus haut montre une des salles de réception (le réfectoire peut être), de Paris-Turf à Aubervilliers quelques jours avant le déménagement forcé à Aix-en-Provence, pour des raisons économiques. Avant ce départ, les trois présidents du PMU ont décidé, à tour de rôle, de rendre visite au «grand malade, au moribond,» qui part dans le sud, au soleil, dans l’espoir de se refaire une santé.


Ce jour-là, c’est le tour de Bertrand Bélinguier (2° à partir de la gauche, vous ne pouvez pas le manquer) qui a amené avec lui son beau sourire et la bonne parole sur langue de bois. A cette occasion il prononcera des vérités premières inoubliables. Il prétendra que Paris-Turf était sa lecture favorite quand il était gamin. Tous les matins il en prenait connaissance. Puis Paris-Turf est devenu son journal de chevet. Paris-Turf est entré dans ses gênes. Cela ne l’a pas gêne pour racheter Gény-Courses dans le seul but affiché de couler Paris-Turf, obligés maintenant de partir au loin faire des économies. Bélinguier a voulu tuer son journal de chevet et il a le culot de venir congratuler tout le monde au moment du départ pour l’oubli.


Mais tout cela n’est que peccadille aux yeux des journalistes de Paris-Turf. L’homme est très sensible au honneurs, grands ou petits et même minuscules, et c’est un immense honneur (???) pour ces journalistes de recevoir le «président du PMU» figurez-vous, même si c’est leur destructeur. Oeillères et mémoire courte.


Depuis toujours, depuis plus de 8 ans dans mon rapport de 145 pages, puis dans ce site depuis 2 ans, j’ai écrit une phrase un peu moins idiote que les autres. Une seule! (Apparemment je me suis trompé ce jour-là). Elle prétend que :


Sans le PMU, on ne peut pas faire courir.

Sans Paris-Turf, on ne peut pas jouer.

.


Vous ne croyez pas, M. Bélinguier, plutôt que d’étrangler Paris-Turf, plutôt que de l’acculer au départ en vendant Gény-Courses en dessous de son prix de revient, (journal payé par les turfistes, qui dans cette folie ont probablement perdu plus de 25 millions d’euros après faillite de ce torchon), qu’il eut été préférable de vous en tenir à votre métier, qui consiste à faire courir moins de chevaux, de meilleure qualité, avec moins de jeux, plus d’observation de la «mutualité» (PMU), plus intelligents, sans l’intervention du hasard sous forme de SpOt et Tirelire?


Vous ne croyez-vous pas, Messieurs de Paris-Turf, qu’il eut été préférable de vous en tenir à votre métier, qui consiste à défendre le turfiste contre les attaques mercantiles du PMU, plutôt que de vous auto-museler pour sauvegarder les espaces publicitaires d’un PMU qui vous fait perdre vos lecteurs, vous fait une concurrence illicite en bradant Gény-Courses, allant même jusqu’à le distribuer gratuitement?


Ne croyez-vous pas qu’il eut été préférable de garder vos meilleurs plumes pour avoir des reportages plus intelligents, de limiter les courses pronostiquées, (en déconseillant ouvertement les courses PMU comportant de mauvais chevaux inpronosticables), ce qui vous aurait attiré la sympathie de vos lecteurs et permis de consacrer un peu plus d’espace au rappel des performances des bons chevaux, seule possibilité pour les turfistes de faire «le papier» (Dans le cahier central de ce 10/11/15, Quinté de Bordeaux, 18 partants, les performances que vous nous présentez, sont réduites à 6 par cheval partant, - au lieu de 9 - dont 2 lointaines, sans intérêt, afin de réserver une place supplémentaire à la publicité). Tout cela est désolant, et à la longue, va vous coûter . . . votre journal.


Ne croyez-vous pas que l’ouverture de votre site de jeux LeTurf.fr est en «conflit d’intérêt?». (ce qui un jour ou l’autre va vous tomber dessus). Par ailleurs votre apparente maladresse dans ce domaine vous interdit de lutter contre le Géant aux Pieds d’Argile PMU, et ne vous donne aucune chance face aux sites privés venus des îles, avec beaucoup plus de métier et de moyens.


Un proverbe qui nous a fait de l’usage prétend : «A chacun son métier, et les cochons de payants de turfistes, seront bien gardés!» (Oui, je sais, je l’ai un peu modifié, mais pas si tant).



Bougez, s’il en est encore temps. La vie ne consiste pas à attendre l’orage, mais à apprendre à danser sous la pluie. (Auteur inconnu que je jalouse. A chacun sa jalousie. La vôtre porte sur la FdJ. La mienne sur les auteurs de grandes phrases). En attendant ces beaux jours de pluie, vous pataugez dans la gadoue.



terminer en activant chantons sous la pluie

rappel des résultats de 4.500.000  à 0.25




Petit Géant deviendra grand, pourvu que LeTurf.fr lui prête vie. C’est mal parti. Aux courses de chevaux, certain argent est trop cher.


Il est 19 heures. Je vous fais le bonsoir.           Mister.Y ce 10/11/15




Retour en cliquant
sur le petit Géant




 

    Cliquer sur le Volcan

       pour atteindre la liste

       des chapitres disponibles

                                            Le Géant