
Un cheval trop âgé finit par flancher. Il faut éviter ces deux extrêmes et ne miser que sur des chevaux expérimentés, dans la force de l’âge et dans une forme ascendante (forme difficile à déterminer).
Pour un trotteur, j’estime que 2 ans est vraiment trop tôt, et 3 ans, c’est prendre un risque.
Toujours au trot, un 9 ans commence à donner des signes de faiblesse et seulement 3 ou 4% des chevaux courent encore à l’âge limite de 10 ans.

La règle d’or aux courses consiste à ne jamais regretter de ne pas avoir pris un risque, même si vous constatez que le cheval que vous pressentiez est arrivé à forte côte. En moyenne, c’est un argent qui coûte trop cher.
Sur les 20.000 trotteurs, seulement 2 ou 3 par an sont encore capables de gagner de grandes courses au delà des 10 ans, et interdits de piste en France à 11 ans, ils vont finir leur carrière à l’Etranger, généralement en Suède, en Belgique ou en Italie. Mais ces pays, en raison de la crise, ayant beaucoup reculé ces dernières années en matière de courses de chevaux, les plus de 10 ans ne peuvent finir leur carrière que chez Findus.
Ce n’est pas tout. Encore faut-il observer l’historique d’un cheval et profiter de ses courtes périodes de forme. Il faut savoir prendre le train en marche, et en descendre avant l’arrêt. A ce jeu d’observation, les meilleurs pronostiqueurs se trompent constamment. C’est pour cela qu’ils sont pronostiqueur. Ils se stipendient pour une poignée d’euros par mois, pour payer leurs dettes de jeu. Fort peu de pronostiqueurs, presque pas du tout, ont un yacht à Saint-Tropez, face à Sennequier.
Mais vous, j’en suis sûr, vous y parviendrez . . . (?) Pour parodier le PMU, figurez-vous que . . . «je parie que vous allez gagner». C’est le slogan le plus dégueulasse depuis que publicité existe. J’ai d’ailleurs l’intention de lui consacrer un chapitre. Ma révolte est totale contre ce genre de procédé, surtout quand il est mis en avant par un organisme sous tutelle de l’Etat et vise des personnes «en état de faiblesse», tenaillées par leur addiction au jeu, et poussées par la nécessité de trouver un peu d’argent immédiatement.
Tout joueur commence par croire qu’il est plus intelligent que les autres, puis, lentement, très lentement, trop lentement, il se ravise. Il se fait plus prudent au fur et à mesure de ses pertes, puis il perd de moins en moins. Je n’ai jamais su avec certitude si c’est en raison de ses progrès, ou simplement parce qu’il a moins d’argent à perdre. Je penche pour . . . (Décourageant ce Mister.Y. Si je me relis, je vais finir par arrêter de jouer, moi aussi).
L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux.

Est-ce que les plus grands jockeys, les plus grands drivers, qui gagnent des fortunes, (10% du prix, payé par les turfistes, ou 100% quand ils sont propriétaires, comme cela arrive souvent au Trot), ont vraiment besoin de vendre des surtaxes téléphoniques, à ces mêmes turfistes, pour arrondir leurs fins de mois? S’ils avaient le don du pronostic, ils arrêteraient de monter, de driver.
La multiplication des courses, des jeux, qui entraîne la présentation au départ de chevaux souvent de piètre qualité, donc imprévisibles, ne permet plus à quiconque de faire un pronostic gagnant dans la durée. En tous cas, aucun, absolument aucun pronostiqueur n’est un bon pronostiqueur. S’il l’était, il jouerait pour son compte et ne se stipendierait pas pour quelques centaines d’euros.

L’homme s’est souvent cru cheval.
Aucun cheval n’a été assez bête
pour se prendre pour un homme.
Vous aurez remarqué que je ne vous ai parlé que du Trot. Vous en trouverez les raison dans les chapitres «courses d’obstacles» et «quelle discipline choisir». Le Galop est devenu totalement impronosticable pour d’autres raisons que je maltraiterai ailleurs.
Nota : depuis 2013, date du texte ci-dessus, les jockeys et drivers ont presque totalement renoncé aux publicités de vente de tuyaux percés. Ils ne l’ont pas fait pour se conformer au code des courses, mais tout simplement en raison de la non rentabilité de leurs petits sites. A mon avis, et je peux me tromper souvent (pas trop souvent), le PMU ne s’est jamais insurgé contre de telles pratiques, étant lui-même en contradiction avec son propre le code et se trouvant souvent en position de «juge et partie». Ce fut le cas par exemple du journal «Gény-Courses», qui nous a coûté probablement plus de 30 millions d’euros, et à été revendu 4 cacahuètes au groupe Paris-Turf. Ce n’est pas Bélinguier qui a payé les pertes de sa folle décision, mais bien nous, les turfistes.
Texte mis à jour ce 09/11/15
Comment tenir à jour un tel site,
le PMU empirant, de pire en pire,
tous les jours où il respire . . . encore.
