Et puis, et puis . . .
Et puis, il y a eu cela.
Mercredi 7 janvier 2015, «notre 11 septembre», s’est-on exclamés !
Pas tout à fait ! Certes un mort par violence c’est un mort de trop.
Comment comparer 12 morts qui ont été «légèrement» imprudents dans leurs provocations, et 3200 morts innocents, qui n’ont provoqué personne. Comment comparer un acte de guerre avec le détournement de plusieurs avions de ligne et l’obscurantisme de deux petits fanatiques armés de kalachnikov. Mon but ici n’est pas de polémiquer sur ces attentants, mais simplement d’analyser ce que fut le comportement des uns et des autres après cette horrible tuerie.
Oui, ces dessinateurs ont été «imprudents»! Ils ont perdu de vue l’une des plus grandes phrases de l’amuseur Desproges (beaucoup plus philosophe qu’amuseur) : «On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui.» Montebourg, à sa place aurait dit : «Rions français!»
L’homme est un singe qui n’a pas eu de chance. Tombé de l’arbre, probablement sur la tête, il y a quelque chose qui s’est déclenché dans son cerveau. Un embryon d’intelligence qui a suffi à lui faire comprendre qu’il n’était qu’une combustion et toute flamme finit un jour par s’éteindre. Craignant la mort, il s’est inventé toutes sortes de divinités afin d’assurer sa vie éternelle dans un très improbable au-delà. Un au-delà de quoi? Ce n’est pas dieu qui a crée l’homme, mais l’homme qui s’est inventé un dieu pour atténuer sa peur de mourir. Et pour défendre une idée si fragile, il a été obligé de l’imposer par la force. Depuis que l’homme est homme, des dizaines de millions d’êtres humains (probablement bien plus) ont été tués au nom de l’amour d’un dieu. Pour imposer le christianisme, les croisades, les inquisitions, les tortures, les immolation par le feu, l’estrapade, le supplice du pal, (j’en passe et de plus savoureux) et maintenant . . . «la kalachnikof». Une légion d’êtres fragiles, endoctrinés, fanatisés, ignorent que tuer est défendu et sont prêts à mourir pour leur dieu. On leur a promis qu’après leur mort, 70 vierges s’offriront à eux. Il est à se demander où sont toutes ces vierges. Mis à part votre mère et la mienne . . .
Mis à part la légitime crainte des uns, et l’ambition politique des autres, une autre catégorie, beaucoup moins sympathique se fit jour, celle des marchands du temple, des profiteurs d’une situation pour y greffer leurs profits financiers, et parmi eux, devinez qui, devinez quoi . . . Paris-Turf et le PMU/PMH.
Pendant 15 jours, Paris-Turf a affiché en première page le panneau «Je suis Charlie», afin de créer un courant de sympathie et vendre un peu plus de journaux, pour l’amélioration de la race chevaline et la détérioration du contenu du portefeuille des acheteurs de tuyaux crevés. Quant au PMU/PMH, ils ont affiché le panneau «Je suis Charlie» en haut des caisses à l’entrée des hippodromes. J’ai même assisté à Vincennes à la grosse distribution de drapeaux «Je suis Charlie». Etant donné la piètre fréquentation de cet hippodrome, on a pu voir quatre drapeaux se battre en duel sur des gradins désertiques. Quatre millions de manifestants à Paris, contre 4 à Vincennes.
Savez-vous seulement, Messieurs du PMU, Messieurs de Paris-Turf, ce que le mouvement Charlie a confirmé, avec l’approbation de tous, y compris la vôtre? Tout simplement «la liberté d’expression, sous toutes ses formes, y compris les dessins satyriques». Vous avez adhéré à ce mouvement. Vous en avez usé et abusé.
Vous ne pouvez pas à la fois profiter du mouvement Charlie quand cela arrange vos ventes, et museler la liberté d’expression quand cela dérange vos petites susceptibilités.
Je vais moi aussi me prévaloir du droit à la libre expression à laquelle vous avez si lourdement souscrit. Je ne vais pas m’en priver. Attendez vous au pire. Ce sera pire encore.
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Ce 14 Septembre 2015, veille de la réouverture de «iPMU.fr», après 15 mois de silence, un jugement tombe.
Le tribunal a estimé que Bedos était resté dans «la loi du genre» et qu’«il n’avait pas dépassé ses outrances habituelles».(merveilleux non?). Je ne suis jamais insultant, injuriant, outrancier envers les petits présidents du PMU. Je ne fais que les pointer du doigt et prétendre qu’ils se sont plantés sur toute la ligne, comme je le démontrerai tout au long de ce site. Cela a des conséquences irréversibles et va laminer le plus beau sport du monde, le roi des sports, le sport des rois.
Quelques jours après, la même Morano, dans l’émission «On n’est pas couchés» se livre à des propos que l’ensemble du monde politique réprouve et estime injurieux pour une certaine catégorie de nos concitoyens. Elle perd tous ses soutiens politiques. L’insultée insulte. Qu’a-t-on le droit de taire ou de ne pas dire dans la France d'aujourd'hui?
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La crise ? Elle a bon dos la crise !
Dans tous les recoins de Paris-Turf ou chaque fois qu’un micro leur passe sous le nez, les présidents ou responsables du PMU prétendent que le déclin actuel des enjeux est la conséquence de la crise. Exemple :
Or, tout au contraire, c’est en période de crise que l’on vient chercher dans les jeux d’argent une (fausse) solution aux problèmes d’argent. Demandez un peu à la Française des Jeux si elle est . . . en crise. (augmentation annuelle qui ne fléchit jamais et ravive la jalousie chronique de M. de Bellaigue).
Ce qui pourrait arriver de pire aujourd'hui au PMU, c’est justement la sortie de crise, (ça ne risque rien, le monde est en guerre généralisée) et le fait que je ne me décide pas à mourir. Cela vous priverait du plaisir de toucher du doigt le fin fond de votre médiocrité. J’ai tant de choses à vous dire. Tant de choses à vous apprendre sur votre suffisante insuffisance.
Petit supplément gratuit.
Depuis toujours, toute la photogravure et la publicité du PMU sont une ode au mauvais goût. Le PMU, avec ses kangourous, ses publicités à humour décalé, et autres débilités dont vous découvrirez de nombreux exemples dans ce site, a toujours en ce qu’on appelle un gout de chiottes prononcé. Aucun commun rapport avec les superbes publicités actuelles, notamment de parfums, qui pourtant ont le même budget. La seule exception est ce bouton blanc, bien pensé, bien caché, sobre, discret, feutré, délicat, pudique même. C’est bien simple, pour masquer la réalité des conséquences du jeu, le PMU a inventé le bouton invisible qu’il ne faut absolument pas pousser. Hypocrisie, quand tu nous tiens!
Ne perdons pas non plus de vue que lors de ses 70 premières années, (sur 80), le PMU ne s’est jamais soucié le moins du monde des problèmes d’addiction. Puis, il y a moins de 10 ans, quand Bélinguier s’est aperçu de l’imprudence de s’attaquer aux petits sites maltais et a réalisé qu’il risquait de perdre le monopole des courses, (qu’il n’a pas manqué de perdre d’ailleurs), il s’est soudainement transformé en Monsieur Propre, afin de rattraper le gros retard de 70 ans d’indifférence sur le sort des turfistes ruinés. A l’entendre, aucun site, sauf le PMU, ne pouvait défendre les turfistes contre leurs propres abus.
Et pour donner un exemple, le PMU a osé prétendre qu’il avait limité les Tiercé/Quarté/Quinté à 20 fois la mise, afin de tempérer les pertes des turfistes. Or, tout au contraire, cette limitation a été mise en place par papa Carrus, dans les années 60, pour empêcher Monsieur.X de trop gagner, et non pour empêcher les turfistes de trop perdre. Ignorance totale, ou cynisme absolu de Bélinguier? Va savoir . . .
Messieurs du PMU, jouer aux courses n’est pas un acte volontaire. Jouer aux courses est une drogue dure, qui dure toute une vie.
Tout au contraire, plutôt que de prévenir contre les dangers de trop jouer, le PMU ne s’est pas gêné pour faire apparaitre la toute première publicité privée sur cette valeur fiduciaire d’Etat qu’est un ticket PMU. Lors du Prix d’Amérique 2015, nous avons eu sur un ticket sur deux, la publicité d’un nouveau sponsor, la société «Opodo» nous faisant miroiter un gain de 50€ sur 500.000 tickets au total, soit une fausse promesse de gain, commuable en réduction sur l’achat de voyages d’un minimum de 1500€ (soit 3%), portant sur une valeur fictive de 2.500.000.000 €, (deux milliards et demi), soit un quart des enjeux du PMU en toute une année. Si tous les bénéficiaires de cette promesse non tenue, de recevoir un «lot» de 50 euros, avaient voulu «bénéficier de cette fausse promesse» il leur aurait fallu acheter à Opodo l’équivalent de 80 milliards en valeur voyages. Je dis bien :
80.000.000.000 €
Chiffre inimaginable. Un chiffre à 10 zéros. Tout simplement de quoi construire 500 hippodromes de Longchamp, sur la base de 160 millions chacun.
Tous les turfistes que j’ai interrogés, appellent cela une «arnaque». Je vais y réfléchir et vous saurez ma position dans mon prochain chapitre sur le Prix d’Amérique 2015. D’ici là, rien ne m’empêche de vous féliciter vigoureusement, Monsieur de Bellaigue, pour le choix désastreux de ce sponsor-là.
Le 16/09/15
Est-ce que cela vous a des-plus-plu?
Si cela vous a plu, dites-le à vos meilleurs amis
Si cela vous a déplu, dites-le à vos meilleurs ennemis.
Si vous êtes un organisateur du PMU,
allez vous coucher. La nuit porte conseil.
Demain . . . démissionnez comme Germond,
ou faites nous une fausse sortie, comme Bélinguier.
A-t-il fait bon voyage? Quinze mois c’est long.
Pendant ce temps-là, le PMU s’est enferré dans ses erreurs. J’ai pris des notes. Je vais vous en soumettre la triste liste.
Le PMU, dans son manque chronique d’imagination, n’a jamais eu l’idée de se retourner sur son passé et se demander pourquoi un petit Tiercé des années 50/80, encoché par les pinces de mon père et trié par les aiguilles à tricoter de ma mère, (voir cela dans «la véritable histoire du Tiercé), avait fait la fortune du PMU, alors que le Nouveau Quinte+ du grand Bélinguier, traité par de puissants ordinateurs, tombe en lambeaux. Sur ces vieux modèles de président, il n’y a ni rétroviseur, ni marche arrière.