Pauvre Prix d’Amérique 2014 !
Pluvieux et surtout trompeur.


La veille, pour m'imprégner de l’ambiance du Prix d’Amérique,  j’avais acheté un grand drapeau américain et j’en avais fait ma fourrure
d'édredon.

Deux taies d'oreiller achetées sur eBay (14 euros) complétaient mon équipement de turfiste averti. Ce sont ces petites choses qui me permettent de voir ce qui reste hermétiques à d’autres.

Je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit. Mais j’ai fait semblant de dormir de l’autre. Le lendemain, ainsi reconditionné, voilà ce que le dédoublement de mon attention a cru voir, ou rêvé . . . va savoir. L’art de regarder, permet de voir. L’art d’observer, permet parfois de prévoir.


Me voila embarqué pour Vincennes. Il pleuvait ce jour-là et j’avais oublié mon parapluie à la mode. Je me suis mouillé à un guichet du PMU. Je me suis fait repasser. Le PMU m’a asséché le portefeuille. Fin stratège, je l’ai mis en gage chez «Ma Tante». J’ai rejoué.  J’ai joué mon portefeuille. Mon plan a été déjoué. D’ancien riche, me voilà nouveau pauvre.




Le Prix d’Amérique ne se suffit plus à lui-même. On l’a transformé en fête foraine, en fête à Neu-Neu du Bois de Vincennes. Il a besoin de béquilles, d’échasses,
d’artifices, d’arti-fesses, de gogo-girls. On a voulu mettre toutes les chances «de côté». On a vu à Vincennes des «people». des acteurs, des artistes de deuxième rideau, des Franck Leboeuf, des Kamel Ouali, des Gérard Juniot, des Josiane Balasko. On y a vu la sympathique Roselyne Bachelot riant à tout bout de champ de course pour mettre en valeur sa dentition chevaline, et surtout, surtout, on a récupéré . . . Madame Geneviève de Fontenay, qui a perdu sa Miss France, mais a su préserver son chapeau. Quel bonheur!


Le chapeau de Mme de Fontenay, livepage.apple.com

la femme la plus mal habillée de France, la grande spécialiste des «têtes de gondole» des supermarchés», depuis une décade, joue un rôle de toute première importance dans le monde des courses. Les pronostiqueurs, dont celui de Paris-Turf, mettent de petits papiers avec le numéro des partants dans son chapeau et tirent au sort leurs pronostics. Cela améliore considérablement leurs prédictions.


Depuis belle lurette, depuis que le PMU est sous la «haute incompétence» de Bertrand Bélinguier, maintenant prolongée par celle de Philippe Germond, on a assisté à une hémorragie des courses et des jeux qui ont pour conséquence évidente la fatigue chronique de toutes les composantes de ce qui fut le plus beau sport du monde. Cela va du cheval à l’entraîneur, en passant par les jockeys, les turfistes et bien entendu les pronostiqueurs.


C’est quoi un pronostiqueur?  Approchez-vous, que je vous le dise en
confidence. En règle générale, un pronostiqueur est un pauvre bougre qui par le passé s’est pris pour un génie, puis s’est ruiné aux courses. Ne pouvant pas s’arrêter de jouer (les courses sont une drogue dure, qui dure toute une vie), et ne voulant pas finir clochard et encore moins se suicider, il vend son talent très approximatif à un journal qui ne l’est pas moins. Son petit salaire lui permet de survivre et de continuer à «jouoter». Tous les pronostiqueurs sont en moyenne lourdement perdants. Comment en serait-il autrement. Un pronostiqueur qui «gagnerait» n’échangerait pas se «bons tuyaux» contre le misérable salaire d’un mauvais journal. Qu’en pensez vous, vous?


La France est trop permissive avec les charlatans. Je classe les pronostiqueurs au même niveau que les voyantes et leurs boules de cristal. Le commerce du charlatanisme n’est pas une petite affaire. Il y est question de dizaines de milliards qui changent de mains tous les ans. Face à ses difficultés financières, et aux promesses de gains mirifiques de tous les organisateurs de jeux d’argent, le gogo-gobe. C’est pour moi un étonnement permanent. Il faudrait peut-être enregistrer les promesses des uns et des autres et au delà d’un certain quota de pertes, il faudrait les «interdire de prédiction», voire même, dans des cas extrêmes, les coller au trou, avec la télé, mais surtout sans Equidia. Ce commerce fait des dégâts incalculables à notre société. Cela va de la ruine au suicide, en passant par la démotivation au travail.


Le PMU étant en perte de vitesse, (nous en examinerons plus tard les
évidentes raisons; évidentes pour tous sauf pour les présidents du PMU) il est à noter que contrairement à des habitudes presque séculaires, il a fallu cette année adjoindre au Prix d’Amérique des béquilles, des réunions supplémentaires: Cagnes, Saint-Galmier, Argentan, Châteaubriant, Toulouse. (6 réunions en tout au lieu d’une seule). Pourtant le Prix d’Amérique est en termes d’enjeux en toute 1ère place, devant le mythique Prix de l’Arc de Triomphe. Cela donne une idée de l’inquiétude des dirigeants du PMU, à l’affut du moindre euro. «Ça fait pas» riche. «Ça fait pas» très «Amérique». «Ca le fait pas».


Prix d’Amérique. Quelle évolution des enjeux?


Depuis que les enjeux fléchissent (2012), le PMU masque les enjeux réels des courses, en les globalisant avec les enjeux sportifs, le poker et maintenant les courses à l’étranger (qui consistent à sacrifier le turfiste cyniquement - voir chapitre Etranger). Le Quinté du Prix d’Amérique est une référence solide qui permet une meilleure surveillance de l’évolution. Il suffit de totaliser les «retours aux parieurs» ayant gagné un lot pour obtenir un chiffre fiable.


Examinons la période 2010 à 2014.

Ci-bas, les sommes globales des «retours» aux turfistes en ce qui concerne les Quintés du Prix d’Amérique. (cumul des ordre, désordre et 3 bonus, ht)


En 2010   retours à parieur, au Quinté    7.699.000 €             ------------

En 2011   retours à parieur, au Quinté    7.707.000 €  plus           8.000

En 2012   retours à parieur, au Quinté    8.765.000 €  plus    1.058.000

En 2013   retours à parieur, au Quinté    6.740.000 €  moins 2.025.000

En 2014   retours à parieur, au Quinté    6.910.000 €  plus       170.000


Comme on peut le voir ci-haut, l’année 2012 marque le point culminant de la hausse factice des enjeux du PMU, (factice en raison de la multiplication de l’offre, qui n’a qu’un résultat conjoncturel, avec des lendemains qui chantent et des surlendemains qui s’écroulent). La réalité est là, sous vos yeux. Chute de 2M€, soit 25% des enjeux au Quinté+ en 2013. 


Le petit regain, la petite hausse de 2,5% (1/40°), entre 2013, et 2014, soit une augmentation des enjeux de 170.000 € n’est pas une «inversion de la courbe» (comme le souhaite Hollande avec sa courbe du chômage). Elle est due à une prise de pari massif, circonstance particulière, soit d’un membre de l’entourage d’une écurie Scandinave, soit d’un «super-joueur», une tête pensante, un matelassier qui finira sur la paille, mais qui en attendant a réussi un coup de maître. Voici les faits.


Qui donc a gagné le Prix d’Amérique? 

                 Mystère. Personne ne le sait !


Si on parle du trotteur, c’est incontestablement Maharajah qui a gagné le Prix d’Amérique. Mais il a gagné quoi? Après une course dure et quelques coups de cravache, il a reçu quelques tapes amicales sur l’encolure. On l’a protégé d’une couverture pour le prémunir de la pluie
et du froid. Après quelques photos qu’il ne verra jamais, il est rentré aux écuries où on l’a probablement soigné, brossé. Il a reçu sa ration habituelle d’avoine. Dans la perspective de le maintenir en forme, il n’a pas eu droit, en récompense de sa victoire à une double ration, et encore moins à un seau de champagne. Et Maharajah n’en demande pas plus. Il est parfaitement heureux ainsi.
Maharajah ne sait pas qu’il est cheval***, qu’il a couru et gagné le Prix d’Amérique, et en passant devant le grand écran, il n’a pas remarqué que sa côte, quelques minutes avant le départ, était de 22/1. On ne lui a pas appris à l’arrivée à se hisser sur ses pattes arrière, hennir et se frapper le torse. Non, il est rentré discrètement en Suède, cela sans aucune manifestation de joie.


*** Oui, Maharajah ne sait pas qu’il est cheval. D’ailleurs, qui de nous sait qui il est vraiment? Je ne suis pas sûr de savoir que je ne suis que moi. Bélinguier, c’est pire, il se prend pour un grand président de PMU, et de Bellaigue, quand il médit sur la FdJ,  croit être le vitupérant Mélanchon, le talent en moins. Tous ces gens vivent une vie heureuse, dans la totale ignorance de ce que vivre veut dire. Toutes ces vies me font envie, sauf la mienne peut être . . .Dans une prochaine vie je veux être incarné en tortue et non en cheval. Je n’aime pas les coups de fouet. Que dire de la castration. L’homme est vraiment un salopard. Les propriétaires devraient avoir le droit de castrer leurs chevaux seulement si au préalable ils se sont fait castrer eux-mêmes, en présence de leur femme, bien entendu.



Mystérieuse «prise» sur Maharajah.


Je m’en vais vous conter un putain de rêve de turfiste. A la différence près que généralement, sur 6.500.000 rêveurs aucun ne le réalise jamais, et pour la première fois depuis 50 ans, depuis l’époque de Monsieur X, (Patrice Des Moutis) un mystérieux turfiste a transformé son rêve en réalité. A la différence près que dans les années 1960/70, quand Monsieur X gagnait des sommes fantastiques, il faisait l’admiration des autres parieurs qui constataient que gagner aux courses est possible, et ainsi il était devenu la locomotive du PMU. Aujourd’hui, les journalistes ont perdu le sens de l’observation. Aucun ne s’en est aperçu. Shame on you!


Mais attention, ce n’est pas le rêve à 2 balles, le rêve du SpOt de merde à 2€
du Tristounet Bélinguier. Non, ce rêve là coûte 200.000 euros. L’argent va à l’argent et l’argent du rêve ne va qu’à celui qui a les moyens de se le payer. Tout s’achète et tout se vend, même les rêves. (Il faudra très vite que je vous raconte à ma façon l’histoire de «Tout s’achète et tout se vend. On a vendu notre Arc. On a vendu notre Triomphe. On a bradé notre Arc de Triomphe. Titre de mon prochain chapitre). Pas triste non plus. En attendant, revenons à ce Prix d’Amérique frelaté.


Le prix d’Amérique 2014 comportait deux favoris, le 18 Ready Cash et le 4 Up and Quick. Il ne pouvait pas échapper à l’un de ces deux grands chevaux, du moins aux dires de tous les pronostiqueurs (Pardon, les experts).Tous!


Quelques minutes avant le départ, le n° 17, Maharajah, fait l’objet d’une prise brutale et tombe de 22/1 à 9,7/1. C’est une chute verticale de la cote de . . . 56%, sans paliers intermédiaires, ce qui confirme la prise d’un seul parieur qui a attendu l’extrême limite avant le départ, pour ne pas être «suivi» et a joué «brutal» le numéro 17. Après cette prise, les enjeux «simple gagnant» se montent à 1.864.000 €. En tenant compte de cette prise, des taxes et frais, pour faire baisser la cote à ce point, il faut miser environ 100.000 euros. Maharajah arrivera premier et rapportera à ce joueur perspicace environ 800.000 € de bénéfices nets. Par ailleurs, je vois mal un joueur de ce calibre ne pas «se couvrir» au jeu simple placé. Dès lors je pense que la mise gagnant/placé a dû voisiner les 200.000 € et les gains de ce joueur ont dû dépasser le 1.200.000 €. (le placé à été payé 4,90). Joli coup! Si on retranche des enjeux de 2014 cette prise très exceptionnelle d’environ 200.000€, le total des enjeux 2014 tombent en dessous de ceux de 2013 et confirment le déclin du PMU. (voir tableau ci-dessus).


Maharajah, cheval de grande classe, a été présenté 3 fois dans le Prix d’Amérique. Il y a deux ans, il avait fini 2° de Ready Cash, puis ses performances avaient décliné et il s’était fait oublier. Contrairement à ce que font les grands chevaux, cette saison Maharajah n’a couru aucune des courses dites «préparatoires» Son entourage est resté très discret sur sa forme. C’est le prototype du cheval caché, «préparé» pour cette course.


Personnellement, je déplore que les propriétaires, les entraîneurs, les jockeys, aient le droit de jouer. Ils sont parfaitement au courant de la forme et des performances chronométrées des chevaux qu’ils entraînent sur des terrains privés, et dès lors, en les jouant, ils ont un avantage prédominant sur la foule des parieurs, dans un jeu mutualiste, où l’argent, mais également les connaissances des performances devraient être partagées. Dans de nombreux pays, notamment asiatiques, le jeu de l’entourage est considéré comme un «délit d’initiés», au niveau de ceux de la bourse des valeurs, et sévèrement puni. Mais comment pointer du doigts le ou les propriétaires, l’entraineur, que dire le driver de ce cheval? Alors je laisse la porte ouverte à la possibilité qu’un matelassier privé, un «super joueur» ait «découvert» la réelle forme et valeur de ce cheval.


Jusqu’ici j’ai été parfait! (du moins je le pense et vous me désobligeriez en me contredisant). C’est à partir d’ici que les choses vont se dégrader «grave».


Mon observation admirative de ce grand joueur, teintée d’une discrète jalousie, aurait pu en reste là, si une autre aspect des paris n’avait pas attiré mon attention. Quand on épluche le Cahier Quinté de Paris-Turf concernant le Prix d’Amérique, sur les 24 grands pronostiqueurs plus 1 (moi, immodestie désoblige, je ne suis pas plus mauvais que les autres), aucun n’a logé le Maharajah en tant que gagnant. Seulement 6 pronostiqueurs sur 24 (dont moi) ont logé ce cheval entre la 4° et la 7° place. Les autres 19 pronostiqueurs n’ont pas estimé qu’il pourrait se loger dans les 8 premiers! Si on ajoute l’absence de Ready Cash (grand favori, en méforme) et la présence de 3 outsiders aux 3/4/5ème place, voilà le Quinté type qui n’aurait jamais dû être trouvé dans l’ordre. En fait, pratiquement tous les tickets comportaient les deux grands favoris aux deux premières places, et il est impensable que Ready Cash soit totalement absent du Quinté et Up and Quick seulement deuxième. Par ailleurs, l’absence de Ready Cash a mis a mal la totalité des SpOts, qui comportent généralement les 2 grands favoris plus trois outsiders.


Or voilà que le «résultat de la course» nous apprend qu’il y a 10 mises gagnantes, tout rond au Quinté Ordre. C’est à la fois «trop et trop rond».



En matière de résultats, je n’aime pas les chiffres ronds, et encore moins le chiffre 10. On remarquera sur le tableau ci-haut que tous les autres jeux ont des résultats fractionnés.


Ma conviction intime est faite. Il y a un seul gagnant de ce Quinté, et cet unique parieur l’a joué 10 fois en combinaisons relativement simplifiées, en raison de sa «certitude» du n° 17 gagnant. Il s’agit plus que probablement du même «super parieur» qui a matraqué Maharajah au jeu simple. Ici il a gagné 800.000€ supplémentaires. (Il a joué 10 fois la même combinaison, afin que ses gains ne soient pas «aspirés» par le maladroits qui n’ont trouvé que le Quinté Désordre).


Sa combinaison Quinté est  probablement composée de :

Maharajah  (17) gagnant, coché sur la première ligne.

Alternance à la 2° place des deux favoris Ready Cash et Up and Quick

Aux 3°/4°/5° place, 7 chevaux en jeu fermé (dont le favori non choisi à la 2° place, pour une valeur de combinaison sur 3 lignes de 210

(En fait, en dehors des numéros 4, 17, 18, seulement 6 chevaux avaient la possibilité de se loger dans le Quinté. Les autres n’y avaient pas droit).


Cette combinaison est cochée sur deux tickets en raison de l’alternance des deux favoris à la 2° place, et jouée 10  fois  (passage dix fois en machine pour récupérer 20 numéros «chance») soit un total de 4.200 €, ce qui correspond au cinquantième de ce que ce «super-joueur» a misé au jeu simple. Ces combinaisons ont engendré non seulement les 10 Quintés ordre, mais également 110 Quintés désordres (106.000.) et des centaines de bonus.


Et quand on se lance dans ce genre d’opération, on ne néglige pas les Tiercé et Quarté, relativement simples quand on détient le 1er, et ici très rémunérateurs. Bref, je pense que ce «super-joueur» a cassé le record des gains «à la régulière», hors l‘infâme «Tirelirette-Bélinguier» depuis les gains mirifiques de Patrice Des Moutis, «Monsieur X» dans les années 60/70. Ce joueur a certainement  frôlé, voire même dépassé les 2.000.000.€ de gains pour environ 200.000.€ d’enjeu. Au PMU, même les rêves coûtent cher. Certains verront en moi un visionnaire, d’autres, infiniment plus nombreux, un illuminé. Dans les deux cas, je les remercie. Tout ce qui est entre ces deux extrêmes, me déprime.


Deux semaines après, le Prix de France confirme. A nouveau un cheval Suédois, Noras Bean, gagne dans une course cette fois-ci à la «régulière». Aucun cheval ne fait l’objet d’une prise équivalente à celle de Maharajah. Cette fois-ci aucun «initié» ne s’empare de la moitié des «retours» à turfistes. Le Quinté-Ordre, de moindre difficulté, est gagné par 3,25 mises, (mise fractionnée) ce qui ne veut pas dire 3 tickets entiers plus 1/4, mais pourrait se décliner en 13 mises de 0,25. Cela vient confirmer que les 10 Quintés-Ordre tout rond du Prix d’Amérique, ont été gagnés par le même «initié». Le plus joli coup de «prise» depuis un demi-siècle.


Bien entendu, aucun des 20 journaux qui se spécialisent dans les courses de chevaux n’a décelé cela. Messieurs les journalistes, à force de ne rien regarder, on finit par ne plus rien voir. Il me semble que la seule chose que vous observez attentivement, c’est votre virement de fin de mois, bien éloigné de la prise de risque des grands joueurs, et même des grands journalistes d’une presse plus «sérieuse»..



Et qu’en pense Paris-Turf ?


Le 13 février 2014, Sylvain Copier, (ma photocopieuse préférée), journaleux à Paris-Turf, dans sa rubrique «Côté Parieur» qui doit absolument assurer la publicité du site moribond «LeTurf.fr», sous le titre  «Sacré roi du trio sur LeTurf.fr» (on s’attend à l’histoire du plus grand joueur de trio de tous les temps), évoque le Prix d’Amérique et écrit «Si le dernier dimanche de janvier a été marqué par le triomphe de Maharajah dans le Grand Prix d’Amérique, cette journée a été également particulière pour le site LeTurf.fr». (sic), et Copier nous raconte, un trémolo dans le clavier, et sa plus grande admiration, comment un joueur sur LeTurf.fr a gagné  . . . 1.500 €.  (mille cinq cents misérables euros). Bigre! (Si vous ne me croyez pas, allez voir la chose page 3 de Paris-Turf du 13/02/14). Copier n’a jamais eu le sens des proportions et confond les 500.000€ gagnés par Maharajah, et surtout les 2.000.000€, gagnés par un seul joueur, dont il ne s’est même pas aperçu, avec les misérables 1.500€ du trio LeTurf.fr. Et pour pimenter cet événement, le marquer du sceaux indélébile du «sot» qu’il est, «Copier copie» mot-à-mot le fameux slogan de la Samaritaine . . .

«Il se passe toujours quelque chose sur Leturf.fr». ( . . à la Samaritaine). Voilà le petit Copier qui singe le Grand King-Kong. Faut pas toucher à King-Kong, ni à Chita d'ailleurs. Deux parents proches. Nous sommes nés tous 3 en 1933. Cliquez sur l’image ci-dessus pour voir le clip publicitaire de la Samaritaine. Attention chef-d’oeuvre! Cours-y-voir, cours-y-vite. Rien à voir . . . avec le site merdique LeTurf.fr.


Il y a là comme une faiblesse, Monsieur Copier. Et cette faiblesse tombe au plus mauvais endroit. Juste sur votre intellect. Une faiblesse d’esprit. Dans cette histoire de gains, il y a comme un manque à gagner. Ce n’est pas une insulte. C’est une injustice de la nature qui vous est faite. Je «conpatis» (en un seul mot, bien entendu). Comble de malchance, il n’existe ni béquille, ni fauteuils roulants pour les cerveaux.


La différence entre Steve Jobs et Sylvain Copier c’est que Jobs invente et Copier copie.
On ne peut pas être génial en tout. Jobs ne sait pas copier Copier. Et quand Copier copie, si lamentablement, nous nous prenons tous, en comparaison, pour des Steve Jobs.


Mon dieu que tout cela est en contrebas. Je vous l’ai dit, je le répète, je le dirai encore . . . au PMU et à Paris-Turf, personne, jamais personne n’a inventé quoi que ce soit. Jamais! Tout est copié, pillé, parodié, singé, dénaturé. Elevez votre esprit, Monsieur Copier. Montez sur un tabouret. Baissez votre pantalon. Asseyez-vous sur la vitre de votre photocopieuse et appuyez sur le bouton «en couleurs». De l’autre côté vous verrez apparaître votre meilleur reportage. Vous ne ferez jamais mieux. Essayez de réaliser, Monsieur Copier, que vous nous polluez le Paris-Turf. Arrêtez. Changez de métier. Le journalisme, même dans sa plus basse expression, «les turfistes écrasés», vous dépasse.


(Je consacrerai bientôt un chapitre à LeTurf.fr afin de souligner ses énormes erreurs de structure, ses publicités mensongères prenant pour exemple de très rares gains conjoncturels pour prétendre que ses rapports sont plus élevés que sur les autres sites, ainsi que le côté illégal de ce site).


Et pour être complet, je ne peux pas passer sous silence le récent classement des sites hippiques. En fait, depuis le 14 Février 2014, Paris-Turf prétend dans ses publicités, que son site de jeu LeTurf.fr est le meilleur du classement. Or il ne l’est qu’au titre de l’accueil. Et même dans ce secteur, permettez-moi de douter. J’ai essayé de téléphoner plusieurs fois au numéro placé en haut de la page d'accueil, et je suis resté sans réponse. La publicité nous montre une jolie jeune femme au téléphone. Elle était absente ce jour-là. Ne rêvez pas, parieurs mes frères. Il s’agit d’un mannequin qui n’est à ce téléphone factice que le temps d’une photo. Que ne ferait-on pas, que ne dirait-on pas, pour nous soutirer quelque argent. Paris-Turf oublie de préciser son classement sur le seul poste qui nous intéresse . . . les rapports.


Il n’est pas plaisir plus raffiné que d’être pris pour un imbécile par plus imbécile que soi.



Connaissez vous cette femme, Monsieur De Bellaigue?

(De Bellaigue est le président du Trot, organisateur du Prix d’Amérique)


Apparemment, vous ne connaissez pas Claire Chazal. Pourtant, en termes de communication, elle est la femme la plus puissante de France. L’audience de son «20 heures» se promène en moyenne autour de 8.000.000 de téléspectateurs, loin devant tous les autres. Même si on tient compte des chiffres très gonflés d’Equidia, qui prétend avoir 160.000 téléspectateurs, mais en réalité n’atteint pas en moyenne les 80.000 visiteurs, (loin de là), nous sommes dans un rapport de 1 contre 100.


Sur les 8.000.000 de téléspectateurs de ce TF1-20H, vous aviez au moins 7.500.000 qui ne s'intéressent pas encore aux courses. Une occasion unique de faire une énorme divulgation, démocratisation gratuite et crédible, présentée par Madame Chazal, sans arrière pensée publicitaire. Mais on ne peut pas être partout, Monsieur de Bellaigues. Vous ne pouvez pas à la fois passer votre temps à vitupérer contre la FdJ, et vous occuper, plus concrètement, plus utilement, plus sainement de la communication de la plus grande courses de Trot du monde, le Prix d’Amérique.


C’est ainsi que Claire Chazal, dont le métier est de relater l’actualité, a choisi de parler du Prix d’Amérique et lui a consacré le samedi soir 25 Janvier 2014, la veille de la course ,1 minute entière (énorme pour un 20 heures, en rédactionnel, surtout le samedi soir, le journal le plus regardé de la semaine). Seulement voilà, vous avez tout simplement oublié de nourrir l’information de TF1. Vous préférez balancer notre argent, celui des turfistes, aux agences de publicités qui l’enterrent dans de vagues panneaux incompréhensibles au fin fond du métro, et autre abri-bus. Je crois avoir également vu quelques très brèves publicités payantes sur les grandes chaines. Ça a dû nous coûter bonbon. (Je dis toujours «nous»; en fin de compte c’est toujours le turfiste qui paye. Vous devriez faire un peu plus attention à notre argent).


C’est donc le service «archives» de TF1 qui s’est chargé du montage, dans la plus grande ignorance du sujet, en allant à la pèche d’images qui n’ont aucun commun rapport avec le Prix d'Amérique, ce qui a donné une présentation en trois temps comme suit :


1° temps- 10 secondes - Claire Chazal annonce que le lendemain il y a une course de chevaux très importante, le Prix d’Amérique,  à Vincennes. Elle ajoute qu’à Vincennes, il y a des courses très fréquentées et notamment le soir, en nocturne. (??? fausse information, Vincennes en nocturne est plus désert que le Sahara la nuit). Pendant qu’elle parle, on nous montre quelques images d’une course «au monté», en nocturne à Vincennes ce qui n’a aucun rapport avec le Prix d’Amérique «attelé» en plein après-midi. Suit une contreplongée sur les gradins pratiquement vides.


2° temps - 40 secondes - On nous présente un terrain d’entrainement où on apprend aux trotteurs débutants à trotter, puis une courses de qualification afin d’obtenir leur habilitation à courir au trot. Tout cela hors sujet.


3° temps - 10 secondes - Enfin, on revient à Vincennes en diurne cette fois, et en conclusion, Claire Chazal qui probablement n’a jamais mis les pieds sur un hippodrome, nous présente le résultat de ces entrainements et de cette qualification. C’est le Prix d’Amérique version TF1 - On nous montre à nouveau une course . . . «au monté» devant un public clairsemé.


C’est ainsi que des millions de téléspectateurs, juste avant l’énorme émission «The Voice», ont appris que le Prix d’Amérique était une course de jeunes chevaux débutants, qui venaient de se qualifier, et qu’elle se courait à Vincennes . . . au monté!  Voilà, voilà! On en apprend tous les jours. Bravo, Monsieur De Bellaigue!


Etes-vous vraiment sûr, Monsieur de Bellaigue, d’être l’homme de la situation? Avez-vous sous la main du papier libre, un stylo, une enveloppe, un timbre-poste? Tous éléments nécessaires mais suffisants pour envoyer une belle lettre de démission. Vous qui avez si souvent confondu attitude chevaleresque et combat de boxe contre la FdJ, ne croyez-vous pas, l’âge venant, qu’il est temps de raccrocher les gants? Consolez-vous. Dans le dernier combat de boxe, la FdJ a gagné, mais vous avez tout de même «fait deuxième». L’honneur est sauf, sauf le pognon.



La «pub» façon Germond, «je vous dis pas . . .»


Philippe Germond, l’actuel Président Général du PMU, a un goût prononcé pour ce qu’il appelle «l’humour décalé». Il me semble que c’est plutôt lui qui est décalé par rapport à l’humour. C’est ainsi qu’on a pu apprécier les publicités funestes sur l’assassinat de John Kennedy, et sur le naufrage du Titanic, véritables insultes à la mémoire des victimes.


Je veux d'ailleurs aider Germond dans cette voie. Je suis en train de lui concocter trois scenari bien «crades», tout à fait au diapason avec son «humour décalé». Ils concernent l’attentat des Twin Towers, l’explosion de la centrale atomique de Fukushima, ainsi que le tsunami d’Indonésie. Des centaines de milliers de victimes. Hilarant! J’espère qui me donnera un bon prix pour ces scenari mirifiques.


En 2010, au sujet du Prix d’Amérique, nous avons pu bénéficier d’une campagne publicitaire intelligence, mariant drivers et animaux. Une blessure pour les yeux, une offense au bon goût. Je m'étonne que les drivers de trot ne se soient pas insurgés contre cette dégradation de leur image. Où êtes-vous, M. Christian Bazire, président du syndicat des Entraineurs, Jockeys, Drivers du Trot? Réveillez-vous à plus de dignité, d’élégance pour défendre le monde des courses! Il ne s’agit pas du Prix du Rieussec, (celui qui met les parieurs à sec), mais du Prix d’Amérique. La plus grande course de trotteurs du monde.



En 2014, nous n’avons eu droit qu’à la moitié d’un trotteur.

(Il faut faire des économies) L’autre moitié est dessinée de savantes courbes composées de l’écriture des noms des récents gagnants. Tout cela est illisible et donne au dessin un aspect léprosé du plus vilain effet.



Le maquettiste a eu tellement honte du résultat, qu’il a tenté de masquer une grande partie de ce chef-d’oeuvre en l’écrasant de pesants caractères. Le remède est pire que le mal. Cela déséquilibre cette publicité au point qu’on ne fait plus attention au titre, «Grand Prix d’Amérique», ce qui me paraît pourtant l’essentiel. Sur la ligne en rouge de la date, on a oublié le millésime 2014. Pour trouver plus maladroit que Dominique de Bellaigue, il en faut deux.


J’espère que vous ne payez pas trop cher vos agences de publicité. Envoyez-moi la photo du type qui a eu cette brillante idée. Il m’a détrôné. Il a fait de moi le «vice-roi des cons». Je suis jaloux, vous ne pouvez pas savoir.


Et tout cela fait rire . . . Philippe Germond. Qui d’autre? Personne !

Personne n’a un tel goût de chiottes. C’est cela qu’est devenu le PMU. Ça ne fait vraiment pas rêver. Et on s’étonne que le PMU se casse la gueule.

Germond ne fait pas de la publicité. Il pète . . . Restons poli. «il pète . . . un câble». Fort heureusement pour lui, les morts ne ressuscitent pas. Si c’était le cas, les Princes de Condé lui feraient donner du bâton en place publique. Quand on est Prince, on ne défouraille pas face au vilain, au manant, au fripon, au roturier, à l’inculte, au palefrenier. 



Voilà, c’est fini «Mon Amérique à moi».

                                            Je suis tout triste.



Le 28 février 2014, à la fin de la cérémonie des «Césars du Cinéma», la charmante présentatrice, Cécile de France, a conclu : Je suis triste. Comme à la piscine, quand il est l’heure de chlore, ça pique un peu les yeux. (admirable)



Oui je suis triste. Une petite perle pointe au coin de mon oeil. L’autre, moins sensible, me l’envie. Qu’avez-vous fait de ma passion? De quel droit? Ce chapitre, je l’ai imaginé, construit, peaufiné, purgé de «presque toutes ses fôtes d’ortografe», J’ai adouci les contours, limé les aspérités de ma langue. Modéré mes indignations. J’en ai calibré texte et images. Je me relis. J’ai envie de m’insulter. Je me trouve trop complaisant face à l’inconscience, à l’incompétence, à l’opportunisme de ces piètres présidents qui gouvernent le PMU. Le sport du cheval. Le plus beau sport du monde. Il n’y a pas de mots assez gros pour décrire cela. Je vais m’inventer une “violangue(la langue de la violence). Je reviendrai vous la déclamer. Pour l’instant je “tergimerde”. (contraction de «je tergiverse et je merde»). Le PMU n’a pas eu de chance. Il méritait mieux qu’un Bélinguier, un De Bellaigues, un Germond et meme qu’un Mister.Y pour critiquer les trois premiers.



Adieu Amérique

2014.

Cette année c’est râpé.

Revenez me voir l’année prochaine, pour de nouvelles déceptions.


                                                                                                                            Mister.Y  30/02/14


Petit additif insignifiant . . .


Le coup de maître de ce super-joueur dans le Prix d’Amérique ne s’est pas produit depuis 50 ans. A l’époque, (1960/70), Patrice Des Moutis, plus connu sous le nom de Monsieur X, par ses gains mirifiques, prouvait qu’on pouvait devenir riche en jouant au Tiercé. Il était devenu la véritable locomotive du Tiercé. Il était un panneau publicitaire vivant. Ses gains ne représentaient pas le dixième des sommes qu’il aurait fallu investir en publicité pour le remplacer.


André Carrus, président du PMU de l’époque, par jalousie, limita le jeu du Tiercé, le persécuta, le fit emprisonner, l’accula au suicide. Puis, le même Carrus, décida de ne pas augmenter le prix du Tiercé, à un moment où le Franc Français subissait tous les ans une dévaluation galopante à deux chiffres. Cela aboutit rapidement à la paupérisation du plus beau jeu de France. Aujourd’hui, le Tiercé n’est plus que l’ombre de lui même et il a fallu le décliner en Quarté, puis en Quinté. Au PMU, gagner est formellement interdit. On coupe les têtes des turfistes qui dépassent.


Quand Bélinguier est arrivé à la présidence du PMU, avec ses gros sabots mal décrottés, entre autres erreurs, il a copié celles de Carrus. Plutôt que d’augmenter graduellement le prix du Quinté, au fil des dévaluations de la monnaie, il l’a «esquinté». Il l’a transformé en ce qu’il a pompeusement appelé son «Nouveau Quinté+». Ce petit «+» s’est avéré en réalité être un «grand moins». S’il est vrai d’une part qu’il l’a nominalement augmenté de 33%, en le passant de 1,5€ à 2€, par ailleurs il a consacré la moitié des recettes pour distribuer des bonus à tout vent. Puis il a bridé les gains du Quinté Ordre, pour mieux payer les maladroits qui ne trouvent que le Quinté Désordre. Et pour achever définitivement les avantages d’une augmentation, il a inventé le «Fléx»i qui permet de diviser par quatre les formules, donc les rapports.


Cette cuisine comptable sent le graillon et se traduit par des injustices patentes. Quand dans un Quinté difficile un seul turfiste gagne, on lui donne 2 à 4% de la masse (100.000 à 200.000€, ce qui fait tomber en pâmoison le petit Sylvain Copier, mais à part lui, ne fait rêver personne). Le reste va au Quinté Désordre et surtout à la grande «distribution des pains et des poissons», sous forme de petits bonus. Ce n’est plus le PMU mais la «Soupe Populaire», les «Restaurants du Coeur». L’absence de gains explosifs oblige le PMU à nous ruiner en publicité.  (Je dis bien «nous». L’argent payé par le PMU est notre argent, l’argent des turfistes, dont il fait si pitoyable usage).


Le PMU a ainsi réussi le tour de faiblesse qui consiste à augmenter le prix du Quinté tout en en diminuant considérablement les rapports. Et on s’étonne que le Quinté soit aujourd’hui en déclin.


Oui, le Bélinguier,



professeur ès-quinté, nous a esquinté le quinté




Ne vous y trompez pas. Cela n’est pas seulement un triste jeu de mots à la con dont j’ai le secret. «Esquinter» nous vient du latin «exquintare» qui signifie casser en 5 morceaux, dans l’intention délibérée de détruire. (ça ne s’invente pas. Si vous ne me croyez pas, allez consulter votre dico, bande de . . . .). Et en effet, le Quinté qui comportait 4 postes (Ordre/Désordre/Bonus3/Bonus4), a été brisé par Bélinguier en 5 morceaux, dont le très racoleur et injuste Bonus4/5 qui s'accapare à lui tout seul de 40% de la masse totale. A son tour le Quinté s’est paupérisé et il a fallu lui adjoindre une Tirelire mal étagée, copiée sur la FdJ, qui est une hérésie totale dans un jeu de réflexion. Il nous aura tout fait le Bélinguier.


Il n’y a rien à foutre! De tout temps, l’expérience des uns ne sert jamais aux autres.


Du temps où le Tiercé se suffisait à lui-même.


Personne au PMU n’a compris qu’il existe à la base deux sortes de Turfistes. Le premier veut «toucher» souvent. Il trouve sont bonheur au jeu simple gagnant et se couvre au simple placé. Le second aborde le jeux de combinaisons dans l’espoir de gagner gros, vraiment gros, si possible changer de vie. Se libérer de notre société. Echapper au métro-boulot-dodo-bonus-à-deux-euros. «Au revoir patron» prétend la FdJ. Ce type de joueur, en abordant le Quinté, sait parfaitement qu’il a toutes les chances de perdre, mais il voudrait qu’on lui réserve une infime petite malchance de gagner un gros lot, si possible de plusieurs millions d’euros, par sa seule perspicacité et non au moyen d’un tirage au sort d’une tirelire mal étagée. (aller voir chapitre: Tirelire/Loto, y a pas photo).


Les bonus, contre-bonus, fléxis, limitation des 120 et autres masturbations mathématico-intellectuelles de Bélinguier, («intellectuelles» c’est le flatter grandement), aboutissent au résultat diamétralement opposé. Il a dépouillé le Quinté Ordre et saupoudré les turfistes de petits bonus. Sa Tirelire n'intéresse plus personne. Elle est  même impopulaire. J’ai remarqué que même les journalistes d’Equidia, pourtant payés pour en faire l’éloge, la plupart du temps ne la mentionnent même pas. Ce 27 mars 2014, cette tirelirette n’est pas «tombée» depuis 3 mois. Pendant ce laps de temps, la FdJ, entre son Loto et son EuroMillions a redistribué des centaines de millions d’Euros. Aujourd’hui, le PMU est assis le cul entre deux chaises. Il ne sait plus ni gérer les courses de chevaux, ni tenir boutique d’une vile Loterie. Avec sa Tirelire, il se tire une balle dans le pied. Les turfistes se tirent.


Pourtant, avec un simple petit Tiercé (24 fois plus simple que le Quinté), équilibré, sans bonus, et tant qu’il a été en corrélation avec la valeur de la monnaie, le PMU avait dépassé le «chiffre d’affaires» des plus grandes industries françaises.


A partir de 1974, l’inflation s’est aggravée. Avec le même pourcentage de leurs revenus, les turfistes pouvaient joueur beaucoup plus de Tiercés, ce qui provoqua la chute des rapports, puis la chute des enjeux au Tiercé. Toutes ces choses ont échappé à l’inattention des présidents du PMU, et encore en 2014, personne ne s’en soucie.


En 1974 l’inflation fut de 13,70 %,

En 1975 l’inflation fut de 11,80 %,

En 1976 l’inflation fut de   9,60 %,

En 1977 l’inflation fut de   9,40 %,

En 1978 l’inflation fut de   9,10 %,

En 1979 l’inflation fut de 10,80 %,

En 1980 l’inflation fut de 13,60 %,

En 1981 l’inflation fut de 13,40 %,

En 1982 l’inflation fut de 11,80 %,

En 1983 l’inflation fut de   9,80 %.



Le cumul de toutes ces dévaluations, finit par paupériser le Tiercé.


Avant cela, les masses d’argent engagées sur ce jeu étaient démentes. On avait qualifié le Tiercé d'impôt volontaire. Des calculs sérieux avaient conclu que sans le Tiercé, les français auraient dû payer à l’époque 5,70% d’impôts supplémentaires. Pour s’en rendre compte, il faut chercher le point culminant du Tiercé, juste avant son déclin.


Le premier Tiercé se courut le 22 janvier 1954 à Enghien, au trot. Il fut gagné par «Echo» Ce cheval portait le numéro 13. Aujourd’hui l’imbécilité humaine, et notamment celle du PMU,verraient là un signe de chance. Apparemment, nous n’allons pas vers le progrès. Nous descendons du singe. Certains remontent . . . Je ne mentionne personne, mais j’attends tout le monde. En ce qui me concerne, ça fait longtemps que je suis «remonté». (Sincèrement, comment faites vous pour oser vendre du chiffre 13 en tant que porte chance dans un jeu de réfléxion? C’est vraiment vous foutre de la gueule du monde. C’est tromper les simples d’esprit. C’est un abus de faiblesse de cerveaux. Vous faites un sale métier, salement).


Après des débuts difficiles, les recettes du Tiercé, jeu équilibré, ne cessèrent jamais de croitre. Le 31 mars 1974, vingt ans après sa création, le record absolu des ventes du Tiercé atteignit 90.555.330 francs. (Je dis bien quatre vingt dix millions de francs nouveaux). Le barème de l’INSEE, tenant compte des dévaluations «galopantes» de la fin du 20ème siècle, traduit cette somme en . . .


78.586.628


Messieurs du PMU, regardez bien ce chiffre de plus de 78 millions d’euros. Il est le miroir de votre « . . . . . . . . ». (Ici, dans sa formo originelle, il y avait le nom «connerie» que j’ai du rayer pour ne pas choquer. Oui, c’est dur à entendre, je sais, mais je vous en prie, ne m’en veuillez pas. Il me faut tout de même dire les choses comme elles sont. Je ne vais pas passer mon temps à vous mentir. A vous flatter, à la manière du journaliste Guy de la Brosse (à Reluire). Ce serait vous désobliger. Tout au contraire, je ne me trouve pas assez percutant pour décrire votre médiocrité. Il faut bien appeler un chat, un chat, et un ..., un ...). Aujourd'hui, avec votre Quinté frelaté, vous n’atteignez pas le 10ème du chiffre d’un simple Tiercé de 1974. Et le Tiercé actuel, qui recueille environ 500.000 euros de recette, représente 1/150ème du Tiercé de 1974. (un cent cinquantième).

Messieurs les présidents du PMU, allez vous cacher. Allez vous coucher. Faites-vous oublier. (depuis ce texte, les enjeux du Quinté ont plongé de 30%).


Permettez-moi une dernière remarque idiote, et si vous ne me le permettez pas, je vous la ferai quand même. Le succès du Tiercé a été tel, que ce mot qui n’existait pas est passé dans le dictionnaire et encore aujourd'hui, quand on évoque la course du Quinté, vos journalistes les plus anciens disent : «la course du Tiercé». Ce terme est repris dans la langue française chaque fois qu’on évoque une trilogie. Il a fallu les erreurs constantes, à répétition, allant de Carrus à Bélinguier, puis à Germond pour lui faire courber l’échine. Puis, l’éternelle jalousie de Bélinguier pour les sites Maltais a fait perdre au PMU le monopole des courses face à Rohan-Chabot. Enfin, dans la foulée, BetClic vient de scinder les résultats des courses en deux morceaux, (internet et points-vente) obligeant bientôt le PMU à une double billetterie, une double comptabilité, et bien entendu à des résultats dispersés, donc peu attractifs. La FdJ s’en frotte les boules. Le Tiercé des années 1960 semblait indestructible, mais quand plusieurs générations de c . . . . . . s (en huit lettres pour les cruciverbistes) s’acharnent à le détruire, au bout d’un demi siècle, rien ne peut leur résister.



Bélinguier est une véritable machine à détruire le PMU. Curieusement, il ne s’en est pas aperçu, bercé, endormi même par la constante augmentation des recettes, due à l’extravagante multiplication de l’offre dont il n’a pas su prévoir les conséquences à moyen terme.

Bélinguier a fini par se prendre pour Pégase . . .

                            











. . . alors qu’il n’est qu’Icare.

          

                 Il y a laissé des plumes.



Quand au bout de trois mandats en tant que Président Général du PMU, il a été contraint de partir, privé des honneurs, des courbettes, des flatteries de sa petite cour, il s’est fort ennuyé, et malgré son âge il s’est représenté à un poste subalterne. «Chassez le Président Bélinguier, il revient au Galop».


C’est seulement à son retour «aux affaires» qu’il a pris conscience de l’étendue du désastre de sa gestion précédente. Aujourd’hui il s’agite en tous sens. Il a sorti sa plus belle langue de bois. Il se répand en réunions, en visites, en discours apaisants, en phrases creuses, sans consistance. (Je vais consacrer un chapitre aux «phrases présidentielles» du grand homme).


Quand je pense que mon père, à lui tout seul, sans le vouloir, à acculé la Loterie Nationale à la faillite, offrant ainsi au PMU le monopole des jeux d’argent en France, tous secteurs confondus, (voir cela dans un prochain chapitre : la véritable histoire du Tiercé) et que les présidents du PMU l’ont laissée renaître 15 ans après, sous le nom de Française des Jeux, sans s’en soucier le moins du monde, je conseille à Dominique de Bellaigue, plutôt que de vitupérer contre la Française des Jeux, de s’installer confortablement devant un miroir et de s’insulter d’abondance, en pensant à Edmond Rostand et sa fameuse tirade sur les nez qui se termine par :


les insulte . . .

«je me les sers moi-même, avec assez de verve,

mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.»


Monsieur de Bellaigue, vous n’aurez pas réussi un Prix d’Amérique tant que cet homme ne viendra pas y assister.


Sur les stades de football nous avons vu tous nos présidents.  Aucun d’entre eux, depuis de décades, n’a daigné «condescendre» sur un hippodrome. En revanche, sur les stades de football nous avons vu tous nos présidents. D’antan, même la Reine d’Angleterre venait en France et accompagnée par Marcel Boussac se rendait à Longchamp.

Savez-vous que Sa Majesté Elisabeth, joue au courses? Je la vois mal se rendre à Longchamp (dans l’état de décrépitude où il se trouve) et acheter le petit SpOt de merde de Bélinguier. Vous avez avili les courses.


La multiplication des courses, des jeux, et la démultiplication des rapports va provoquer un véritable tsunami qui va submerger propriétaires, entraineurs, jockeys et turfistes. (deux ans après ce texte, c’est fait). Dans les années 60, lors du remembrement, les prêts aux paysans du Credit Agricole pour acheter des tracteurs, condamnèrent des dizaines de milliers de chevaux de trait à la boucherie. Lors du démembrement du PMU, cela pourrait se reproduire. Messieurs les présidents du PMU, vous êtes les seuls à ne pas voir arriver ce tsunami, cette énorme vague de chevaux.


Savez-vous ce qui reste quand un tsunami se retire? Cadavres et ruines. Ne croyez-vous pas qu’il est temps d’arrêter ce massacre?





Le PMU

est malade.


Est-ce si grave,

Docteur.Y ?


A ce stade,

c’est incurable.

C’est un prêtre

qu’il faut appeler,

et non un docteur.

                                                                                                                         Mister.Y  19/03/14



La critique est facile, paraît-il.

                                L’art, plus difficile!


C’est le reproche qui m’est souvent fait.

Je proposerai dans quelques jours, une réforme totale du Quinté, qui qui comme tous les rapports, ne sera ni lue, et encore moins appliquée. (Je m’y suis attelé. Entre temps Germond m’a envoyé des sommations d’avocat puis s’est tiré louer des tires à  Europcar. J’ai rangé mon projet dans un carton. Vous ne saurez jamais ce qu’il contient. Bélinguier nous fait une fausse sortie et se casse aussi. Tout le monde saute du train en marche, avant qu’il ne se crashe contre un mur. Dépêchez vous de sauter aussi, Monsieur de Bellaigue. Ca va faire mal. Très mal. )


Tant pis . . . pas pour moi, mais pour le PMU.

Tant mieux . . . pas pour moi, mais pour la Française des Jeux.


L’avenir est sombre.

              Le PMU sombre un peu plus tous les jours.


Franck Sinatra a chanté New-York. J’ai longtemps pensé que personne ne ferait mieux. Et puis j’ai découvert Sam Bailey.


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Mon Amérique à moi !


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