Prenons un exemple comme il s’en produit tous les jours . . .

A l’arrivée vous avez 4 chevaux, qui étant donné l’ignorance proverbiale des pronostiqueurs, sont respectivement à :

n°1 à 26/1      n°2 à 3/1      n°3 à 6/1      n°4 à 48/1

Ceux qui ont joué les favoris 2 et 3, touchent autant que ceux qui ont joué le 1 et le 4, beaucoup plus difficiles à débusquer. Une misère de misère, puisque les rapports sont partagés en parties égales et il y a infiniment plus de gagnants avec le 2 et le 3.

Vous trouvez cela normal? Pas moi! Je garde mon argent en poche cousue et je vous conseille, à bouche décousue, d’en faire autant. C’est un jeu de crétins, et nous ne sommes pas que des crétins, n’est ce pas? Pas vous, en tous cas. Le fait même d’encore me lire à cette hauteur montre un signe évident d’évolution, de guérison, de rémission.

Le PMU a créé ce jeu pour disperser les rapports et essayer de contenter un maximum de joueurs et ainsi les inviter à rejouer. Comme d’habitude Il a atteint le but contraire, en mécontentant tout le monde. C’est un jeu sans issue. On ne peut que perdre argent et temps. Cela s’apparente au principe du bonus: on vous donne un peu d’argent, venez le reperdre immédiatement. Le PMU ne supporte pas que les turfistes sortent de l’hippodrome avec plus d’argent que quand ils y sont entrés.

Le 2 sur 4 est un jeu en trompe l’oeil - et le couillon, par la même occasion - La mise de base est de 3 € et les rapports, contrairement aux jeux simples, ne sont pas ramenés à l’unité euro. Cela, visuellement, «en fait plus». On a l’impression d’avoir gagné des pourcentages élevés, alors que pour calculer le rapport en pourcentage, il faut diviser ce chiffre par 3. Le PMU nous trompe à tous les étages, et particulièrement entre le 2° et le 4°, sans jamais nous permettre d’atteindre le 7° ciel. A tout prendre, ou à tout perdre, «préférez le 5 à 7  au  2 sur 4».

                                                                                     (amusant, n’est-ce pas?)

Tenez vos comptes, en n’oubliant pas, quand vous gagnez de temps en temps, de soustraire les mises de tous les jours perdants. Tout compte fait, combien avez-vous perdu à cette ‘‘crétinade’’? Ne croyez-vous pas qu’il serait préférable de concentrer nos mises sur très peu de jeux plus intelligents et dans très peu de courses, comme je le conseille dans le tableau permanent des jeux à éviter? «voir chapitre Comment jouer» Nous aurions ainsi des rapports plus consistants.

Bonjour chez vous.