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                                                           Foot/Poker

 
 

Le PMU a fait du «foot» son cheval de bataille.

                                            C’est un coup de poker.

Philippe Germond, nouveau président du PMU fraîchement pondu, est arrivé avec son lourd bagage de totale ignorance du monde des courses - il le dit lui-même dans un article de Paris-Turf -. Germond n’a pas su appréhender la spécificité de l’univers hippique. Il était et est encore totalement ignare de son noble passé, et tout à fait inconscient de l’avenir qu’il lui réserve.


Prince du marketing consumériste, plutôt que Prince de Condé, il a orienté le PMU vers ce qu’il y a de plus vulgaire, le foot et le poker.  (La lignée des Princes de Condé a fondé la ville de Chantilly, les célèbres écuries et l’hippodrome où se déroulera la première course de chevaux).


Afin de construire une arborescence des jeux sportifs et poker, - (recherche, étude de marché, employés, informatique, et surtout publicité) pour vulgariser, pour attirer la ’foule vulgaris’’, il a bien fallu que le  PMU dépense de l’argent au départ, beaucoup d’argent, et ça continue. Avant d’encaisser le moindre euro, il a dépensé ceux des turfistes pour «fomenter» cette trahison.


Je ne pense pas que nos très prudentes banques aient prêté de l’argent à un PMU (dont les courses sont en perte de vitesse), pour jouer et tout risquer au foot et au poker. Dans le milieu des banques, les jeux d’argent ont mauvaise presse. Il a bien fallu le trouver cet argent, et il est plus que probable qu’il est sorti de la poche des cochons . . . des cochons de payants . . . des cochons de payants de turfistes. Qu’est-ce que vous en pensez, vous qui êtes en train de me lire? Est-il dans la déontologie d’un PMU, dont la mission première est de gérer l’argent des turfistes, de leur emprunter, sans aucun espoir de remboursement, une partie de leurs paris pour créer des jeux qui n’ont aucun rapport avec les courses de chevaux, et qui ruineront toute une génération de jeunes cons au foot et au poker?


On me répondra : mais non, mais non, vilain Mister.Y, vous n’avez rien compris à rien. Nous ne vous avons pas pris d’argent, nous l’avons placé pour un avenir doré. Cela va nous permettre de faire connaitre les courses de chevaux ‘’aux footeux de trouble et autres tapeurs de carton’’ qui délaisseront les stades et les tapis verts pour venir gueuler et se casser la gueule sur les hippodromes à coups de battes de baseball ou lancement de projectiles.


C’est bien de cela dont vous avez envie, Monsieur le Président?  

Ca bastonne dru. Ca caillasse sévère. C’est beau le sport. Ca entretient la forme.


Et c’est ainsi que le PMU, sous les pas éléphantesques de Philippe Germond, a viré sa cuti. Il a gagné un petit pourcentage sur Internet sport et poker, mais parallèlement il a perdu son âme. Il a perdu son standing. Il a perdu ses lettres de noblesse. Les propriétaires ne sont pas tous disposés à cette promiscuité. Les turfistes en raison de la multiplicité des courses, souvent de piètre qualité, perdent plus et donc jouent moins. Paris-Turf, en chute libre pour différentes raisons, et notamment du fait de la concurrence de Gény-Courses, s’est séparé de ses meilleures plumes. Celles qui restent ne sont pas toutes à niveau et ne tiennent pas la distance devant cette avalanche de courses, de pronostics, de résultats. La Bible a viré au missel. Son prix a explosé. Ses tirages ont implosé. Les performances sont écourtées. (notamment celles concernant les courses à l’étranger au Trot, que l’on résume en effleurant les premiers arrivés, sans renseignements techniques). Bref, c’est la spirale infernale. La descente aux enfers.


Inverser le mouvement. Reconstruire à la fois le PMU et Paris-Turf de concert. Attirer l’attention de nouveaux joueurs autrement qu’en leur faisant cadeaux d’entrées gratuites, de tickets à jouer gratuits, de kermesses et fêtes à Neu-Neu sur les hippodromes (pitreries éphémères ne faisant que démontrer la détresse et le manque total d’idées constructives au PMU pour réparer les erreurs du passé), semble submerger les actuels décisionnaires.


Appelez vite un prêtre. Le PMU a besoin de extrême onction. Et puisque il veut séduire les femmes et les inviter à dépenser l’argent des courses aux courses, appelez un prêtre féminin.




 

Qui s’y frotte, on lui     le fric!

Qui s’y frotte, s’y pique?  Non, pire . . .

Du

Du


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