Cliquer sur le Volcan

       pour atteindre la liste

       des chapitres disponibles  

                                              Je suis Charlie

 


Et puis, et puis . . .

       


Et puis, il y a eu cela.




Mercredi 7 janvier 2015, «notre 11 septembre», s’est-on exclamés !


Pas tout à fait ! Certes un mort par violence c’est un mort de trop.

Comment comparer 12 morts qui ont été «légèrement» imprudents dans leurs provocations, et 3200 morts innocents, qui n’ont provoqué personne. Comment comparer un acte de guerre avec le détournement de plusieurs avions de ligne et l’obscurantisme de deux petits fanatiques armés de kalachnikov. Mon but ici n’est pas de polémiquer sur ces attentants, mais simplement d’analyser ce que fut le comportement des uns et des autres après cette horrible tuerie.


Encore un mot sur mon appréciation «imprudents» ci-haut. Charlie Hebdo est le prolongement du
journal satyrique Hara-Kiri, et son bouillant fondateur le «Professeur Choron». Personnage trouble; alcool, violences, proxénétisme, tout y passe. On ne peut pas dire que ce dernier faisait dans la dentelle. J’ai des centaines d’images de Hara-kiri, d’une méchanceté gratuite. Aucune ne me semble avoir sa place dans ce site qui essaye de dénoncer les «incertitudes» des présidents du PMU et de défendre les turfistes (s’il en reste). Je reproduirai seulement le dernier excès, qui coûta le titre à ce torchon. A la mort de Général De Gaulle, Hara-Kiri osa publier la «une» ci-contre. Raymond Marcelin, Ministre de l’Intérieur de l’époque, un
peu «poussé» par la légitime indignation de Madame De Gaulle, obtint la fermeture du lupanar. Charlie Hebdo reprit le flambeau, (le brûlot serait plus juste). L’un et l’autre de ces hebdomadaires n’ont jamais trouvé leur public. Leur humour est trop grossier pour les esprits fins, et trop fin pour les esprits grossiers. Juste avant l’attentat du 7 Janvier 2015, Charlie Hebdo vendait à environ 30.000 exemplaires (à peu près les ventes de Paris-Turf actuellement) et allait être contraint d’arrêter sa publication.


Oui, ces dessinateurs ont été «imprudents»! Ils ont perdu de vue l’une des plus grandes phrases de l’amuseur Desproges (beaucoup plus philosophe qu’amuseur) : «On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui.» Montebourg, à sa place aurait dit : «Rions français!»


L’homme est un singe qui n’a pas eu de chance. Tombé de l’arbre, probablement sur la tête, il y a quelque chose qui s’est déclenché dans son cerveau. Un embryon d’intelligence qui a suffi à lui faire comprendre qu’il n’était qu’une combustion et toute flamme finit un jour par s’éteindre. Craignant la mort, il s’est inventé toutes sortes de divinités afin d’assurer sa vie éternelle dans un très improbable au-delà. Un au-delà de quoi? Ce n’est pas dieu qui a crée l’homme, mais l’homme qui s’est inventé un dieu pour atténuer sa peur de mourir. Et pour défendre une idée si fragile, il a été obligé de l’imposer par la force. Depuis que l’homme est homme, des dizaines de millions d’êtres humains (probablement bien plus) ont été tués au nom de l’amour d’un dieu. Pour imposer le christianisme, les croisades, les inquisitions, les tortures, les immolation par le feu, l’estrapade, le supplice du pal, (j’en passe et de plus savoureux) et maintenant . . . «la kalachnikof». Une légion d’êtres fragiles, endoctrinés, fanatisés, ignorent que tuer est défendu et sont prêts à mourir pour leur dieu. On leur a promis qu’après leur mort, 70 vierges s’offriront à eux. Il est à se demander où sont toutes ces vierges. Mis à part votre mère et la mienne . . .


Après ce drame, le peuple français a logiquement réagi. Quelques jours après, le 11 Janvier 2015, Hollande organisa un défilé à Paris et contre toute attente, 4 millions de personnes y participèrent. Il convient d’analyser les véritables motivations de cette foule. J’estime que plus de 99% de ces manifestants sont descendus dans la rue pour s’indigner de pareil crime, mais surtout pour manifester contre l’insécurité en France. La peur est un mobile puissant. Sur une population de 45 millions de lecteurs potentiels, le tirage de 30.000 exemplaires de Charlie-Hebdo, représente un acheteur sur 1500 français. La grande majorité de ces 4 millions de manifestants n’avait jamais eu entre les mains un exemplaire de cet hebdo
madaire. Pire,n’avait jamais entendu parler de cette publication. Tout le monde, et en même temps voulant avoir en main le précieux talisman, qui promettait de devenir un «collector», le tirage record de 5 millions d’exemplaires (soit 166 fois le tirage habituel) a fracassé tous les records mondiaux pour un hebdomadaire, puis le soufflé s’est essoufflé et on n’en parle plus.



Quelques centaines de personnes sont venues à ce défilé pour soigner leur image de marque, notamment «politique». Le plus risible d’entre eux a été le
Sarkozy, qui s’est vivement faufilé, façon Bélinguier, pour être au centre de la photo. Puis, dès que le convoi a fait mouvement, il a été débordé par la foule et à disparu du champ
des caméras. Après quelques pas, on le retrace au 3° rang masqué par Vals, puis il est happé par la foule. Un présage?


Autre moment d’intense émotion. Le baiser au Président. Etre président de la République, c’est la fonction suprême. On n’embrasse pas un président de
la République. Pourtant, l’urgentiste Patrick Pelloux, ami des dessinateurs de Charlie Hebdo, s’approche soudain du Président et l’étreint longuement. Emouvant certes, mais une anecdote est liée à cette accolade, et je ne suis pas loin de la croire. Dès que Hollande met un pied dehors, le ciel lui tombe sur la tête. Ce 11 Janvier 2015, exceptionnellement, il ne pleut pas. Mais il semblerait qu’un pigeon ait lâché une fiante qui vint décorer le veston présidentiel. Pelloux se précipite, embrasse et se frotte pour atténuer l’affront. Ce sont ces moments d’intense émotion qui ont contribué à la hausse soudaine de la cote de popularité de Hollande, qui était tombée à 13% (du jamais vu), et remonta soudain, un court instant il est vrai, à 28%. On aurait dû décorer ce pigeon, transformé en «colombe de la paix sociale»


Mis à part la légitime crainte des uns, et l’ambition politique des autres, une autre catégorie, beaucoup moins sympathique se fit jour, celle des marchands du temple, des profiteurs d’une situation pour y greffer leurs profits financiers, et parmi eux, devinez qui, devinez quoi . . . Paris-Turf et le PMU/PMH.


Pendant 15 jours, Paris-Turf a affiché en première page le panneau «Je suis Charlie», afin de créer un courant de sympathie et vendre un peu plus de journaux, pour l’amélioration de la race chevaline et la détérioration du contenu du portefeuille des acheteurs de tuyaux crevés. Quant au PMU/PMH, ils ont affiché le panneau «Je suis Charlie» en haut des caisses à l’entrée des hippodromes. J’ai même assisté à Vincennes à la grosse distribution de drapeaux «Je suis Charlie». Etant donné la piètre fréquentation de cet hippodrome, on a pu voir quatre drapeaux se battre en duel sur des gradins désertiques. Quatre millions de manifestants à Paris, contre 4 à Vincennes.


C’est cela le PMU/PMH.
Ci-contre par exemple, on célèbre l’arrivée du Prix de Belgique 2015 à Vincennes, champagne et grands sourires, tout en présentant le petit panneau, nonchalamment, «Je suis Charlie». Ca ne peut pas nuire à la recette! C’est cela la commisération pour ce drame, mise en scène par De Bellaigue. Triste pantalonnade. Je ne crois pas m’avancer en assurant que sur 70 millions de français, et probablement sur 7 milliards de «terriens» De Bellaigue est le seul qui fête la défaite de «Charlie» . . . au champagne!  C’est vilain, ça. Vilain, De  Bellaigue.   (ne pas oublier la virgule, faute de quoi il pourrait m’attaquer en prétextant un jugement sur son aspect physique).


Savez-vous seulement, Messieurs du PMU, Messieurs de Paris-Turf, ce que le mouvement Charlie a confirmé, avec l’approbation de tous, y compris la vôtre? Tout simplement «la liberté d’expression, sous toutes ses formes, y compris les dessins satyriques». Vous avez adhéré à ce mouvement. Vous en avez usé et abusé.



Vous ne pouvez pas à la fois profiter du mouvement Charlie quand cela arrange vos ventes, et museler la liberté d’expression quand cela dérange vos petites susceptibilités.


Je vais moi aussi me prévaloir du droit à la libre expression à laquelle vous avez si lourdement souscrit. Je ne vais pas m’en priver. Attendez vous au pire. Ce sera pire encore.


--------------------


Ce 14 Septembre 2015, veille de la réouverture de «iPMU.fr», après  15 mois de silence, un jugement tombe.


Guy Bedos jubile, évidemment. Lors d’un de ses spectacles à Toul, en 2013, il avait traité Nadine Morano de «c. . . e» Je n’oserai jamais vous traiter de «c . . s». (pourtant mon clavier me brûle les doigts).


Le tribunal a estimé que Bedos était resté dans «la loi du genre» et qu’«il n’avait pas dépassé ses outrances habituelles».(merveilleux non?). Je ne suis jamais insultant, injuriant, outrancier envers les petits présidents du PMU. Je ne fais que les pointer du doigt et prétendre qu’ils se sont plantés sur toute la ligne, comme je le démontrerai tout au long de ce site. Cela a des conséquences irréversibles et va laminer le plus beau sport du monde, le roi des sports, le sport des rois.


Quelques jours après, la même Morano, dans l’émission «On n’est pas couchés» se livre à des propos que l’ensemble du monde politique réprouve et estime injurieux pour une certaine catégorie de nos concitoyens. Elle perd tous ses soutiens politiques. L’insultée insulte. Qu’a-t-on le droit de taire ou de ne pas dire dans la France d'aujourd'hui?


----------------


La crise ?  Elle a bon dos la crise !


Dans tous les recoins de Paris-Turf ou chaque fois qu’un micro leur passe sous le nez, les présidents ou responsables du PMU prétendent que le déclin actuel des enjeux est la conséquence de la crise. Exemple :


Or, tout au contraire, c’est en période de crise que l’on vient chercher dans les jeux d’argent une (fausse) solution aux problèmes d’argent. Demandez un peu à la Française des Jeux si elle est . . . en crise. (augmentation annuelle qui ne fléchit jamais et ravive la jalousie chronique de M. de Bellaigue).


Ce qui pourrait arriver de pire aujourd'hui au PMU, c’est justement la sortie de crise, (ça ne risque rien, le monde est en guerre généralisée) et le fait que je ne me décide pas à mourir. Cela vous priverait du plaisir de toucher du doigt le fin fond de votre médiocrité. J’ai tant de choses à vous dire. Tant de choses à vous apprendre sur votre suffisante insuffisance.






Petit supplément gratuit.

Je veux faire comprendre à tous ces mollusques qui gouvernent le PMU, après s’être fait élire en comité restreint, avec tout ce que cela comporte de luttes partisanes, de recommandations, de politique politicienne, de cooptations, que le PMU ne leur appartient pas. Le PMU appartient avant tout aux turfistes qui depuis 80 ans, ont été pressés comme des citrons et dont la grande majorité a perdu beaucoup d’argent, une bonne partie ont été ruinés et certains ont carrément perdu la vie. Acculés à cette argumentation, les «irresponsables» du PMU généralement répondent que jouer aux courses est un acte volontaire, et personne n’y est obligé. Ils opposent également leur vertueuse campagne contre les excès du jeu, (en très hypocrites petits caractères) sur les supports papier, totalement absente sur les supports télévisuels, ou se cachant sur Internet derrière un bouton blanc-sur-blanc, délimité seulement par son ombre, bien caché en bas de page, que personne ne va découvrir et encore moins pousser pour prendre connaissance des dangers de jouer.  



Depuis toujours, toute la photogravure et la publicité du PMU sont une ode au mauvais goût. Le PMU, avec ses kangourous, ses publicités à humour décalé, et autres débilités dont vous découvrirez de nombreux exemples dans ce site, a toujours en ce qu’on appelle un gout de chiottes prononcé. Aucun commun rapport avec les superbes publicités actuelles, notamment de parfums, qui pourtant ont le même budget. La seule exception est ce bouton blanc, bien pensé, bien caché, sobre, discret, feutré, délicat, pudique même. C’est bien simple, pour masquer la réalité des conséquences du jeu, le PMU a inventé le bouton invisible qu’il ne faut absolument pas pousser. Hypocrisie, quand tu nous tiens!



Ne perdons pas non plus de vue que lors de ses 70 premières années, (sur 80), le PMU ne s’est jamais soucié le moins du monde des problèmes d’addiction. Puis, il y a moins de 10  ans, quand Bélinguier s’est aperçu de l’imprudence de s’attaquer aux petits sites maltais et a réalisé qu’il risquait de perdre le monopole des courses, (qu’il n’a pas manqué de perdre d’ailleurs), il s’est soudainement transformé en Monsieur Propre, afin de rattraper le gros retard de 70 ans d’indifférence sur le sort des turfistes ruinés. A l’entendre, aucun site, sauf le PMU, ne pouvait défendre les turfistes contre leurs propres abus.


Et pour donner un exemple, le PMU a osé prétendre qu’il avait limité les Tiercé/Quarté/Quinté à 20 fois la mise, afin de tempérer les pertes des turfistes. Or, tout au contraire, cette limitation a été mise en place par papa Carrus, dans les années 60, pour empêcher Monsieur.X de trop gagner, et non pour empêcher les turfistes de trop perdre. Ignorance totale, ou cynisme absolu de Bélinguier? Va savoir . . .


Messieurs du PMU, jouer aux courses n’est pas un acte volontaire. Jouer aux courses est une drogue dure, qui dure toute une vie.

Je ne vois pas les raisons pour lesquelles notre société, nos gouvernements afficheraient des messages de mort sur les paquets de cigarette
s, et maintenant des bouches édentées et des plaies béantes, purulentes, alors que le PMU échapperait à ces avertissements. Il devrait au moins faire figurer sur chaque tickets PMU, les avertissements au danger de trop jouer.  . .


Tout au contraire, plutôt que de prévenir contre les dangers de trop jouer, le PMU ne s’est pas gêné pour faire apparaitre la toute première publicité privée sur cette valeur fiduciaire d’Etat qu’est un ticket PMU. Lors du Prix d’Amérique 2015, nous avons eu sur un ticket sur deux, la publicité d’un nouveau sponsor, la société «Opodo» nous faisant miroiter un gain de 50€ sur 500.000 tickets au total, soit une fausse promesse de gain, commuable en réduction sur l’achat de voyages d’un minimum de 1500€ (soit 3%), portant sur une valeur fictive de 2.500.000.000 €, (deux milliards et demi), soit un quart des enjeux du PMU en toute une année. Si tous les bénéficiaires de cette promesse non tenue, de recevoir un «lot»  de 50 euros, avaient voulu «bénéficier de cette fausse promesse» il leur aurait fallu acheter à Opodo l’équivalent de 80 milliards en valeur voyages. Je dis bien :


80.000.000.000 €



Chiffre inimaginable. Un chiffre à 10 zéros. Tout simplement de quoi construire 500 hippodromes de Longchamp, sur la base de 160 millions chacun.


Tous les turfistes que j’ai interrogés, appellent cela une «arnaque».  Je vais y réfléchir et vous saurez ma position dans mon prochain chapitre sur le Prix d’Amérique 2015. D’ici là, rien ne m’empêche de vous féliciter vigoureusement, Monsieur de Bellaigue, pour le choix désastreux de ce sponsor-là.

Le 16/09/15


Est-ce que cela vous a des-plus-plu?

Si cela vous a plu, dites-le à vos meilleurs amis

Si cela vous a déplu, dites-le à vos meilleurs ennemis.


Si vous êtes un organisateur du PMU,

allez vous coucher. La nuit porte conseil.

Demain . . . démissionnez comme Germond,

ou faites nous une fausse sortie, comme Bélinguier.



Voilà. C’était le retour de Mister.Y


A-t-il fait bon voyage? Quinze mois c’est long.

Pendant ce temps-là, le PMU s’est enferré dans ses erreurs. J’ai pris des notes. Je vais vous en soumettre la triste liste.


Le PMU, dans son manque chronique d’imagination, n’a jamais eu l’idée de se retourner sur son passé et se demander pourquoi un petit Tiercé des années 50/80, encoché par les pinces de mon père et trié par les aiguilles à tricoter de ma mère, (voir cela dans «la véritable histoire du Tiercé), avait fait la fortune du PMU, alors que le Nouveau Quinte+ du grand Bélinguier, traité par de puissants ordinateurs, tombe en lambeaux. Sur ces vieux modèles de président, il n’y a ni rétroviseur, ni marche arrière.