A l’adresse  des professionnels de Paris-Turf.



Paris-Turf décomposé . . .


Dans un domaine où la perfection serait insuffisante, on ne peut pas franchement parler de «composition» du journal Paris-Turf, mais bien de décomposition. On ne boucle pas. On bâcle.


Il y a environ 10 ans, François Hallopé,  (l’homme qui nous a tous Hallopé), directeur de Paris-Turf, a estimé que son journal n’était plus à la mode, et s’est lancé *** dans la composition d’une maquette démente dont le moirage et l’opposition trop violente des couleurs ont fait pleurer les lecteurs (de vraies, chaudes larmes). En quelques jours Paris-Turf a perdu 20% de ses acheteurs et a reçu des centaines de lettres de protestations. Plutôt que de revenir à la maquette de la veille, et à l’instar du PMU, Paris-Turf s’est lancé dans une folle course en avant pour réparer les erreurs les plus grossières. Puis, un peu par lassitude, un peu en raison du manque d’idées pour améliorer le journal, mais surtout parce que l’homme est merveilleux, il s’adapte, s’habitue aux situations les plus catastrophiques, les lettres de protestation se sont faites plus rares. Trois mois après, estimant que le journal était désormais parfait, les journalistes de Paris-Turf l’ont surnommé «La Bible» et depuis dix ans, mis à par quelques bricoles, ils n’ont pas apporté une quelconque amélioration à ce journal catastrophique.


*** lancé est le mot : figurez vous que François Hallopé, une semaine avant de «lancer» sa nouvelle maquette sur le marché, chaque jour, dans un pavé bien visible, annonçait un «compte à rebours», façon lancement des fusées de Cap Canaveral :  Dans 7 jours . . . nouvelle maquette -  Dans 6 jours . . . nouvelle maquette.  La veille il osa un texte qui disait :  «Demain, nouvelle maquette de Paris-Turf. N’ayez pas peur!»  (!?). Cela me fit penser aux gosses que l’on traîne chez un arracheur de dents de sagesse : «Faut pas avoir peur, mon petit». Le lendemain nous avons tous eu peur à en pleurer.


Aujourd’hui, ce journal que l’on ose vous vendre 1,90€, vous est ce qui reste de cette démente maquette, après des centaines de corrections. Un truc hybride, sans queue ni tête, surchargé, désordonné, sans fil conducteur. Parti de 220.000 à 250.000 exemplaires de ventes par jour, est vendu aujourd'hui à un «super max» de 35.000. à 40.000 exemplaires, il risque de disparaître. Les actionnaires de ce journal ont tout tenté pour le resoulever. Ils ont liquidé les meilleures plumes (le journal s’en est trouvé tout déplumé), ils ont fait des économies drastiques sur la qualité du papier, ce qui fait qu’il manque de tenue et les encres, par capillarité, s’étalent et donnent cet aspect de «salissure» plutôt que d’imprimerie. Ils ne se sont pas opposés au PMU (pour préserver son budget publicitaire) et ont été obligés de subir la multiplication à l’infini des courses et donc de la pagination.


Aujourd’hui, les journalistes de Paris-Turf courent plus vite que les chevaux pour boucler le journal. Ils ont réduit au minimum les performances et les observations, ils ont occupé le terrain avec de gros pavés de commentaires sur les courses passées, coiffées par des jeux de mots «bien pourris», alors que l’acheteur lambda n’a aucun humour, a fait son deuil du passé et cherche des renseignements sur les courses à venir pour se refaire une santé de fond de porte-monnaie. La taille des caractères a été diminuée pour gagner de la place, rendant le journal illisible. Croyant améliorer l’aspect du journal en mettant des fonds de couleur sous le texte, ils ont tué le contraste ce qui fatigue le lecteur. Ils ont cru faire de l’humour, notamment par ces horribles dessins que première page, débiles.   xxx mettre exemple de dessin (si on me fait grâce de ce genre d’humour, je veux bien payer le canard 2€ au lieu de 1,90€).


Ils ont, ils ont, ils ont . . . ils ont fait 100 d’erreurs à tous les niveaux. (Cent n’est pas une image de rhétorique, mais une réalité palpable qu’ils découvriront dans ce chapitre au fur et à mesure qu’il explorera les différents secteurs de Paris-Turf).


Je pense qu’à partir de la publication permanente de ce chapitre, Paris-Turf va découvrir ma critique sur des points bien précis de son journal et se trouver dans une position inconfortable. Soit il améliore son vilain canard dans le sens que je lui suggère, et dans ce cas il admettra que depuis 10 ans aucun de ses journalistes n’a eu l’idée d’améliorations pourtant simples, évidentes. Soit (cela seulement en raison du fait que l’idée vient de moi), il ne procédera pas à ces changements, pourtant logiques, et continuera à décliner. Actuellement, il est sur la bonne pente descendante. Il brade ses abonnements et ses versions «internet» sans se rendre compte que peu de turfistes ont équipés d’ordinateurs ou de «bons smartphones» et que pour étudier les courses, il faut «annoter» les marges d’un journal papier, avec un stylo de marque Bic de préférence.


Paris-Turf n’a jamais été la Bible. En revanche c’est aujourd’hui un bréviaire torchonné à la hâte.

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Première suggestion de Mister.Y à Paris-Turf.


Cher journaliste, qui que vous soyez, prêtez-vous à un petit jeu avec moi. Il y faut un peu d’imagination et «agir» exactement comme je vous le suggère. Là, tout de suite, immédiatement, relisez votre journal, non pas en tant que journaliste, mais avec les yeux d’un lecteur de votre vilain canard boiteux, que vous avez osé surnommer la Bible. Pour ce faire il faut vous mettre dans la peau de votre client. Il faut vous dissocier de votre bureau. Il faut sortir de cette ambiance soporifique, prendre l’ascenseur, (si toutefois il y en a un - à force de descendre, il est bien possible que la composition de Paris-Turf se fasse maintenant dans un garage ou dans une cave). Rendez-vous au kiosque-à-journaux le plus proche. Chemin faisant essayez de respirer profondément, de vous laver le cerveau. Répétez une dizaine de fois : «Je ne suis pas le journaliste. Je suis un simple turfiste». Arrivé au kiosque, sortez de votre poche une pièce de 2 euros, (le prix d’un SpOt), afin de matérialiser votre engagement dans cette lecture. L’achat de votre journal, à ce prix, est le début de la perte aux courses. Vous voulez récupérer votre argent et . . . gagner! Rentrez tranquillement chez vous et étalez Paris-Turf sur votre bureau. Que voyez vous? . . . Rien? C’est normal, puisque c’est vous qui l’avez écrit. Ce journal vous ressemble. Dès lors il ne peut être que parfait. Mais à mieux regarder . . . .

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A partir d’ici, je vais vous proposer toutes les semaines un exemple de ce qu’il ne faut absolument pas faire si on veut vendre du vent dans un Paris-Truffé de courants d’airs.

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Extrait de Paris-Turf du 14/11/15

                                          (Résultat de la tirelire du 13/11/15)



Vous annoncez :

Tirelire 10.000.000

un gagnant  (n° 1731)



Non messieurs! Il s’agit d’ 1 flexi à 0.25, payé  2.500.000 d’euros.

Vous avez fait une petite erreur de 7.500.000 €. Une paille! 

Cela fait 75 fois le montant que Sylvain Copier estime être la barre de la richesse. Cet énorme chiffre de 10.000.000 € est-il là par erreur constamment reportée, ou pour «faire du sensationnel» et tromper vos clients?


Ce n’est pas tout. Est-ce que je peux me permettre de vous demander quel est le salopard d’entre vous qui tous les matins fait caca dans mon journal; dans ma Bible? Vous nous vendez du papier hygiénique usagé! Est-ce que vous croyez vraiment que cette souillure marron, qui recouvre le texte et le rend illisible, est absolument nécessaire? Cela crève les yeux, sauf les vôtres. (vous ne vous relisez jamais). Elle est là depuis la triste maquette Hallopé. Depuis 10 ans. Personne chez vous, en 3.653 jours (y compris les années bissextiles) ne s’est aperçu de l’inutilité, mieux . . . de la gêne de ce machin-là. Sucrez ce fond marron. Cela vous fera des économie d’encre, et en ce qui nous concerne, des économies de collyre.


Dans ces deux cas, il ne s’agit pas d’une erreur ponctuelle, accidentelle, mais d’une longue répétition depuis 10 ans, des mêmes erreurs. Nous payons votre journal 1,90(énorme), pour le plaisir d’être désinformés. Ne pensez-vous pas qu’il est grand temps d’y porter remède, messieurs les journaleux?

                                                                                           Mister.Y  01/11/15

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Regardez bien votre . . . Bible. (?) Ne croyez vous pas, messieurs les journalistes, qu’il y a 99 autres erreurs à corriger? Vous faut-il vraiment attendre que je vous les signale? Un petit effort, please . . .


Des dizaines de remarques ponctuelles suivront .

Attendez vous au pire.


     


 

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