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Il faut absolument éviter de jouer dans certaines courses et à certains jeux, afin de regrouper nos mises.

Jouer sur les courses étrangères est suicidaire!

Courses à l’Etranger.       . . . aller à Tataouine

Je rappelle à mes plus jeunes lecteurs que l’expression tombée en désuétude . . . «aller à Tataouine», (village reculé de la Tunisie), signifie «aller se perdre au bout du monde». Et c’est exactement ce que fait le PMU. Il nous invite à perdre notre bel argent sur les hippodromes les plus improbables de notre planète.

                                                                                                                                                  AJ-zS-uu-uc


Le PMU, tout à fait légalement,  exporte notre argent, sans retour. C’est une fuite de capitaux.


Après avoir multiplié courses et jeux à outrance, bien au delà de toute désespérance, et ayant atteint le point de totale saturation, le PMU, faute d’imagination, a choisi le filon le plus dangereux du monde . . . Les courses à l’international. Ce terme fait «moderne». Il est «tendance», voyez vous! Cela veut tout simplement dire qu’on va nous faire perdre notre argent à l’étranger, sur des hippodromes aux noms imprononçables.


Les courses à l’étranger sont maltraitées de deux façons par le PMU.


Soit en masse séparée, c’est à dire que notre argent reste en France, mais étant donné la pauvreté de la masse jouée, les rapports sont trop fluctuants, imprévisibles, peu rentables, misérables même et ne résistent pas à un jeu soutenu. Très vite on joue contre notre propre argent.


Soit, dans la grande majorité des cas, en masse commune, c’est à dire que notre argent est fondu (fondu est le terme adéquat) dans la masse des enjeux des courses à l’étranger. Là nous sommes dans la catastrophe absolue. Etant donné que les parieurs français connaissent mal, voire pas du tout, les chevaux étrangers, et que les pronostiqueurs sont «à la ramasse», ils perdent systématiquement face aux turfistes locaux, et on assiste à une véritable exportation de notre argent, sans retour! Les locaux attendent l’argent des turfistes français, comme les ours attendent la remontée de rivière des saumons, au moment de la fraye. Peu de chances d’en réchapper.


Face à son éternel besoin d’un argent immédiat, conséquence des calamiteuses gestions précédentes, (cela ressemble fort à ce qui se passe en matière de politique et de dette publique) le PMU nous presse instamment à jouer sur les courses à l’étranger. Pourquoi défenestre notre argent sur des hippodromes à l’autre bout du monde, alors que nous avons en France 161 hippodromes (?!) - Le ministre Arnaud Montebourg, dont le slogan est : «achetons français»,  ne va pas être très content quand il apprendra cela - (depuis ce texte, Montebourg a compris que la politique française était irréversible et s’est . . . exporté).


Et il ne s’agit pas de menue monnaie. D’après le quotidien Paris-Turf, en 2011 les courses à l’étranger représentaient 6,5% de la masse jouée. En 2012, ce pourcentage a doublé . . . 13%. Il est difficile de doubler tous les ans, mais dans une courbe infléchie acceptable, en raison du matraquage publicitaire du PMU pour ces courses à l’étranger, il est probable que très vite ce pourcentage atteigne 20%.


La masse des enjeux au PMU étant de 10,4 milliards d’euros, (ce chiffre est celui de 2012, depuis le PMU est tombé à 9,5 milliards), 20 % représenteront bientôt plus de 2 milliards d’euros. Si on tient compte des enjeux sportifs et poker - pour l’instant peu de chose - et des retenues au titre de frais et taxes, (environ 25%), l’argent risqué à l’étranger par les parieurs sera d’environ 1.000.000.000 (un milliard d’euros) et je ne pense pas que plus de 30% de cette somme sera rapatriée sous forme de gains. Collectivement, d’après mes calculs, les turfistes vont perdre 500 millions d’euros et ce chiffre, si d’une part le PMU se resoulève (je n’y crois pas une seconde en considérant les options prises encore dernièrement) et si le PMU insiste pour développer encore ces courses à l’étranger (ce à quoi il s’emploit  tous les jours) ce chiffre pourrait attendre les 800 millions dans les années à venir.  Une très belle somme, n’est-ce pas? Entre la baisse des enjeux et l’augmentation des courses à l’étranger pour compenser, cela pourrait représenter à brève échéance environ 1/10° des enjeux annuels.


Tant que l’on joue en France, on perd, on gagne, on paye les frais, on paye les taxes. Les turfistes le savent et l’acceptent au nom de leur addition que l’on masque sous le nom de «passion». D’une journée sur l’autre, ils remettent la main à la poche et reconstituent tant bien que mal cette masse d’argent perdue, en puisant sur leurs réserves, sur leurs salaires, souvent sur l’argent du ménage. Mais en ce qui concerne les courses à l’étranger, alors qu’ils n’ont aucune connaissance de la valeur, de la hiérarchie des chevaux étrangers, la perte pour la communauté des parieurs est beaucoup plus importante. Taxes, frais et perte sèche peuvent atteindre 60% en moyenne, et à cette hauteur la masse ne peut pas être renouvelée. C’est une paupérisation qui ruine le parieur français et par contrecoup appauvrit également les revenus du PMU. Les sommes perdues à l’étranger ne seront pas rejouées en France. A terme, un suicide collectif! Le mur au bout du tunnel.


En 2013, Il est établi que les turfistes français perdent, sous forme de frais et taxes, environ 2,5 milliards tous les ans sur les 10,5 milliards joués (2012). Les bilans du PMU (décembre 2003), confirmés récemment, font ressortir que les encaissement du PMU sont en recul sur pratiquement tous les postes sauf . . . les courses à l’Etranger, dont le montant a plus que doublé  (205%).


Voici la liste, loin d’être exhaustive, des villes étrangères où le PMU nous invite à perdre massivement notre argent. Vous êtes prêts? Attention les yeux.


Valparaiso, Arjang, Aintree, Arlington, Ascot, Avenches, Baden-Baden, Baden-Vienne, Bad Harzburg, Belmont-Park, Bjerke, Berlin-Mariendorf, Berlin-Oppegarten, Boden, Bremen, Brighton, Carrère (Martinique), Casablanca, Charlottenlund, Chelmsford, Cheltenham, Chepstow, Chile, Cologne, Curragh, Dinskaken, Doncaster, Dortmund, Dresden, Durbanville, Durtal, Dubaï, Düsseldorf, Ebreichsdorf(Magna-Racino), Epsom, Fairhouse, Fairwiew, Frankfurt, Frauenfeld, Galway, Gelsenkirchen, Goodwood, Greyville, Hambourg, Hanovre, Haydock, Hambourg Bahrenfeld, Happy Valley, Jagesro, Joki, Junction, Karlshorst, Kazan-Tatarstan, Kempton-Park, Kenilworth, Kramji, Kuurne, Kenilworh, Las Piedras, Launceston, Leopardstown, Limerik, Lingfield, Maronas, Marsa, Martinique-Carrère, Meydan, Mikkeli, Machecool, Moenchengadbach, Mons, Meadowlands, Melton, Moenchengladbach Mülheim, Munich-Daglfing, Munich-Riem, La Malbrande, Naas, Neuss, Naples, NewMarket, Newbury, Oppegarten, Ostende, Palermo, Pimlico ,Punchestown, Salisbury, Sandown, San Isidro, San Sebastian, Santiago, Saint-Moritz, San Pardo, Saint-Moritz, Santa-Anita, Scottsville, Seina, Seinajoki, Senonnes-Pouancé, Sha Tin, Shepparton Aus, Singapour, Southwell, Straubing, Tabcorp Park, Tasmania, Tokyo, Tongres, Turffontain, Vaal, Veliefendi, Vienne Krieau, Waregem, Windsor, Wolvega, Wolverhampton, York, Yonkers-Raceway, et tant d’autres endroits, souvent les plus malfamés du monde .... Cette liste s’allonge à l’infini. Toutes les semaines, on découvre un nouveau «trou» où aller engloutir nos mises. C’est ahurissant tout de même!


Cela dépasse les 100 hippodromes souvent aux noms étranges. Il n’y manque que Macao, l’enfer du jeu, mais ça viendra. Aucun professeur de géographie ne pourrait situer la moitié d’entre eux sur une mappemonde. A remarquer également que Paris-Turf ne cite que le nom des hippodromes, en omettant le nom du pays. Bravo! On ne sait ni où, ni à quoi on joue. Seule certitude, on va perdre notre argent au loin. L’argent joué à l’étranger ne revient qu’en partie sur les hippodromes français, en raison du fait que les étrangers connaissent mieux leurs chevaux, et le PMU n’en est même pas conscient. La seule chose qui l’intéresse, c’est son prélèvement immédiat sur nos mises. Le PMU assèche le portefeuille de ses clients, sans comprendre l’incidence dévastatrice que cela aura sur son propre avenir. Médiocrité intellectuelle.


Et ce n’est pas tout. Bientôt la Chine.

Par le passé, Bélinguier en a rêvé. Hürstel (2015) tente de le faire. Quand un président du PMU est en difficulté, il cherche à la ronde qui pourrait palier à ses incompétences, à ses déficiences. Il n’y a pas assez d’habitants à Monaco, en Andorre, au Vatican, à Saint-Marin, au Liechtenstein. Alors il se retourne vers la Chine. Population 1.400.000.000 habitants, (1,4 milliards) soit plus de 20% de la population mondiale. Un habitant de la planète sur 5 a les yeux bridés. Hélas, son portefeuille l’est aussi. Et le président rêve et se dit : «Si j’arrive à prendre 1€ par jour à ces pauvres-là, cela va me faire 1,4 milliards d’euros par jour dans les caisses. Chaque semaine je vais engranger autant d’enjeux que Bélinguier en une année. Chouette!


En fait, la Chine a explosé. On compte aujourd’hui environ 1.000 milliardaires en Chine alors qu’il n’y en a pas la moitié aux Etats Unis (qui n’a d’ailleurs qu’un tiers de cette population, ce qui rétablit les niveaux de richesse). Mais ce ne sont pas les milliardaires qui jouent aux courses. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont milliardaires. Il y a 0,01 % de la population chinoise très riche, les 9.99 autres sont très pauvres, sans réelle classe intermédiaire.


(Voir le chapitre que j’ai consacré à cette monstrueuse nécessité pour le PMU d’aller appauvrir les pauvres, sans pour autant enrichir ses 75.000 socio-professionnels, tout en ruinant ses ***5.600.000 les turfistes).

***Le chiffre de 5.600.000 turfistes est celui du même PMU, très gonflé, pour des raisons publicitaires. J’estime qu’aujourd’hui il y en a moins de 2 millions, dont 90% très intermittents.


Les tribulations d’un président du PMU en Chine . . .

En ce qui concerne la langue, le français c’est du chinois pour les chinois. Quant au chinois, c’est de l'hébreux pour les français. Il faut tenir compte d’un léger décalage horaire de 8 heures  entre la France et la Chine (on n’est pas couchés, dirait Laurent Ruquier). Les jeux d’argent sont formellement interdits en Chine, à une exception près. Et cette exception ne s’appelle pas Bélinguier (ni maintenant Hürstel), mais Adelson, le roi mondial des casinos et jeux d’argent, qui gagnait il y a encore deux ans plusieurs millions de dollars tous les jours et était sur le point de supplanter Las Vegas. Et même ce puissant financier, qui a fait construire les plus grandioses casinos du monde,  est en récession. Faudrait peut-être que Bélinguier (et maintenant Hürstel), tente de se contenter de notre médiocrité en France, plutôt que de jalouser et tenter d’imiter petitement la réussite des autres, des Grands à l’étranger. Je rappelle qu’un petit Tiercé, pendant 30 ans, est devenu la principale «affaire française». Personne n’a analysé sérieusement les raisons de cet immense succès. Je le ferai dans un chapitre appelé ‘’la véritable hitoire du Tiercé’’.


Enfin, concernant la Chine, il est un petit obstacle qui sera difficile à franchir. Les chinois sont de très grands virtuoses du claviers et maintenant des touches de «smartphones»


Quelles sont les chances des petits acheteurs de SpOt/Bélinguier français face à une armada de grands «maîtres des touches»? Aucune! Quitte à perdre, ne vaut-il pas mieux perdre notre argent en France, afin qu’il reste dans nos frontières et soit re-brassé entre nous, entre français, comme le volait le bon Montebourg, plutôt que de le balancer au loin, sans retour? Je vous invite à cette réflexion, Messieurs les penseurs (les panseurs plutôt) du PMU.


Ce besoin d’un argent immédiat, saisi sur les enjeux des français sur les courses à l’étrangers, va appauvrir les turfistes français et vous priver de notre argent plus tard. Dans l’autre sens, si les étrangers jouent sur nos courses, ils le feront en connaissance de cause, la valeur de nos chevaux étant mieux connue que ne le sont leurs canassons. Le SpOt-Bélinguier (aller voir mon chapitre «Le SpOt») nous a endormis. Nous ne savons plus jouer à vos jeux. Nous étions des turfistes. Vous avez fait de nous des joueurs de hasard. Nous allons nous réveiller dans la misère et par contrecoup, le PMU va couler.


Le PMU, dans sa quête du moindre argent, fait les poches des turfistes
en les invitant instamment à jouer par exemple à Saint-Moritz en plein mois de février. Les sulkys sont munis de patins à neige et les chevaux de fers à crampons. C’est les présidents du PMU qu’ils faudrait mettre aux fers. A quand les courses de rennes, avec les drivers déguisés en Pères-Noël? Et ce 23 février 2013, nous venons d’apprendre qu’en raison du réchauffement climatique, la neige de Saint-Moritz était trop molle, ce qui a provoqué plusieurs annulations de courses et des arrivées de chevaux improbables. Encore une fois le PMU a défenestré l’argent de ses clients sans retour. Peu importe, momentanément du moins, le PMU touche ses dividendes. Turfiste échaudé craint le PMU et verse (son argent) coté FdJ. Il paraît, à les entendre que «la chance appartient à tout le monde» et des centaines de millions sont redistribués tous les mois sous forme de gros lots, alors qu’au PMU on ne trouve plus qu’un bonus à 2,20€ sous le pied d’un cheval.


Ca fait rêver, non? Généralement, l’argent permet de nous faire voyager dans des pays exotiques. Avec le PMU, notre argent fait du tourisme tout seul, sans nous. Nos billets de banque prennent un aller-simple pour l’Etranger.


A cette liste il manque tout juste Macao, l’Enfer du Jeu. Vous aurez remarqué, fu-futes comme je vous espère, que j’ai commencé cette liste par Valparaiso - en espagnol, La Vallée du Paradis - pour la terminer à Macao, - l’Enfer du Jeu -. Mais est-ce que Valparaiso, au Chili, n’est pas après tout, également le plus chaud des . . . enfers? Qui garantit dans ce pays au passé trouble et au présent incertain, le bon déroulement des épreuves? Comment s’assurer dans tous ces pays lointains du fonctionnement impartial des courses et de la fiabilité de la comptabilité,?


Ci-bas cette photo de Valparaiso démontre qu’on est loin de la Vallée du Paradis. Un amoncellement anarchique de maisons sans style, dans le plus grand désordre. C’est là que nous exportons notre argent.

 

Le PMU a déjà assez de mal à surveiller les courses . . . en France. Récemment, de grandes écuries arabes, dont les propriétaires n’hésitent pas à mettre en avant leur ascétisme (pas de tabac, pas d’alcool, pas de jeux d’argent, avec une interdiction totale de parier sur les champs de course, et surtout . . . pas de drogue) n’hésitent pas à droguer leurs chevaux de courses ou à s’assurer les services d’un grand jockey drogué. On va où là? Même aux USA, de très nombreux chevaux sont drogués. Ils appellent cela des «médications». Alors, dites-moi, Monsieur le Président du PMU, êtes-vous bien au courant de ce qui se passe, notamment en Amérique du Sud, pays de la . . . drogue? Dans ces histoires de courses à l’Etranger, on ne sait pas où on va, mais on sait où notre argent va rester, sans retour.


Bien entendu, le quotidien Paris-Turf (successeur très incomplet de l’excellent journal Sport-Complet, enterré par Hallopé) ne mentionne même pas dans quels pays ces villes se trouvent. Même un professeur de géographie serait incapable de situer certaines d’entre elles. Pour ne pas déplaire au PMU, son principal annonceur, Paris-Turf ne s’indigne jamais de cette évasion de capitaux. Bravo, les journaleux du Paris-Turf. Tout au contraire, il y voient un espoir d’avenir. Parallèlement, ils ont supprimé le rappel des performances à l’Etranger (même pour les grandes courses Suédoises), en les regroupant en un chapitre qui donne seulement les chronos du premier.


Dans la liste des hippodromes étrangers ci-haut, indigeste, très incomplète, j’ai remarqué toutefois deux villes tristement plus connues que les autres, Naples et Palerme. Je rappelle que ce sont les régions d’Italie où la
«Mafia» (sous ses différentes formes et appartenances - Cosa Nostra et Camorra de Naples, Ndrangheta Calabrese, Mafia Sicilienne) a pris naissance et sévit depuis des siècles dans le monde entier. La Mafia s’intéresse à toutes sortes d’activités, telles que la drogue, l’alcool, les travaux publics, la prostitution et ... les jeux d’argent. Dernièrement, dans le sud de l’Italie, la Mafia a pris l’habitude de neutraliser des portions d’autoroute pour organiser des courses de chevaux clandestines, au trot, parmi les voitures en stationnement forcé. Le savez-vous seulement? Apparemment pas. Etes-vous bien sûr de la régularité des courses dans ces régions, que je connais bien, Monsieur le Président du PMU? Je vous rappelle que même les propriétaires italiens fuient leur pays pour venir s’installer en France, faire courir sur nos hippodromes, ramasser notre blé, et venir manger l’avoine de nos chevaux arabes. A quel jeu nous faites vous jouer-là, cher, très cher,  trop cher PMU?


Nous venons d’apprendre (09/11/13), par un reportage sur la première chaîne, que les mafias de Naples et de Palerme, (Camorra et Ndrangheta) vont jusqu’à rançonner les émigrés sortis de Lampedusa, et qui ont trouvé un travail dans les champs du sud de l’Italie. Dès lors, imaginez la pression sur les courses de chevaux. Quand on joue aux courses en France, on paye le PMU et l’Etat. En Italie, qu’elle est la part que nous payons au titre d’une rançon de  la mafia? Pouvez-vous nous communiquer ces chiffres, Monsieur le Président du PMU? N’avez-vous pas l’impression d’être un peu «candide» dans cette affaire?


De deux choses l’une. Où le PMU ne s’est pas aperçu qu’en organisant toutes ces «journées» à l’Etranger, cela ruine les turfistes français qui perdent collectivement une grande partie de leurs mises, sans retour, et qu’à la longue cela appauvrit la masse des enjeux en France, et par contrecoup le PMU lui-même, et dans ce cas il faudrait démissionner le «triumvirat directeur» pour carence imaginative. Ou alors, cyniquement, le PMU a pleinement conscience de cet effet pervers et ferme un oeil sur les pertes du capital des parieurs, tout en ouvrant l’autre sur les entrées immédiates d’environ 25% (taxes et frais), sans se soucier des conséquences à moyen et long terme de cette attitude irresponsable. C’est un suicide programmé.


Et dans ces histoires de courses à l’Etranger, il n’y a pas que les turfistes qui soient lésés. Rares sont les propriétaires, les entraineurs, les jockeys, notamment au Trot, qui peuvent se permettre de faire courir leurs chevaux aux quatre coins du monde. Avec toutes ces courses, il n’arrivent déjà pas à faire courir leurs chevaux aux quatre coins de la France.


Ici, et je le ferai dans bien d’autres secteurs, j’invite les propriétaires, entraîneurs, jockeys, employés du PMU, fournisseurs, en tout environ 75.000 personnes, à réfléchir et prendre conscience de ce désastre dont ils sont déjà les victimes. Paris-Turf est jonché de plaintes de certains d’entre eux, les plus perspicaces. La situation se dégrade rapidement. On ne compte plus les professionnels qui abandonnent le métier.


Il est peut-être temps que les directeurs du PMU viennent à confesse. - (j’aime particulièrement la consonance du mot «confesse», qu’il faut associer au terme «concupiscent») et finissent par avouer que la multiplication des courses et des jeux, ainsi que l’immersion du sport hippique dans le monde obscur du «hasard» sont des erreurs MAJUSCULES. (Je connais les grands théoriciens qui nous ont amenés à ce massacre et vous en dirai deux mots plus tard.)


Il faut bien constater que les Présidents qui se sont cooptés au PMU sont de vieux modèles. Il n’y a pas de «marche arrière» sur ces modèles obsolètes. Tout cela ne transpire pas l’intelligence. J’ai écrit «intelligence»? Oh! pardon. Mon clavier a dérapé. Je reprends tout. Il ne faut jamais insulter les gens, même s’ils le méritent. Je dirai donc que : «Au PMU ils sont tous très intelligents, mais aucun d’entre eux ne confine au génie».  Est-ce que cette formule vous va?


Conclusion. Ne parions jamais sur les courses étrangères. Nous avons tout à y perdre et rien à y gagner. Nous compromettons l’avenir des courses en France et notre passion. Gagnons ou perdons l’argent des courses entre nous, entre français, en France, sur les 160 hippodromes de la métropole. Une partie ira à l’Etat, qui en a bien besoin, l’autre au PMU, qui en a grand besoin aussi, et ce qui restera nous reviendra, afin de pouvoir continuer à le jouer et à le perdre rapidement. Qu’il est bon de perdre son argent en France.         


Est-ce que vous êtes content de moi, M. le Ministre Montebourg?

                                                                                                                           Mister.Y  15/07/13


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Depuis ce texte, Montebourg a compris que le gouvernement français  n’allait nulle part et est parti vers d’autres aventures. Quant aux présidents du PMU ils n’ont rien compris du tout et pendant que vous lisez ce texte, ils s’enlisent. Je n’ai même plus le temps de relater leurs monumentales erreurs à répétition. Si vous saviez ce que vous perdez!


                                                                                                                            Mister.Y  06/11/15