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                           Edouard de Rothschild

 




   

    Moins d’erreurs,

    moins d’insouciance

    et cela suffira peut-être,

    . . . ou peut-être pas.


MM Lagardère (ancien président du Galop, et patron de Matra, disparu dans des circonstances mystérieuses) et de Rothschild, du temps où le PMU était encore le PMU.



Monsieur de Rothschild,


Votre père, le Baron Guy de Rothschild, interviewé par un journaliste qui lui posait la question bateau : «Comment avez-vous fait pour devenir l’homme le plus riche du monde» (de l’époque) aurait répondu: «J’ai fait un peu moins d’erreurs que les autres». (Peut-être découvrez-vous cette anecdote concernant votre propre famille, ici). Pourquoi ne pas faire de cette grande phrase votre devise?


Après votre première présidence, taxée par vos pairs de «dilettantisme», ce qui vous a valu de perdre les élections suivantes avec un cuisant écart de voix face à un tsunami appelé «le Bélinguier», vous reprenez le flambeau d’une société que vous connaissez bien, mais dont l’état actuel s’est à ce point dégradé que mon expérience de 67 ans de pelousard me le fait qualifier d’irréversible. Le PMU n’est plus un grand malade mais un moribond. Il se meurt du désintéressement et du départ de ses deux seuls soutiens, les propriétaires et surtout les turfistes.


L’une de mes phrases semble convenir à la situation actuelle du Galop et du PMU en général:


Il n’y a pas de problème insoluble

qui ne trouve un jour une solution

moins inacceptable que les autres.


Vous êtes fils d’un Baron. Je ne suis que le fils d’un inventeur.



Mon père inventa en 1956 les pinces et tickets à encocher (dont la famille Carrus se targue) 30 ans avant l’ordinateur, ce

qui sauva le PMU de la ruine.

La Loterie Nationale en raison de cette invention, fit faillite.


Voici l’objet dans toute sa laideur. Pourtant, c’est cela qui a sauvé le PMU. Incroyable. L’exemplaire ci-haut est l’une des toutes premières versions des pinces fabriquées par la famille Carrus, qui s’est appropriée l’invention de mon père. J’ai toute la gamme de ces «pinces». J’ai longtemps observé ce premier modèle, grossièrement fabriqué, avec son petit rivet mal conçu. Je me suis souvent demandé si les Carrus avaient fabriqué cet objet si rudimentaire  par maladresse, ou tout au contraire, s’ils n’avaient pas été les précurseurs de ce qu’on a appelé plus tard «l’obsolescence», c’est à dire l’art de programmer la durée d’utilisation d’un objet, afin de le remplacer souvent. Il y avait à l’époque qu’un seul Tiercé, le Dimanche, et ces pinces ne dépassaient que rarement le cap de la 3ème semaine. Puis, plus tard, comparant cet objet à l'évolution de l’informatique (Pégase) façon Carrus, j’ai opté définitivement pour la maladresse, l’incompétence.


A l’époque, le PMU détenait le monopole des courses de chevaux. Mon père, par son invention, provoqua la faillite de la Loterie Nationale et apporta ainsi à André Carrus le monopole absolu des jeux d’argent en France! Cette petite pince, et ses tickets à encocher, permirent de démocratiser le Tiercé, et de le rendre populaire, aimé de tous. Le Tiercé, joué par 12 millions de français, fut surnommé «impôt volontaire» Des études statistiques firent ressortir que sans le Tiercé, les français auraient dû payer 5,71% d’impôts supplémentaires. Le Tiercé coïncide avec ce qu’on a appelé les 30 glorieuses. Je prétends et j’expliquerai pourquoi (dans le chapitre . . . la véritable histoire du Tiercé), que ces années-là auraient été bien moins glorieuses sans l’invention de ces tickets à encocher. 


L’incompétence des présidents du PMU ne sut endiguer la renaissance de la «Loterie» sous le nom de «Française des jeux». Puis Bélinguier par sa stupide jalousie envers les sites maltais, parvint à perdre le monopole des courses de chevaux. Par voie de conséquence le PMU est aujourd'hui acculé à la séparation des masses Internet/points-de-vente. Bélinguier nous aura tout fait. Il nous aura surtout tout défait! La séparation des masses est un désastre dont vous mesurerez les conséquences dans les prochains six mois.



Aujourd’hui, sauver le PMU est tout aussi difficile qu’en 1956.


Résumons la situation.


Le Baron de Rothschild a su créer une fortune.

Mon père, par son invention, a su sauver le PMU de la ruine.

La critique est facile, seul l’art est difficile. Pour cette raison

je ne suis que critique. Je saurai m’acquitter de cette tâche.

Il ne vous reste plus, M. de Rothschild, qu’à sauver le Galop, et dans la foulée le PMU de la noyade et la boucle sera bouclée.


A chacun son métier et les cochons de payants de turfistes seront bien gardés. (pour l’instant, on ne les garde pas. Ils s’en vont).



Ne pas confondre chance et hasard. Avant Bélinguier, les courses étaient aléatoires. Il a su les rendre hasardeuses, ce qui est l’exact contraire de l’esprit d’une course de chevaux. La promiscuité du très vulgaire foot et du dégradant poker, imposés par Germond, a fait fuir les propriétaires. La multiplication des courses de mauvaise qualité, inpronosticables, notamment au Galop, a raréfié les turfistes, remplacés  par des parieurs de hasard.


Ce même Bélinguier, toujours par jalousie, s’est lancé dans l’aventure Gény-Courses dans le seul but de détruire Paris-Turf, qui était pourtant le seul outil indispensable à l’étude des courses. Cette aventure a coûté beaucoup d’argent aux turfistes et a affaibli considérablement Paris-Turf. (Gény-Courses, - garanti au prix de 1 euro disait stupidement la publicité - était vendu à perte et souvent distribué gratuitement à l’entrée des hippodromes, pour couler Paris-Turf) Gény-Courses qui perdait plus de 30 millions d’euros, a été revendu à un prix dérisoire au Groupe Paris-Turf, probablement moins de 20% de cette somme et cela non pas en raison de la valeur intrinsèque de ce canard qui ne vaut rien, mais plus que probablement pour la valeur des fichiers s’y attenant.  Sans pouvoir en jurer, il est plus que probable que des fichiers constitués sous le sceaux de la «confidentialité la plus absolue» à grands frais de publicité (payée par les turfistes) soient ensuite bradés. Paris-Turf sort très affaibli de cette aventure. Il y a perdu des plumes. Il s’est déplumé de ses meilleures plumes. Il est incapable de vendre un journal propre, cohérent, lisible, intelligent, qui puisse servir de base d’étude aux courses. La multiplication des courses, prônée par M. de Bellaigue (journée de l’extrême - Vincennes) et développée par Bélinguier pour soutenir l’édifice PMU, rend tout pronostic impossible. Et tout l’édifice PMU -Paris-Turf est une «chute et cascade».


Bélinguier, par jalousie, sans imagination aucune, a stupidement copié la FdJ.  Il a perdu la course. Il est parti au pas de course se faire oublier.

Les conséquences de ses inconséquences - SpOt - Tirelire - Flexi - Limitation du quinté ordre -  Séparation des masses - Publicité médiocre - Entorses au mutualisme - Négociation avec le Qatar - etc., toutes fautes majuscules, semblent irréversibles et plombent le PMU.


Le PMU était un délicat mouvement d’horlogerie mis en place pendant un siècle par des millions de turfistes. Bélinguier l’a piétiné en quelques années. Pour redonner à la foule l’envie de jouer, plutôt que de pousser les pauvres d’esprit aux guichets du PMU, il faut un mini-big-bang du style Tiercé/1956, et de profondes réformes dont vous n’avez ni l’idée, ni les moyens financiers, ni la force de caractère pour les mettre en oeuvre.


Le salut n’est pas dans le peinturlurage de vos points-vente, dans la transformation des hippodromes en bruyantes Fêtes à Neu-Neu, avec musiques «cacaphoniques» bruyantes, stands et manèges pour les gosses, déguisements en personnages de bandes dessinées ou de films futuristes, barbe à papa, et pom-pom-girls, toutes futilités qui sont l’antithèse de l’étude des courses de chevaux. Par exemple, en ce moment, à Vincennes vous singez le film à la mode «Star Wars», et chez vous cela ne prendre pas la forme du «coté obscur» prôné par ce film, mais met en évidence l’obscurantisme de vos matières grisâtres. Ce ne sont pas ces sortes de tristesse intellectuelle, de stupeur mentale, d’occlusion de l’esprit, qui sortiront le PMU du marasme. Je pensais que le genre humain avait dépassé ce stade primaire. Apparemment, il reste quelques points de résistance, notamment dans le monde des courses de chevaux.


Pendant cette trop longue campagne précédant l’élection du 15/12/15, vous êtes tous venu exposer dans Paris-Turf, avec force détails, vos programmes mirifiques. Cela m’a fait penser aux souhaits et bonnes résolutions de Jour de l’An, oubliés le 2 janvier. Les idées les plus farfelues, souvent  contradictoires, sont passés sous mes yeux amusés. Je vous reconnais toutefois une constante. Dans ces longs articles, aucun des nombreux candidats à la présidence du Galop, n’a évoqué, ne serait-ce qu’une fois, une toute petite fois, les termes de turfiste, de parieur, ou de joueur.
Dans le fond, vous vous disputez la façon de vous partager et de dépenser  l’argent de vos clients, avant même qu’ils ne soient passés à la caisse. Et il se trouve que vous leur donnez de moins en moins envie de défenestrer leur argent à vos guichets, ou à vos machines à sous vert-pisseux.


A quoi vous fait penser cette image? Les joueurs ont l’air de se soulager (de leur argent, bien entendu) Bonjour l’ambiance! Quand je pense que les hippodromes étaient le rendez-vous de personnes élégantes et bien élevées. Mes compliments!




Y a-t-il un pilote à bord du

PMU? J’en doute. Alors que vous ne savez pas piloter, vous avez touché aux commandes d’un avion qui avait trouvé son pilotage automatique au travers de longues décades de tâtonnements. Vous méprisez l’une des grandes phrases de notre société . . .


Pour savoir où aller, il faut se souvenir d’où on vient. Vous avez perdu le cap. Vous essayez tout ce qui vous tombe sous la main. Vous pompez tout sans discernement. Vous n’avez aucune ligne de conduite. Parmi les grandes erreurs de la gestion Bellaigue/Bélinguier/Germond, mis à part la multiplication des courses, qui a rendu les arrivées inpronosticables et à éloigné les turfistes pour favoriser les joueurs de hasard au travers de Spots, Flexi’s et l’infâme Tirelire, le PMU s’est lancé dans le «rajeunissement» de sa clientèle. Il drague la clientèle des stades de foot pour remplir les hippodromes en oubliant qu’ils s’agit de gueulards, souvent agressifs, peu studieux, pratiquement toujours «fauchés». Mauvais calcul. Pour ce faire, le PMU, grand imaginatif devant l’éternel besoin d’argent, a truffé les hippodromes, les publicités, les épreuves sportives de termes anglais tels que Easy-pari, le After-Work, le PMU-City, l’Hippodrome-Club, ou d’expressions de jeunes cons, tels que «Jouer c’est «super» facile». Sacrifier à de telles futilités, est un opportunisme dégradant pour l’image des courses de chevaux. 


L’une des grandes erreurs, sinon la plus grande, consiste à vouloir tout peindre en «couleurs flashy», et pour feindre l’animation absente, quelques «spot-lights» effets psychédéliques et musiques cacophoniques. Pour attirer l’attention sur les courses, on se sert maintenant de la couleur et du bruit plutôt que de la qualité, noyée dans la quantité. Or les courses de chevaux font appel à l’argent des turfistes et il est naturel de leur laisser un minimum de tranquillité pour choisir comment le perdre. Vous avez crée l'antidote à la tranquillité, à la réflexion, à l’étude des courses. Vous êtes en train de casser l’ambiance traditionnelle des hippodromes et des points vente, sans raison et donc sans succès. Non seulement vous avez détruit la possibilité de déduction, d’étude, de comparaison, de projection d’une performance vers un avenir, mais ceux qui malgré tout, par nostalgie, par rêve de gains, voudraient le faire, y sont empêchés. Physiquement empêchés. Vous avez été jusqu’à copier les mauvaises habitudes de stades étrangers, sur lesquels des présentateurs, pour chauffer l’ambiance crient à tue-oreilles «make some noice» et vos présentateurs maintenant reprennent la même expression, qui traduite en français donne : «faites du bruuuuuit !». Très con! trop con! Juste con. Super con, Hyper con! Que l'enthousiasme populaire déborde spontanément pendant une course, se comprend. Mais après la course et jusqu’à la suivante, arrêtez ce tohubohu. Laissez vos clients réfléchir sinon étudier pour perdre scientifiquement. Faites un silence de qualité, qui permette d’entendre un PMU voler.


Maintenant que vous êtes élu, Monsieur de Rothschild, comment allez-vous passer des mots à l’action? Quelle action? Dans vos «bonnes résolutions» j’ai surtout découvert que vous prônez l’économie. Or en période de crise, il ne faut surtout pas faire d’économies. Tout au contraire, il faut dépenser tout ce qu’on a d’imagination pour améliorer la situation, sans la plomber par une ambiance tendue par des économies drastiques. Mais où avez vous caché votre «capital imagination»? De fondateur en héritier, vous avez perdu le «capital imagination»!. C’est terrible pour une famille de banquiers! Il ne vous reste plus qu’à pomper les idées des autres, comme de mauvaise habitude. Qu’allez-vous encore pouvoir pomper? Nous ne sommes plus dans la «copie» au PMU, mais dans l’imagination pour découvrir ce qui pourrait encore l’être. Le PMU engage maintenant des fiers-à-bras, des matamores du style M. Loiseau qui déclarent la guerre à nos portefeuilles.  (aller voir ses déclarations dans le chapitre «Paris-Turf 10/12/15. Termes agressifs, guerriers). Economies d’un côté, déclaration de guerre aux portefeuilles des joueurs de l’autre. Voilà un programme qui promet).


Par ailleurs, le PMU s’est aperçu, un peu tard, que les turfistes disparaissaient. Il a ouvert de stands d’apprentissage au jeu avec de grandes annonces : «Jouer est super facile». (c’est gagner qui est hyper difficile. Tout le monde «hyper»).


Voulant moi aussi apprendre à jouer de façon moderne, (je ne veux pas mourir idiot), je me suis approché de ces stands et me suis «pris au jeu» des arguments des petits jeunes gens que le PMU a engagés pour nous apprendre à perdre. Très vite j’ai compris qu’il s’agissait d’un personnel jeune, filles ou garçons, destinés à apprendre aux «jeunes» à jouer. De l’avis des présidents du PMU, ce sont ces jeunes gens-là qui vont reconstituer le maillage des turfistes perdus en raison de la calamiteuse gestion de Bellaigue/Germond/Bélinguier. Ils récitent tous une leçon mal apprise. Je m’approche d’un stand «jouer est super facile». Mon dernier exemple, à Vincennes, un jeune homme, sans aucune psychologie, m’adresse la parole et sans prendre en considération mon grand âge, mon cheveu blanc et ma barbe caduque, me demande :


  1. -Monsieur, avez-vous déjà joué aux courses?

  2. -Non, pas encore. Je passais par là. J’ai vu de la lumière. Je suis entré.

  3. -     (il ne relève pas. Il ne s’aperçoit meme pas que je me moque de lui)

  4. -C’est donc la première fois?

  5. -Oui, comment on joue à ce jeu?

Il entreprend  péniblement de m’expliquer le jeu simple, gagnant/placé.

  1. -Oui, mais si je joue, je veux gagner gros. Que me conseillez-vous?

  2. -Le Quinté rapporte beaucoup d’argent. Surtout dans l’ordre.

  3. -Ah bon, et dans quelles proportion?

Là on sort du cadre de sa leçon apprise la veille. Il réfléchit.

  1. -Ca rapporte 10 fois plus dans l’ordre.

  2. -Vous êtes sûr?

  3. -Oui, dix fois.

  4. -Et comment jouer un Quinté?

  5. -C’est facile. Il suffit de demander un SpOt  à la machine. C’est 2€.

  6. -Et la tirelire?

  7. - La tirelire c’est difficile. Il y a 3.000 numéros+. (juste, étonnant)

  8. -J’ai donc une chance mathématique de la gagner avec 3.000 SpOts?

  9. -Oui, mais cela va vous coûter cher.


Apparemment, ce petit jeune homme ignore que la proportion mathématique entre Ordre et Désordre est de 120 fois et non 10, et que s’il suffisait d’acheter 3.000 SpOts (6.000€) pour gagner une tirelire de 4.000.000€ (ce jour-là), le PMU aurait de nombreux clients. En réalité, pour 20 partants le nombre de combinaisons est de plus de 5.500.000.000 (5,5 milliards - soit pratiquement autant que d’habitants sur Terre en âge de jouer). Chez ce jeune «instructeur», à aucun moment il n’est question d’étude, d’observations, de journaux, de combinaisons. A aucun moment il ne s’étonne de l’impossibilité de jouer 3.000 SpOts sur une machine. Il y  faudrait 15 jours alors que les courses sont toutes les 15 minutes.


Je m’éloigne à petits pas de ce jeune homme «trop fort» pour moi. Il faut 20 minutes pour engager un petit jeune homme, ou une tendre jeune fille, supposée vous apprendre à jouer aux courses. Il faut 20 ans pour reconstruire le maillage de turfistes, détruit par Bélinguier.


Ma question est la suivante, Messieurs les présidents du PMU: Est-ce que va venir pour vous le moment de vous demander si l’orientation que vous avez donnée aux courses de chevaux est la bonne?  Vous avez cassé mon PMU. De quel droit?


J’ai l’impression que vos cerveaux ont démissionné. Pourriez-vous les rappeler un instant pour leur demander quelques conseils? Vos effets de lumière, vos musiques cacophoniques bruyantes (autrefois j’aurais qualifié cela de «musique de singes»), emmerdent les turfistes. M’emmerdent! Tout cela n’est pas la meilleur réponse à votre crise.

Vous rendez-vous seulement compte que la
crise c’est  . . .



Il faudra également reparler du Quinté, jeu phare, qui s’est presque éteint, et s’est déréglé au point qu’il ne sait plus projeter la même lumière, qu’on le regarde du côte points-de-vente ou du côté internet.




Quinté,

jeu phare?


Là où il vous faudrait une vision précise de l’avenir, pour rallumer le jeu phare, tout ce que vous trouvez à faire, c’est de nous aveugler avec des effets de lanternes parmi de vessies mal éclairées.



Aujourd’hui, votre avenir se divise en deux parties. Tout d’abord suppression totale des turfistes, remplacés par des joueurs de hasard. C’est presque fait. Bravo, c’est du bon travail, M. Bélinguier. Puis, aux jeux de hasard, comparaison des résultats du PMU avec ceux de la FdJ. «PMU/Loto, y a pas photo», vos joueurs de hasard vont se hasarder côté FdJ. Le hasard ne frappe jamais par hasard. Le hasard nous semble hasardeux seulement parce qu’il obéit à des règles mathématiques un peu trop distantes de l’actuelle capacité à le comprendre de nos cerveaux en devenir. Que dire celle de vos pronostiqueurs. Allez voir tout en bas de cet article ce qui vient d’arriver, pendant que j’écris ces quelques lignes. Vous aviez une spécificité par rapport à la Loterie Nationale. La FdJ c’était le tirage au sort. Le PMU était le jeu de l’intelligence. Vous n’appartenez plus à aucune de ces deux catégories. Vous êtes tombés dans l’inutilité.


Fort peu de professionnels ont eu l’intuition de ce désastre . . 

développer (archives 2004)


Le pouvoir use. Il vieillit prématurément les présidents! (Regardez dans quel état sont nos beaux politiciens. On se ride. On se voute. On se bedonne). A la fin de votre mandat, nous saurons d’un simple coup d’oeil, Monsieur de Rothschild, si vous avez papillonné le «Galop» de votre insouciance habituelle ou si vous avez enfin réellement pris conscience des responsabilités qui sont désormais les vôtres et du désastre qu’est devenu le PMU et notamment le Galop.


Et pour en rester dans cette course à la «modernité» dans ce langage de jeunes qui vous va si mal au teint, et que vous poursuivez sans jamais les rejoindre . . . savez-vous que je vous kiffe! Sans vos risibles gaucheries, ma fin de vie serait d’un ennui mortel. Continuez votre oeuvre de destruction! Franchir les bornes sans les dépasser, ne semble pas être votre truc.


Dans le contexte d’un PMU uniquement orienté vers la chance, plutôt que vers l’étude des courses, que vous souhaiter d’autre?  Bonne chance, Monsieur de Rothschild.  Il vous en faudra.


                                                                               Mister.Y  ce 15/12/15




   

Pour revenir au PMU
du très triste Bélinguier
qui nous a tapé notre argent,
tapez (sur) Guy.
Il est riche comme Rothschild
Il nous le rendra au centuple !



Course PMU - FdJ. Devinez qui gagne quoi !





Pendant que je mets une dernière touche à cet article, ce 18/12/15,

un espagnol vient de gagner à l’EuroMillions de la FdJ . . .



Avec 83 millions d’euros, cet espagnol va pouvoir acheter tous les châteaux de son pays.  Mais ne soyez pas jaloux. Au Quinté+ du PMU de demain, les joueurs français vont pouvoir gagner un Bonus à 2,20 €.



De nos jours, c’est tout ce que l’on trouve sous le pied d’un cheval du PMU.

Vous qui aimez la langue française :


That’s the

        damned difference !




Ils sont fous ces espagnols.

A la fin de l’année, ils organisent une «Loteria National» de Noël appelée «
El Gordo». (le jackpot). Pour acheter des tickets pré-numérotés, comme l’ancienne Loterie Nationale française, il faut se taper des files attente de plusieurs heures. Chaque ticket entier vaut 200 euros. Il se divise et dizièmes, d’une valeur de 20 euros chacun. Le tirage a lieu le 22/12/15. Le «jackpot» dépassera les 2.000.000.000 €  (2 milliards d’euros pour ceux qui ont une timidité face aux zéros). C’est la plus grande capitalisation de tous les temps à une loterie, et de très loin (record de la FdJ, 190 petits millions soit environ un dixième de cette somme - Le slogan actuel de la FdJ: chaque jour est une chance, ce qui présuppose la malchance de ne pas en avoir). Etant donné l’accrudescence due à la crise*** «El Gordo» pourrait cette année tutoyer les 3 milliards d’euros! Cette loterie de Noël est jouée par 75 % des espagnols adultes.


*** Les présidents du PMU évoquent la crise pour expliquer la chute des enjeux. Ce n’est pas l’avis de la FdJ, et encore moins du  «El Gordo» espagnol.


On assiste en Espagne à des scènes mystiques qui dépassent l’entendement. Ce peuple très «croyant» frotte les billets de «El Gordo» sur des «images saintes» pour leur donner meilleure chance. C’est curieux la chance. Tout le monde y croît. Moi aussi sur le tard. Depuis quelques temps je joue au Loto les 5 numéros du Quinté de la veille. Désormais je frotterai mes grilles de Loto sur un Paris-Turf, la Sainte-Bible de l’hippisme, avant de les valider. Ca ne peut pas rater.


Ne parlez pas de «El Gordo» à Sylvain Copier (journaliste de Paris-Turf). Il estime que les «Grands Gagnants» au PMU sont ceux qui «empochent» (vulgaire) 100.000 euros. Nous sommes là dans une disproportion de 1 contre 20.000. Vingt mille fois plus. Face à de tels chiffres, mon Sylvain, ma photocopieuse préférée, tomberait en apoplexie. Que serait Tintin sans Milou? Que serait Tarzan sans Chita. Que serais-je sans Sylvain?



Alors que faire, messieurs les présidents?

Allez-vous encore nous ressortir votre boîte à outils? Pansements sur jambes de bois, rustines et petits bonus «consolatoires» pom-pom girls et barbe à papa. Courses de poneys. Petites filles qu’on maquille dans le grand hall de Vincennes. Crêpes qu’on offre aux enfants. Vente de ballons rouges, bleus, jaunes. On conditionne les enfants. On prépare les turfistes de demain. Les turfistes qui vont entretenir la filière. Les pauvres de demain. En attendant, pour faire quelques médiocres économies, on remplace les guichetiers PMH par des machines. On minimise. On déshumanise. L’homme est merveilleux, mais pas tous. Je crains que vous faites partie des «pas tous».


Au PMU changez tout! Repensez tout! Rénovez tout, sans trahir l’esprit des courses! Mais comment? «Think different» a dit Steve Jobs. Et si vous n’y arrivez pas, changez de penseurs. Y a-t-il quelqu’un qui pense penser au PMU? Des penseurs qui pensent, on en cherche. Des penseurs qui pansent, on en trouve, surtout au PMU.



La situation du PMU me fait rire

comme une baleine.

Que faire?

Il faut faire comme Jonas. 

Non, pas la baleine . . .

comme Michel.

Michel Jonaz.


Changez tout !

Cliquez sur Jonaz.

Non, pas sur la baleine Jonas.

Sur Michel Jonaz >>>>>>

(faut vraiment tout leur dire)



Ca ne va pas comme çà!

Changez tout! Changez tout, pour une vie qui vaille le coup.

Votre monde ne tient pas debout. Changez tout.

Qu’est-ce que vous feriez sans nous (les turfistes)

Changez tout, changez tout, changez tout  . . .      

                                                              c’est ce que chante Michel Jonaz.


C’est bien simple. Il n’y a rien à garder au PMU de Bélinguier. Il faut tout changer. Il faut faire Bélinguier-arrière-toute. Il faut détricoter la cotte de maille qui emprisonne cette institution. Il faut l’alléger. Il faut laisser respirer le turfiste. Lui laisser le temps de reconstituer l’argent qu’il perd, plutôt que de l’entraîner de quart d’heure en quart d’heure, dans sa perte définitive pour ensuite le pousser dans un hôpital se faire soigner. De toute urgence, en grande priorité, c’est le PMU et vous mêmes qu’il faut soigner.